samedi 29 octobre 2022

Pensée du jour

 Il existe pour le pauvre en ce
monde deux grandes manières
de crever, soit par l'indifférence
absolue de vos semblables en
temps de paix, ou par la passion homicide
des mêmes la guerre venue ».

Céline
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vendredi 28 octobre 2022

Pensée du jour

 

 Si quelqu'un t'a
offensé, ne cherche pas à te
venger. Assieds-toi au bord
de la rivière et bientôt tu verras
passer son cadavre.

Lao-Tseu
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jeudi 27 octobre 2022

Pensée du jour

 La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.
     
Hippocrate
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mercredi 26 octobre 2022

Maya Angelou

 « Le préjugé est un fardeau qui obscurcit le passé, qui menace l’avenir et qui rend le présent inaccessible. »



Maya Angelou
recevant la médaille présidentielle de la Liberté
des mains de Barack Obama en 2011

Pensée du jour

 On relie pour unir, on élit pour séparer.

Philippe Quéau
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mardi 25 octobre 2022

Régis Debray

« Le destin n'est pas une vieille pute capricieuse. C'est un fonctionnaire consciencieux, un sourd-muet cravaté qui chaque matin fonce tête baissée à son bureau. »

Pensée du jour

 N’allez pas où va le chemin. Allez là où il n’y en a pas encore, et ouvrez la route.
     
Ralph Waldo Emerson
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lundi 24 octobre 2022

Livre « Le désordre et la vie » de Jacques Chancel...

 « Il faut tant de fuites pour distraire la réalité ! »

Pensée du jour

 

 Le glacier craquait et je me disais que nous autres,
enfants du XXI° siècle, n'avions pas de chance : les gla-
ciers fondent, la forêt tropicale recule, les espèces dis-
paraissent, les mammifères marins se retirent. Seuls se
répandent les hommes et l'idée du Dieu unique.

Sylvain Tesson
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dimanche 23 octobre 2022

Pensée du jour

 Le nationalisme n’est pas une opinion, c’est une idolâtrie. J’ai l’âme trop laïque pour goûter les dévots.

François Reynaert
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samedi 22 octobre 2022

Pensée du jour

 

 la liberté est liée à la qualité du langage et les bureaucrates qui veulent
détruire la liberté ont tous tendance à mal écrire et mal parler, à se
servir d'expressions pompeuses ou confuses, à user de clichés qui
occultent ou oblitèrent le sens

Georges Orwell
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vendredi 21 octobre 2022

mercredi 19 octobre 2022

Hier... Jet d’eau de Genève en parure d’arc-en-ciel...

 

Pensée du jour

 

 Avec une régularité inexorable, nous avons observé des « gens bien » se plier aux exigences de l’autorité et accomplir des actions cruelles et dangereuses. Des hommes qui, dans la vie de tous les jours, se comportent de façon probe et responsable, succombant aux pièges séducteurs de l’autorité, du contrôle de leur perception et de l’acceptation aveugle de la situation définie par l’expérimentateur, se sont mis à commettre des actes d’une grande sévérité.

Stanley Milgram
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mardi 18 octobre 2022

Pensée du jour

 La civilisation signifie, avant toute chose, la répugnance à infliger gratuitement de la douleur. Selon cette définition, ceux d’entre nous qui acceptent inconsidérément les ordres de l’autorité ne peuvent se dire des hommes civilisés.

Harold J. Laski
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lundi 17 octobre 2022

Albert Camus, lors de la remise du prix Nobel de littérature le 17 octobre 1957...

« La liberté est pour moi le droit de ne pas mentir : c'est la définition la plus actuelle que je connaisse à ce mot ».

Pensée du jour

 Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur.
     
Proverbe africain
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dimanche 16 octobre 2022

L'automne à Genève

 L'automne à Genève




Pensée du jour

 Obéir est le choix le plus simple, le moins « coûteux », celui qui, paradoxalement, répond au besoin psychique de protection de soi, quoiqu’il se paye au prix d’un renoncement à sa propre identité.

Stanley Milgram
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samedi 15 octobre 2022

Pensée du jour

 

 Il n'y a pas de loi qui résiste au devenir, pas même les lois qui le régissent. La seule loi immuable, c'est qu'aucune autre ne l'est.

Philippe Quéau
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vendredi 14 octobre 2022

Pensée du jour

 Avec un souci de rendement comparable à celui d’une usine de pièces détachées, on a construit des chambres à gaz, gardé des camps de la mort, fourni des quotas journaliers de cadavres. Il se peut que des politiques aussi inhumaines aient été conçues par un cerveau unique, mais jamais elles n’auraient été appliquées à une telle échelle s’il ne s’était trouvé autant de gens pour les exécuter sans discuter.

Milgram Stanley
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jeudi 13 octobre 2022

Parole de MASQUE : bruits de bottes à nos portes...

 « Kit de ré-information » qui redonne et argumente les 5 bonnes raisons de refuser résolument le retour du bâillon buccal. » Texte de Catherine Courson, collaboratrice de Néo Santé, la revue mensuelle de santé globale.

Lien direct :

www.neosante.eu/no-masquaran/

Pensée du jour

 Depuis que l’homme est au service de l’économie, elle-même au service de la finance, l’être humain n’est plus qu’une variable d’ajustement du modèle. L’équilibre déjà fragile entre la condition humaine et les infrastructures économiques et sociales est rompu depuis une trentaine d’années.

Raphaël Rossello

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mercredi 12 octobre 2022

Une manie médicale moderne qui fait au contraire beaucoup de ravages !...

 www.neosante.eu/la-peste-soit-du-depistage/

La peste soit du dépistage!

La semaine dernière, je vous ai narré les ennuis de santé de Patrick Sébastien, les maladies qu’il a développées après le vaccin ainsi que les deux cancers qu’il a traversés, un de la peau et un autre du rein. Ce que je n’ai pas précisé, c’est que ce deuxième cancer a été découvert par hasard, à l’occasion d’un examen médical. L’artiste était en pleine forme, il ne souffrait d’aucun symptôme, et c’est seulement la découverte inopinée de la petite tumeur rénale qui a enclenché un programme de soins oncologiques ponctué par une ablation chirurgicale. Ce récit m’a interpelé car il ressemble exactement à ce qu’a vécu il y a quelques années un célèbre animateur radio belge : tout allait bien jusqu’à ce qu’une…radio de routine révèle la présence d’une « tache suspecte » sur un rein et que les médecins décident d’employer les grands moyens pour l’éliminer, bistouri d’abord et chimio ensuite. Aujourd’hui, la vedette radiophonique semble tirée d’affaire mais elle est orpheline d’un rein et elle vit forcément dans la crainte de la récidive. Questions :  que ce serait-il passé pour les deux stars médiatiques si la masse tumorale n’avait pas été fortuitement dépistée ? Et pour deux cas connus, combien d’anonymes sont ainsi médicalisés et entraînés chaque année dans l’enfer des traitements éprouvants et mutilants ?

Incidence artificielle

Les réponses à ces questions tiennent en un mot barbare : incidentalome. Ce néologisme récent désigne les agrégats de cellules cancéreuses que la médecine découvre de façon fortuite chez un patient asymptomatique, le plus souvent à l’occasion d’un check-up. Par extension, le terme est maintenant employé pour évoquer les cancers débusqués lors d’investigations prescrites pour une toute autre raison. Autrement dit, ce sont des micro-tumeurs que les toubibs trouvent sans les chercher, qui ne posent aucun problème mais qui en deviennent un dès le moment où elles sont trouvées. Dans mon infolettre du 10 janvier 2018, j’ai décrit ce phénomène en pleine expansion par la faute des progrès technologiques. À l’instar du dépistage systématique, le dépistage involontaire gonfle artificiellement l’incidence des cancers et ce surdiagnostic conduit inévitablement au surtraitement. Chaque année, les incidentalomes mènent de nombreux patients sur le billard ou dans un corbillard sans que leur état de santé justifie le risque encouru. Dans ce billet, je mentionnais d’ailleurs l’exemple éloquent des cancers rénaux : aux États-Unis, les néphrectomies ont augmenté de 40% sans que la mortalité par cancer du rein ne diminue, ce qui indique bien que le recours accru au scalpel ne sert strictement à rien. De plus, des études ont montré que 25% des petites tumeurs rénales détectées régressent spontanément et que beaucoup de gens meurent d’autre chose en étant porteurs de cancers rénaux. Non seulement les crabes naissants peuvent disparaître par enchantement mais leur rémanence ne rime pas avec maladie manifestée. À l’image de plus d’1% de la population, Patrick Sébastien et son confrère belge auraient donc pu héberger leur cancer du rein jusqu’à leur dernier voyage sans s’apercevoir de rien…

La pandémie silencieuse

Malheureusement, il en va du dépistage comme de la vaccination : on minimise ses énormes inconvénients et on ne retient que ses maigres avantages.  La médecine se targue de sauver des vies en dépistant à tout va mais elle sous-estime la morbidité et la mortalité induites par l’excès de traitements. L’exemple le plus flagrant de cet aveuglement est évidemment le cancer du sein : quoi qu’en dise la propagande péniblement récurrente d’Octobre Rose, il n’est pas du tout dans l’intérêt des femmes de se soumettre à un examen mammaire si leur profil n’est pas à risque. La mammographie de routine conduit à diagnostiquer beaucoup de non-malades et à en faire des malades qui vont ensuite être empoisonnées, irradiées et/ou charcutées. De très nombreuses mastectomies sont pratiquées alors que leur utilité salvatrice est rare, voire exceptionnelle. Comme le souligne depuis longtemps le collectif Cancer Rose et comme le rappelle encore le Dr Cécile Bour dans son livre « Mammo ou pas mammo ? » paru l’année dernière, le dépistage systématique du cancer du sein n’offre aucun bénéfice statistique sur la mortalité toutes causes, et n’en a même pas sur la mortalité par tumeur mammaire. C’est donc par ignorance de cette réalité ou par pur mercantilisme –  le cancer est un business très lucratif –  qu’une multitude de poitrines féminines sont sacrifiées chaque année à travers le monde. Côté masculin, l’équivalent du sein est la prostate :  la cancérologie charcutière condamne des millions d’hommes à l’incontinence et à l’impuissance alors qu’on sait aujourd’hui que 60% des Occidentaux de plus de 80 ans sont atteints d’une tumeur prostatique mais trépasseront d’une autre cause. Cette info, et beaucoup d’autres, vous les trouverez dans l’article « Le surdiagnostic : la pandémie silencieuse de l’Occident ? », publié en mai dernier sur le site de Cancer Rose. C’est la traduction abrégée d’une étude grecque parue dans la revue Public Health and Toxicology et c’est un texte qu’il est bon de lire à l’heure ou reprend l’annuel bourrage de crâne automnal sur les vertus du dépistage. Comme Néosanté l’écrivait déjà dans un dossier paru en mars 2012, cette manie médicale moderne fait au contraire beaucoup de ravages !

Bye bye nodule

Pour ma part, cela fait une bonne trentaine d’années que je me refuse absolument à ce genre d’examen. Même quand une grosseur suspecte apparaît quelque part dans mon corps, je ne donne pas l’occasion à un médecin de me prescrire la détection d’un éventuel cancer. Je pense vous avoir déjà raconté ce qu’il est advenu d’une boule ayant squatté mes bourses jusqu’à former une sorte de troisième testicule. Quelques mois plus tard, elle avait disparu comme elle était venue. Pareil pour un nodule qui s’est invité il y a quelques années à hauteur de ma thyroïde : je ne l’ai pas pris en grippe et je l’ai laissé tranquillement faire sa vie sous la peau de mon cou. Il y a quelques semaines, j’ai constaté en me rasant que ce petit kyste s’était également fait la malle sans laisser de trace de son passage. Ma sérénité n’est pas de l’inconscience, c’est au contraire le fruit de mes modestes connaissances sur le caractère réversible des petites tumeurs et sur l’inopportunité de leur traitement précoce. En outre, la médecine nouvelle du Dr Hamer m’a ouvert les yeux sur les méfaits insoupçonnés du « conflit de diagnostic », c’est-à-dire sur le choc émotionnel pathogène que peut provoquer un verdict médical brutal. Plutôt que de m’exposer au stress et à l’angoisse –  on ne sait jamais comment on peut réagir dans ces cas-là –   je préfère encore ne pas savoir. Les nodules thyroïdiens sont très courants et très généralement bénins,  alors pourquoi me tracasser ? En mai dernier, cette pathologie fréquente a d’ailleurs fait l’objet d’une alerte des endocrinologues français : ils estiment à leur tour que les nodules thyroïdiens sont par trop surdiagnostiqués et surtraités. Dans leur communiqué, les spécialistes hexagonaux du système hormonal révèlent que dans 90% des cas, les nodules thyroïdiens ne sont pas évolutifs et ne justifient pas une prise en charge spécifique. Sur 35.000 résections chirurgicales effectuées en 2010 en France, seuls 6000 nodules se sont avérés de nature cancéreuse. En l’espace de trois décennies, la proportion de mini-cancers diagnostiqués est passée de 5 à 50% et, comme d’habitude, l’inflation d’interventions lourdes ne se traduit par aucun impact positif sur la mortalité. Bref, le mythe des avantages du dépistage vient de se prendre une belle volée de plombs dans l’aile. Il faudrait à présent achever le canard en lui tordant le cou.

Yves Rasir

Gerard Nazunov

« L'incertitude est l'essence de la vie. »

Pensée du jour

  La rose est sans pourquoi, fleurit parce qu'elle fleurit,
N'a souci d'elle-même, ne désire être vue.

Angelus silesius
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mardi 11 octobre 2022

Hier... Journée à Genève pour déjeuner avec notre amie Corinne...

 Nous partons après dix heures pour la Suisse. Nous allons d’abord chez Grand Frais à Argonay pour des emplettes. À Annecy Nord, nous prenons pour la première fois l’autoroute pour Genève. Tunnels et viaducs se succèdent, dont un tunnel de plus de trois kilomètres qui passe sous le mont Sion. La construction du tunnel, constitué de deux tubes principaux, s’est étalée sur deux années. Les plus de dix huit mille voussoirs qui jalonnent les deux tubes furent fabriqués dans une usine spécialement créée. Nous payons huit euros dix au péage de Saint-Martin-Bellevue. Nous arrivons à onze heures dix au parking Ernest Ansermet. Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous marchons tranquillement vers notre destination en traversant la plaine de Plainpalais, un poumon d’espace libre dans la ville. Renato nous accueille chaleureusement au restaurant « Le Sunset » sur la rue Saint-Léger dans le quartier des philosophes. Nous bavardons des incertitudes nées de la folie ambiante planétaire avant d’aller nous promener dans le parc des Bastions où, au centre du Monument international de la "Réformation", nous nous attardons devant les statues de Jean Calvin, Guillaume Farel, Théodore de Bèze et John Knox. Les couleurs de l’automne s’accentuent et les feuilles mortes tapissent harmonieusement le sol par endroits. Les oiseaux se promènent comme nous. Nous sommes de retour au restaurant pour midi. La décoration fait la part belle à la proche fête d’Halloween. Notre amie Corinne arrive. Nous nous installons confortablement. Le roman « Foufounes Électriques » est offert. Renato prend notre commande. Nous optons de concert pour un pita au fromage. Nous sirotons un jus pomme, carotte, orange, gingembre tout en savourant le plat coloré et appétissant. Nous bavardons agréablement sur le déroulement de nos vies depuis notre dernière rencontre. Nous nous séparons dans la joie et le plaisir de nous retrouver prochainement. Patrick effectue le paiement pendant que je me rends aux toilettes. Nous offrons le recueil « Poésie de Brisbane » à Renato qui nous dit avoir effectuer son voyages de noces, voici bien longtemps, en Australie. Nous saluons notre hôte et nous prenons à pied la direction du centre Manor. En chemin, après une visite du magasin de chaussures « Pompes Funèbres » dans la rue de la Corraterie, je m’attarde plus avant devant une œuvre exposée dans la vitrine de la galerie Bel Air Fine Art. Une fillette et le cadre, « à l’audace anachronique délicieuse » comme l’a écrit Pierre Corneille en son temps, où elle se détend, me captivent. Peu avant notre destination, nous découvrons la vitrine du magasin de chaussures Pomp It Up sur la place Grenus. Nous entrons. Élisabeth nous accueille. Ses sourires éclatants, ses conseils, son efficacité attentive et chaleureuse m’offrent d’acheter une paire de chaussures très confortables qui correspondent tout à fait à ma demande. Malcha, à la grâce fascinante, nous accueille à la caisse. Nous bavardons plaisamment. Son prénom vient du Sri Lanka. Le cœur léger, nous quittons le magasin et nous allons chez Manor situé à quelques pas. Cette fois, c’est Amina qui nous accueille à l’entrée ; elle anime le stand temporaire des chocolats Villars. Nous bavardons. Amina m’offre une bouchée de chocolat à 72% de cacao. Son prénom vient d’Algérie. Nous optons pour trois plaques de chocolat, proposées à moins trente pour cent, glissées par notre hôtesse dans un coquet sachet en carton qui illustre la marque suisse réputée. Après le paiement, nous montons dans les étages par les escaliers mécaniques. Le deuxième étage est maintenant entièrement consacré à la confection pour hommes. Patrick achète un pull bleu en laine d’agneau à col rond au toucher soyeux. Samir nous accueille à la caisse. Son prénom vient du terme arabe « sâmir » qui signifie « compagnon de veillée ». Le dernier étage est maintenant occupé par la Fnac. Le restaurant Manora existe toujours et la formule, que nous connaissions avant la crise politico-satinaire, a été maintenue. Nous sortons du grand magasin et nous prenons la direction de la rue de la Confédération. Dans la rue Rousseau, des échantillons de cosmétiques sont offerts aux passants ; composés uniquement de produits chimiques, j’en fais la remarque à l’homme qui confirme mon propos, ne voyant pas comment faire autrement. Je l’invite à regarder amaroli sur Internet. Sur le Pont de la Machine, nous entrons dans l’espace « Quartier Libre » où l’exposition en cours, intitulée « ( R )Evolution Collective ! », présente en collaboration avec la BØWIE Art Gallery, la première galerie d'art queer et féministe de Genève, de nouvelles œuvres et de nouveaux artistes émergents qui offrent leur interprétation des questions de genre et LGBTIQ+ à travers des peintures, des photographies, des installations, des vidéos et des performances. Nous achetons une carte postale qui représente deux garçons qui s’embrassent fougueusement sur la bouche. Nous reprenons notre chemin. Nous entrons dans la librairie Payot et nous nous installons au salon de thé Carasso au premier étage. Emma nous accueille avec le sourire. Nous sirotons un thé tout en découvrant des livres. Je commence la lecture du tome trois du roman « Les thés meurtriers d'Oxford », intitulé « Flagrant délice » de Hsin-Yi Hanna. Je parle de ma lecture à Patrick et je lui dis ne pas être prêt à intégrer des meurtres dans mes romans. Il trouve un titre pour un  roman avec un meurtre fantaisiste : « On a assassiné ma plaque de chocolat ». Patrick repart à la découverte de livres. Il achète le livre de poche « Entremonde » de Neil Gaiman et Michael Reaves. La jeune fille attablée à ma droite s’est absentée. Trois livres sont présents sur sa table. Sa tablette tactile est posée en travers du livre en version anglaise, « Miracle morning - Offrez-vous un supplément de vie » de Hal Elrod. À la droite de son smartphone, je lis sur la couverture rouge d’un autre livre, les mots « Gstaad Palace Switzerland » ; le palace est célèbre pour son architecture romantique. Après une petite heure de détente, nous quittons ce lieu aux milliards de mots prêts à attiser l’imaginaire. Je vais régler l’addition au comptoir. Je remercie Emma pour la qualité de son service et je lui dis que la belle Emma Peel, le personnage fictif de la série télévisée britannique « Chapeau melon et bottes de cuir », interprété par l'actrice Diana Rigg, lui ressemble. Emma, toute jeune, ignore tout du personnage, mais le compliment lui fait plaisir. Nous retournons tranquillement au parking. Dans la rue de la Corraterie, je prends en photo de profil un monsieur âgé assis sur un banc qui semble lire sur son smartphone. Arrivés à onze heures passées, nous payons douze francs à dix-sept heures pour un peu moins de six heures de stationnement. Nous reprenons l’autoroute. Après une file d’attente à la douane de Bardonnex et une autre à la sortie de l’autoroute, nous arrivons chez nous avant dix-huit heures. Combien de temps aurions-nous mis par la route que nous prenons habituellement ? Je prends en photo nos achats avant le dîner…