Nous
nous sommes fait voler les mots. Ils sont dénaturés, dévoyés, mutilés.
Nous ne gagnerons pas la bataille des dévoiements, des calomnies et des
bassesses : reste le choix d’être poète. Construisons un avenir
poétique, c’est-à-dire exigeant – presque intransigeant – et
exploratoire. Car, cela, nos adversaires ne savent pas le faire. À ce
jeu de la vie, ils ont déjà perdu.
Aurélien Barrau
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