mardi 24 janvier 2023

Pensée du jour

 Dans un contexte de contamination virale, Roudinesco choisit la métaphore virale pour nier l’existence d’enfants non binaires, non cis ou non hétérosexuels et défend l’idée qu’« il y a trop d’enfants trans » qui sont « infectés » par le prosélytisme queer et transgenre. Les mêmes arguments sont utilisés par la droite nationaliste en Espagne, en Pologne, en Hongrie et en Russie. Cette comparaison virale vise à faire des processus de dissidence sexuelle et de genre chez l’enfant une urgence sanitaire qui doit être contenue par des mesures restrictives médicales et militaires comparables à celles qui ont été utilisées pour enrayer la propagation du Covid.

Paul B. Preciado
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