Le ciel est nuageux. Nous prenons le petit déjeuner dans la salle
du restaurant, attrayante et animée. Fiona nous accueille, je suis sous le
charme de cette belle jeune fille. Je lui dis que ma pensée va vers Fiona de la
série « Shameless ». Je la complimente sur son superbe sourire. Nous
trouvons une table pour deux. Je casse des noix et de grosses noisettes présentes dans un panier en jute. Deux
kiwis mûrs, des morceaux d’ananas et de pamplemousse, une banane bien mûre,
trois dattes Medjool, un petit pain aux raisins, un petit pain au chocolat et
un croissant composent la partition de ma collation. Mon regard se promène de
temps à autre dans la salle. Le jeune garçon et la maman d’hier arrivent et me
donnent le bonjour. Une fillette les accompagne. Je vois un monsieur qui
sort avec son Milou dans les bras ; le monsieur d’hier. En quittant la
table, la dame du couple à ma droite emporte une banane, des viennoiseries… et
une belle tasse blanche évasée. Elle quitte l’hôtel avec son conjoint le plus
naturellement du monde. La dame à ma droite, en surpoids, prend discrètement un
cachet. Avec son conjoint, en surpoids également, ils font honneur à la
charcuterie et aux divers mets du buffet. Leur appétit est grand. Deux papas et
un enfant arrivent ; je suis heureux pour eux. De retour dans la chambre, je prends un bain et une douche froide. J'œuvre sur l'ordinateur. Nous quittons l’hôtel vers onze heures trente. Nicolas,
un jeune garçon séduisant avec des lunettes en chemise blanche, nous accueille
pour le départ.
Nous déjeunons au
restaurant Crescendo comme prévu. Je savoure de la salade de poivrons de différentes couleurs, des rondelles de
concombre, des lamelles de radis et quelques cubes de fromage de chèvre frais. J'opte ensuite au buffet pour de la
ratatouille, des endives cuites et du riz brun. Patrick, qui apprécie des choux de
Bruxelles, me dit que les têtes blanches l’emportent dans la salle du
restaurant. Nous prenons ensuite du carburant à la station du centre commercial
Casino. Nous payons trente euros pour 14,86 litres de SP98 ; le prix de l'essence était bien plus bas en Espagne. Je donne le
volant à Patrick à l’aire d’Oyeu à
quatorze heures. Nous arrivons à quinze heures dix à Annecy au 5 rue Félix
Petit où nous allons séjourner. Je prends une photo de la résidence. Nous
appelons l’hôtesse de l’appartement qui se promène dans un parc avec ses deux
enfants. En attendant sa venue, nous repérons les lieux, l’entrée du parking à
ciel ouvert sur le boulevard Taine et celle du garage souterrain. Ghizlaine arrive avec sa fillette
Lila et son dernier né de neuf mois dans une poussette. Nous découvrons l’appartement
au premier étage après un passage en sous-sol pour connaître l'emplacement du box du garage. Il faut une clé de proximité magnétique pour entrer dans l'immeuble, pour ouvrir les portillons et les divers "sas" intermédiaires, pour activer l'ascenseur, pour ouvrir et fermer le box, pour... la liste devient bien longue pour la soi-disant sécurité, une illusion de notre société parmi d'autres conditionnements... Vive la confiance dans l'être humain, dans la vie et dans la bienheureuse insécurité ! L’hôtesse
nous montre l’appartement, nous offre quelques cadeaux de bienvenue et nous
fait part des informations de base. A seize heures, nous sommes dans notre
nouveau chez-nous. Les bagages sont montés depuis le sous-sol par l’ascenseur.
Nous nous installons…
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