Dans un contexte de contamination virale, Roudinesco choisit la métaphore virale pour nier l’existence d’enfants non binaires, non cis ou non hétérosexuels et défend l’idée qu’« il y a trop d’enfants trans » qui sont « infectés » par le prosélytisme queer et transgenre. Les mêmes arguments sont utilisés par la droite nationaliste en Espagne, en Pologne, en Hongrie et en Russie. Cette comparaison virale vise à faire des processus de dissidence sexuelle et de genre chez l’enfant une urgence sanitaire qui doit être contenue par des mesures restrictives médicales et militaires comparables à celles qui ont été utilisées pour enrayer la propagation du Covid.
Paul B. Preciado
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mardi 24 janvier 2023
Pensée du jour
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