William Aviollat nous fait visiter son jardin botanique à St-Triphon né de ses mains voici plusieurs dizaines d'années...
Nous arrivons au Jardin après treize heures. William Aviollat nous aborde peu de temps après notre entrée dans son écrin de verdure exceptionnel et nous fait visiter son œuvre née de ses mains voici plusieurs dizaines d’années. William est né en 1932 et va sur ses 90 ans. Il est vigousse et parle lentement. Ainsi, je peu le comprendre. Il nous montre la serre aux cactus où se trouve une plante à arachides. Patrick achète deux de ses livres dans une petite bâtisse tapissée de livres qui semble être son chez-lui. Un livre d’or et divers albums de photos témoignent de la renommée du jardin. William nous dit qu’il reçoit en moyenne huit mille visiteurs par an et s’honore de la gratuité de l’entrée depuis toutes ces années. Il nous montre dans son chez-lui, une plante qui referme son feuillage dès qu'il est effleuré. C’est très spectaculaire ! Il s'agit de la plante sensitive Mimosa pudica. Ses connaissances sont vastes et il connaît nombre des centaines de variétés qui s'offrent aux regards. Il nous parle avec humour des « Suzannes aux yeux noirs » ; la Thunbergia alata, appelée aussi Sourire de Zanzibar, est une plante vivace volubile originaire d'Afrique tropicale. Après la visite, nous bavardons devant le premier étang du jardin. Je m'assois à côté de notre hôte. Des crapauds sautillent de temps à autre dans des éclats d’eau. William est très religieux, parle souvent des écrits de la bible. Sa vision de la crise actuelle semble empreinte de fausses informations diffusées par les médias. Il ne quitte presque jamais son jardin. Nous partons à quinze heures quinze quand deux dames arrivent...
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