mercredi 31 mai 2023

Livre « Une aspiration au dehors » de Geoffroy de Lagasnerie...

 « L’amitié est une forme de vie que l’on pourrait désigner comme purement existentialiste : elle se réduit aux pratiques qui la créent et la recréent chaque jour, elle n’existe qu’à travers la série d’actes qui la font exister. Sans un souci quotidien de l’ami, l’amitié disparaît. »

Pensée du jour

 

 Nous ne vivons pas et nous n’avons jamais vécu dans une économie de marché : nous vivons dans une économie du rapport de force, où les plus forts font la loi avec l’aide de ceux qui sont censés la produire et la faire appliquer de façon neutre et impartiale.

Nicolas Framont
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mardi 30 mai 2023

Pensée du jour

 On regagna l’Italie bien que le pays eût fermé sa frontière. Les efforts de la bureaucratie contre la circulation des miasmes s’arrêtaient aux moraines. Au-delà d’une certaine altitude et derrière un rideau de brouillard : liberté de mouvement. Nous ne savions pas si la liberté avait un prix. Elle avait sa cartographie.

Sylvain Tesson
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lundi 29 mai 2023

Pensée du jour

 

 « S’adapter » est le nom que l’impuissance donne à l’action. « Sens de l’Histoire » est le nom que des dirigeants incapables donnent au mouvement qu’ils ne savent empêcher. Ainsi s’épargnent-ils la charge de veiller tendrement sur les héritages de l’Histoire.

Sylvain Tesson
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dimanche 28 mai 2023

Pensée du jour

 Maintenir le mouvement permettait d’échapper aux administrations. Partir est la réponse à tout problème. « Jamais deux nuits au même endroit » : principe de liberté.

Sylvain Tesson
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samedi 27 mai 2023

Le marché du samedi devant chez nous à Annecy...

 

Après le primeur... 

Samir nous accueille sur son stand de fruits secs…

et Valérie à son étal d’olives, tapenades et autres produits "maison"…

Pensée du jour

 

 La nature aussi possède sa part de kitsch. Rémoville tentait de prendre en photo le scintillement. Mais l’appareil ne parvenait pas à capter le phénomène. La technologie ne saisit pas la magie. Pour cela, il y a les peintres.

Sylvain Tesson
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vendredi 26 mai 2023

Pensée du jour

 Tous les hommes se tiennent à distance de la vérité… et se vouent à l’avarice et à la soif de popularité…

Diogène Laërce
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mercredi 24 mai 2023

Déjeuner et après-midi à Bovère chez notre amie Josette…

 

Pensée du jour

 Dans ce voyage, nous mesurions ce qu’il fallait d’effort pour un seul kilomètre. Il ne s’agissait pas de vaincre les montagnes mais de les arpenter : les gravir, y ramper, les descendre précautionneusement.

Sylvain Tesson
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mardi 23 mai 2023

Vues depuis notre balcon hier matin...



Pensée du jour

 

 Ce que peut une seule âme, les autres le peuvent aussi, et bien que les conclusions des uns et des autres doivent être différentes, la principale exigence de notre époque est que nous nous efforcions tous, selon notre mesure et nos voies, de devenir les créateurs, par la pensée comme par les mœurs, de quelque rigoureuse et indépendante façon de vivre.

John Cowper Powys
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lundi 22 mai 2023

Pensée du jour

 Quand je pense à ma mère, à son corps usé, l’idée qu’on aurait pu lui demander de travailler jusqu’à 64 ans me révolte. Si vous êtes journaliste ou professeur d’université, la question de la retraite se pose différemment que si vous êtes éboueur ou ouvrier. Les mots «pénibilité du travail» sont presque un euphémisme, c’est «violence du travail» qu’il faudrait dire.

Didier Eribon
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dimanche 21 mai 2023

Propos philosophiques de Bodhi au feu de camp dans le film culte « Point break » avec Keanu Reeves et Patrick Swayze...

 « Il s'agissait de nous contre le système - ce système qui tue l'esprit humain. Nous défendons quelque chose. À ces âmes mortes qui avancent lentement sur les autoroutes dans leur métal cercueils, nous leur montrons que l'esprit humain est toujours vivant. »

Pensée du jour

 

 Le principe du nomadisme historique recommande de ne jamais penser à l’étape finale. À l’immensité, mieux vaut opposer mesure que vitesse.

Sylvain Tesson
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samedi 20 mai 2023

Pensée du jour

 Les vitrines hurlaient de laideur. La folie marchande était grotesque. La pub suintait sa méchanceté. Les dieux s’étaient retirés, provisoirement. Ils n’étaient pas loin. Demain, on retournerait dans la forêt.

Sylvain Tesson
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vendredi 19 mai 2023

Quand la fièvre n'(y) arrive pas...

 www.neosante.eu/quand-la-fievre-ny-arrive-pas/

Pensée du jour

 L’amitié change le rapport au monde et la façon de se penser parce qu’elle engage un décentrement physique de l’existence par rapport au foyer et au privé – par rapport à ce que le langage nomme si bien la cellule familiale.

Geoffroy de Lagasnerie
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jeudi 18 mai 2023

Pensée du jour

 

 L’esprit individuel se complexifie et même s’individualise d’autant plus que le « soi » se déploie dans des groupes divers et multiples.

Geoffroy de Lagasnerie
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mercredi 17 mai 2023

Pensée du jour

 Par quels dispositifs est-ce que la société conduit un nombre incalculable d’individus à reproduire des modes de vie dont ils passent leur temps à se plaindre ?

Geoffroy de Lagasnerie
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mardi 16 mai 2023

Déjeuner avec Josette au Vieux Pressoir et visite à Lucienne et Daniel...

 

Pensée du jour

 

 La bureaucratie fourbissait son arsenal d’expressions hideuses et de concepts infantiles. Ils allaient devenir des lieux communs : « gestes barrières », « distanciation sociale ».

Sylvain Tesson
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dimanche 14 mai 2023

samedi 13 mai 2023

Beauté créative de Gerard Nazunov...

 « La sphère, bleu argenté bioluminescente, telle une luciole cyclopéenne scintillante et iridescente, est sublimée par la nuit tombante. »

Pensée du jour

 Lorsque nous venons au monde, des cadres sociaux nous précèdent. Nous sommes produits comme sujets vivants et aimants à l’intérieur de formes instituées : la société est là, elle nous entoure et détermine nos manières d’être, de penser et de sentir – et le sentiment que nos vies vécues sont des vies volées, pré-délimitées, soumises au pouvoir de l’autre, que nous avons finalement très peu de prise sur elles hante la théorie politique, l’éthique et peut-être au fond chacun d’entre nous, intimement.

Geoffroy de Lagasnerie
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vendredi 12 mai 2023

jeudi 11 mai 2023

Pensée du jour

 L’amitié est une forme de vie que l’on pourrait désigner comme purement existentialiste : elle se réduit aux pratiques qui la créent et la recréent chaque jour, elle n’existe qu’à travers la série d’actes qui la font exister.

Geoffroy de Lagasnerie
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mercredi 10 mai 2023

Journée à Genève... Déjeuner au restaurant Sunset avec notre amie Corinne... Détente à Manora…

Nous partons à dix heures trente pour Genève. Le temps est maussade et des gouttes de pluie s’échappent des nuages. Nous arrivons au parking Ansermet à onze heures quarante cinq. Le ciel est partiellement bleu. Nous aidons une grande et belle jeune fille noire avec d’élégantes tresses qui peine à payer son stationnement. Elle s’est trompée de parking. Nous la pilotons à celui de l’Uni Mail à une courte distance. Nous traversons la plaine de Plainpalais où le marché aux puces bat son plein. Nous déjeunons à midi au Sunset avec Corinne, une amie de longue date très chère à nos cœurs. Avant d’entrer, nous voyons dans la vitrine de l’attrayante librairie « Galerie Atmosphère » tenue par Claire Renaud, qui jouxte le restaurant, le livre «  Manuel d'exil : Comment réussir son exil en trente-cinq leçons » de Velibor Čolić. Renato nous accueille et nous informe que c’est probablement notre dernier repas dans son restaurant. Après trente-deux ans d’activité, il va bientôt céder son affaire. Nous sommes des clients fidèles depuis plus de vingt ans. Patrick et Corinne choisissent une galette carotte-sarrasin. J’opte pour un poivron farci au quinoa. Un jus carotte-pomme-gingembre accompagne les mets. Renato nous prend en photo. Nous bavardons agréablement. Nous parlons aussi de l’actualité. Deux cafés terminent le repas. Nous payons l’addition et nous saluons Renato en lui souhaitant le meilleur et en lui disant que nous sommes désireux de garder le contact par mail. Nous embrassons notre amie en lui souhaitant un bel après-midi. Nous nous rendons chez Manora où nous dégustons une tartelette au chocolat en dessert. Patrick sirote un thé Earl Grey. J’ajoute une tartelette à la noix de coco. Je sirote leur fameux thé vert à la menthe servi par une dame qui va prendre sa retraite à la fin juin. Elle nous sert depuis quinze ans, depuis son entrée chez Manora. La décoration de la salle a changé avec un côté « plage » au niveau de certaines tables. Je prends quelques photos. Nous regardons des livres à la Fnac située à côté de la cafétéria. Nous découvrons ensuite l’iPhone 14, avec un téraoctet de mémoire vive, que American Express va m’offrir prochainement avec nos points rewards. Nous nous rendons par les escaliers mécaniques au rayon chocolat du rez-de-chaussée Rousseau. La couleur est présente à tous les étages. L’offre promotionnelle concerne la prochaine fête des mères en Suisse. Nous allons ensuite au Meg, le Musée d'ethnographie de Genève, pour recevoir des infos sur la nouvelle exposition commencée la semaine dernière. Clémence nous accueille très cordialement à quinze heures. L’emplacement du comptoir de l’accueil a changé. Le livre concernant l’exposition sortira en juillet. Notre dernière venue remonte à 2019 où nous avions été conquis par l’exposition « La fabrique des rêves ». Clémence nous invite vivement à revenir lors de notre prochaine venue à Genève ; l’exposition se prolongera jusqu’à l’année prochaine. Nous quittons le parking avant seize heures après avoir payé huit francs. En route, en direction de Vallard, je vois une affiche qui attire mon attention. Le musée Barbier-Mueller invite à découvrir l’exposition « Pensées invisibles ». Je réponds à un sms de ma sœur Thérèse, en escale à Cadix en Espagne, avec qui nous allons déjeuner le jeudi 18 mai au restaurant Granny Smith à Annecy. J’écris la narration du jour dans les notes durant le trajet. Nous passons par Reignier pour rejoindre Annecy. Nous arrivons à destination vers dix-sept heures…







Pensée du jour

 Cultiver l’amitié comme mode de vie est une pratique existentielle traversée, comme toutes les démarches utopiques, par une aspiration au dehors – à un dehors des formes normatives de la vie en société.

Geoffroy de Lagasnerie
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mardi 9 mai 2023

Christian Bobin

« S’émerveiller, c’est ne jamais s’habituer. »

Pensée du jour

 Dans le Blanc sans mémoire, l’espace règne seul. L’Histoire n’imprime pas de trace, l’homme n’écrit rien. C’est la patrie du vide « que la blancheur défend2 ».

Sylvain Tesson
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lundi 8 mai 2023

Déjeuner chez Granny Smith avec notre amie Alice et après-midi ensemble à la fête du reblochon, au bord du lac et chez Giulia aux Nouvelles Galeries…

 














Pensée du jour

 L’ami n’est pas un autre, et ce qui est aimé en lui n’est pas une autre personne. Ce qui est éprouvé à travers l’amitié serait plutôt le sentiment d’un même divisé, la sensation de quelque chose qui englobe les deux êtres, qui le partagent à travers leur relation

Geoffroy de Lagasnerie
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dimanche 7 mai 2023

Beauté créative de Gerard Nazunov...

 « Voyage astral parmi les étoiles dans la lumière et les couleurs de la vie. »


Dix arguments poétiques contre la violence policière envers un citoyen...

 

« Le Héros aux mille et un visages » de Joseph Campbell...

 « La fonction principale de la mythologie et du rite a toujours été de fournir à l'esprit humain les symboles qui lui permettent d'aller de l'avant et l'aident à faire face à ses fantasmes qui le freinent sans cesse. »

Pensée du jour

 L’esprit oublie vite les souffrances du corps. C’est le ressort de la vie : effacer et recommencer. La volonté est un fauve. Elle réclame sa part de viande : on rêve à un nouveau départ, aussitôt goûté le repos. Quand l’expérience commence à vous dissuader de repartir, c’est que vous avez vieilli.

Sylvain Tesson
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samedi 6 mai 2023

« Le Héros aux mille et un visages » de Joseph Campbell...

 « L’inconscient suscite dans l’imagination toutes sortes de fantômes, d’êtres étranges, de terreurs et dimages trompeuses que ce soit en rêve, dans la vie diurne ou en cas de démence. Car sous le sol de la petite maison relativement ordonnée dans laquelle nous vivons et que nous appelons notre conscience, le royaume de l’homme s’enfonce dans les cavernes inconnues d’Aladin ; tout n’y est pas que pierres précieuses ; des djinns dangereux y demeurent aussi : forces psychologiques importunes ou refoulées auxquelles nous ne pensons pas ou que nous navons pas osé intégrer à notre vie. Nous pouvons continuer à les ignorer, mais il peut arriver, au contraire, qu’une parole inattendue, une odeur de campagne, la saveur d’une tasse de thé ou léclair dun regard déclenchent un ressort magique et provoquent, dans notre cerveau, l’apparition des dangereux messagers. Ils sont dangereux parce qu’ils menacent l’édifice de sécurité à lintérieur duquel nous nous sommes retranchés, nous et notre famille. Mais ils exercent aussi un charme ensorcelant, car ils sont porteurs des clefs qui ouvrent tout le royaume de l’aventure, désirée et redoutée tout ensemble, de la découverte de soi. Destruction du monde que nous avons construit et dans lequel nous vivons, et de nous dans ce monde ; mais ensuite reconstruction merveilleuse d’une vie plus audacieuse, plus pure, plus vaste et pleinement humaine : tels sont l’attrait, l’espoir et l’effroi que suscitent ces inquiétants visiteurs nocturnes, venus du royaume mythologique que nous portons en nous. »

Pensée du jour

 

 Être représentatif signifie ici être à l’écoute de certains besoins spécifiques de la société et, en même temps, redonner toute leur place en droit et en dignité aux plus invisibles de ses membres.

Pierre Rosanvallon

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vendredi 5 mai 2023

Pensée du jour

 Dans un registre voisin, d’autres enquêtes ont souligné que les citoyens faisaient nettement plus confiance aux associations qu’aux partis politiques pour proposer des solutions en faveur de l’intérêt général.

Pierre Rosanvallon
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jeudi 4 mai 2023

Goûter d’anniversaire au Péché Mignon…

 Nous sortons de l'appartement vers quinze heures trente. Le ciel est bleu, le soleil brille et la température est douce. Nous longeons le lac pour aller vivre des instants de fête au « Péché Mignon » dans la Jean-Jacques Rousseau. Une jeune fille nous accueille ; Gouana et Sabrina sont absentes. Patrick choisit une part de tarte aux abricots et un thé Earl Grey. J’opte pour une forêt noire avec un chocolat chaud à 70% de cacao agrémenté de cannelle. Les minutes se dispersent en de plaisantes rêveries. Une fois dans la rue, nous entrons à quelques pas dans la Librairie « Le Vieil Annecy » où nous achetons le recueil de poésie « Gravitations » de Jules Supervielle. Nous flânons dans la vieille ville. Dans le square Bernard Bosson, nous déposons dans la boîte à lire, le roman « Entremonde » de Neil Gaiman et Michael Reaves… et nous prenons le livre « Aimer, perdre, grandir » de Jean Monbourquette. Nous revenons tranquillement chez nous en prenant notre temps…