L’homme n’est autre qu’un tissu de relations et seules celles-ci comptent à ses yeux.
Antoine de Saint-Exupéry
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L’homme n’est autre qu’un tissu de relations et seules celles-ci comptent à ses yeux.
Antoine de Saint-Exupéry
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Sous un ciel printanier, nous allons à Luz de Tavira pour prendre chez Manuela des douceurs pour les fêtes. Elle n’est pas présente, une amie est là pour faire la distribution des trésors. La pièce est emplie de boîtes de gâteaux. C’est la caverne d’Ali baba dit André.
Ensuite, nous faisons un tour chez Continente pour quelques courses. Le supermarché est plein à craquer. Les derniers achats de Noël !
L’expérience
nous a appris que c’est notre incapacité à vivre en harmonie avec
autrui qui provoque nos peurs, nos angoisses et ce sentiment d’isolement
qui conduisent parfois à de graves troubles psychiques.
Leo Buscaglia
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Un ciel estival recouvre Vila Nova de Cacela de son immense voile d’azur. Nous nous promenons vers Fonte Santa. Le cœur de la nature bat au rythme des saisons. Les premiers bourgeons s’épanouissent sous l’action solaire. Nous rencontrons le chat tigré devant le portail de la maison-église.
Nous partons après le repas pour une promenade sur la plage. La Cuore est garée à Praia Verde. Nous descendons une passerelle ombragée dans la végétation pour joindre la plage. Nous reprenons la marche vers le fleuve Guadiana commencée le samedi 31 octobre 2020 entre Manta Rota et Praia Verde. Cette fois, la promenade se déroule de Praia Verde à Monte Gordo en suivant le littoral baigné de ciel bleu et de soleil. Des oiseaux planent dans les airs, d’autres se prélassent sur le sable. Nous marchons sur le sable blond au bord des vagues qui se succèdent avec mélodie. Après environ une heure de marche paisible bercée par la romance des vagues, nous atteignons Monte Gordo. Une dame, qui me rappelle Louise quand elle était jeune, lit sur le sable. Des oiseaux en nombre se prélassent sur le sable vers les nombreuses barques colorées qui se reposent. Je prends une photo de l’hôtel Yellow Praia Monte Gordo aux terrasses en dénivelé qui lui donnent l’aspect d’une pyramide. Quelqu’un a écrit sur le sable en grandes lettres majuscules les mots « Boas Festas » [Joyeuses fêtes]. Nous revenons sur nos pas une fois la station balnéaire dépassée. La pointe extrême de la plage à l’embouchure du fleuve Guadiana se trouve à environ cinq kilomètres. Ce sera pour une autre fois… ou pas. La marée monte lentement et commence à lécher les lettres de Boas Festas. J'échange de temps à autre un sourire. Une jeune fille qui ramasse des coquillages m'offre un radieux sourire. Nous sommes de retour à Praia Verde après environ huit kilomètres de marche. Nous arrivons à Cacela vers seize heures...