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samedi 23 septembre 2023

Pensées Libres...

 Cette phrase, ou des variantes, m’interpelle quand je la lis de temps à autre dans certains romans : « La vie est ainsi : c’est seulement quand elle vous quitte qu’on réalise ce qu’elle valait. Trop tard. »

Qui a entendu un mourant prononcer une telle affirmation ?

lundi 11 septembre 2023

Pensées libres...

    Nous effectuons des courses chez BioFrais à Annecy dans l’enceinte des Nouvelles Galeries. Une dame âgée, après nous, pose sur le tapis roulant : une salade, un pain, un jus de fruit et une autre petite bouteille ; s’agît-il de son prochain repas ? À la caisse, elle met un masque noir ! Qu’a-t-elle compris de la crise covid ? Elle subit sans s’en rendre compte les séquelles politiques de la fausse crise sanitaire. Je la sens un peu perdue, hésitante sur son chemin de vie. Je lui aurais bien offert notre livre à quatre mains « Chronique d’un confinement », mais aurait-elle ouvert les yeux sur la réalité ? Les politiques, les médias et les grandes entreprises financières et commerciales liés à la crise ont jeté un voile de ténèbres sur bien des personnes telles des radiations nocives qui mettront bien des mois, voire des années à disparaître…

vendredi 3 février 2023

Pensées libres...

 Voleur de temps

Avant-hier, sur Internet, affairé sur notre compte bancaire, exaspéré par la durée de connexion trop courte, programmée par un informaticien probablement paranoïaque, je rouspétais sur ce vol de temps, contraint de me reconnecter plusieurs fois de suite. Le monde de la banque a bien changé depuis que je suis client. Auparavant, la notion de service voulait dire quelque chose. Mon banquier attitré s’occupait de tout. Il suffisait d’un appel téléphonique sur sa ligne directe pour les opérations courantes ou d’un passage à son bureau pour celles plus spécifiques, pour que mes demandes soient exécutées simplement, sans prise de tête. Nul besoin de codes de sécurité pour obtenir satisfaction. Les demandes de virements ponctuels ou permanents, les retraits au guichet, les chèques à encaisser déposés dans la boîte extérieure de la banque, tout cela étaient de son ressort.

Aujourd’hui, la ligne téléphonique directe est devenue rare avec mon banquier qui, progressivement, est devenu un commercial, ignorant souvent le métier de la banque. Des chicanes ont été mises en place pour ralentir le processus de contact avec le banquier, de moins en moins direct. Outre les minutes d’attente au téléphone, les synthétiseurs vocaux impersonnels sont programmés pour compliquer les choses au lieu de les simplifier. Les automates ont pris en charge les opérations effectuées auparavant par le banquier. Le summum, actuel, est atteint avec les nouvelles technologies liées au site Web de la banque ; les opérations bancaires courantes ayant été supprimées au guichet. La gangrène de la sécurité et de la supposée protection des données s’est propagée partout avec l’ajout d’applications mobiles, de logiciels contenant un programme téléchargeable autonome conçu pour s’exécuter sur un terminal mobile comme un smartphone ou une tablette tactile noyés dans les codes secrets, les codes de confirmation à répétition, les directives européennes qui intensifient les contrôles de connexion à outrance, sans fondements réels.

Les minutes perdues par-ci par-là s’additionnent démesurément. Attendre une validation, faire face aux interruptions diverses de connexion, subir le bon vouloir des directives injustifiées, est devenu le lot quotidien de la majorité de beaucoup d’entre nous.

Tout cela réclame du temps, demande de prévoir un créneau suffisamment long, exige de posséder un ordinateur ou une tablette numérique, un smartphone, ce qui n’est pas le cas de tout le monde (bonjour la discrimination !) et une indispensable connexion Internet, efficace, ce qui n’est pas toujours le cas quand on voyage, comme Patrick et moi. Toutes ces opérations interminables sont sources de stress, de tension, de mécontentement et de frustration. Il faut subir pour parvenir à ses fins avec persévérance… et calme de préférence. Pour payer une facture par virement, il faut s’authentifier sur le site web de la banque, saisir l’iban du destinataire. Pour ce faire, il faut se munir de sa carte personnelle quadrillée de nombres à quatre chiffres, entrer le code demandé, activer l’application bancaire du smartphone, effectuer à plusieurs reprises des confirmations codées temporaires, envoyer un courriel au conseiller pour lui demander de valider le virement soumis à la banque quand le montant dépasse un certain seuil, de plus en plus bas. Le monde de la banque est un monde de voleurs de temps auquel il est difficile d’échapper.

Dernièrement, une information de ma banque, pour les quelques opérations encore réalisables au guichet, me rappelait que depuis le 31 août dernier, les opérations au guichet sans rendez-vous ne sont traitées que le matin.

La notion de service est devenue résiduelle. Le client fait tout, le banquier a disparu et le conseiller fait de son mieux quand il n’est pas en stage. La banque a perdu la conscience du temps. Il y a un transfert de compétences, inimaginable auparavant dans les beaux jours de la notion de service qui est devenue une laissé-pour-compte…

mardi 31 janvier 2023

Pensées libres...

 Une endophasie perturbatrice

    Lors de la promenade quotidienne, Patrick et moi sommes passés hier devant un monsieur qui demande l’aumône, assis sur les marches d’une église d’une rue piétonne du centre-ville. Âgé, les vêtements élimés, la silhouette décharnée, il mange lentement, tête baissée, des aliments présents dans un petit récipient en plastique. Je le vois régulièrement au même endroit, assis sur la même marche. Parfois, son regard scrute les passants, parfois ses pensées l’ont emmené ailleurs. J’ignore tout de sa vie. Dans une endophasie perturbatrice et un questionnement libre, je transpose dans l’imaginaire sa vie à la mienne, comme si j’étais à sa place.

    Dans ce soliloque mental affectif focalisé sur le manque, incommodé par le froid, je me demande comment faire pour me rendre dans un pays chaud, à Tahiti par exemple où la température est douce toute l’année. Privé de smartphone, de connexion Internet, il m’est irréalisable de contacter une personne de ma connaissance, car les annuaires et les cabines téléphoniques ont disparu. Les chiffres se bousculent dans ma tête, il y a trop longtemps que je suis dans la rue, la mémoire a stocké les données. Si je me rends au port, comment vais-je embarquer sur un bateau sans argent ? La bienveillance se fait rare. Sans toit fixe sur la tête, il m’est malaisé de donner une image de moi qui soit avenante et sociable. Sans revenus fixes, il m’est aléatoire de faire des projets, je vis au jour le jour pour survivre. La joie d’être est tamisée par le fonctionnement de notre société qui vit à cent à l’heure, privée du temps nécessaire pour voir celui qu’elle a oublié sur le chemin de la vie. Les personnes qui passent devant moi sont, pour la plupart, déjà dans leur futur, souvent affairées sur leur smartphone, les pensées ailleurs, le pas pressé. L’autre, l’indigent, est absent de leur vision. L’agora a disparu depuis bien longtemps et il m’est difficile de nouer un contact avec une personne qui serait disponible à l’instant présent. Les espaces publics se réduisent, les contrôles augmentent, les interdits se multiplient. Sans papier d’identité, il m’est quasi impossible de passer les frontières. Parfois, mon apparence attire les critiques défavorables et les réflexions désobligeantes. Les conclusions hâtives, les idées reçues, les jugements à l’emporte-pièce émis dans l'ignorance de ma réalité sont un frein à l'aide que je pourrais recevoir. Les passants ignorent tout de mon passé, de mon chemin de vie. Les effets pervers de la télévision et des médias, les peurs véhiculées sans cesse pour paralyser les actions novatrices et standardiser le comportement de tout un chacun, la frustration engendrée par les contraintes sécuritaires, sont nuisibles pour celle ou celui qui voudrait me tendre la main. Devant le trop-plein des entraves imposées par les pouvoirs publics, il est plus facile de se défouler en jugeant les autres. Comment ne pas baisser les bras et trouver les ressources qui me permettraient de vivre autrement, de voyager, sans être un laisser pour compte alors que ma créativité est bâillonnée depuis bien trop longtemps ? L’engrenage qui m’a conduit dans la rue et a fait basculer mon existence pourrait me broyer à nouveau devant la pression de la société sans cesse plus prégnante, source de bien des dysfonctionnements, et qui apparaît comme irréversible…

mardi 27 décembre 2022

Pensées libres...

Lors de notre séjour à Barcelone pour Noël, nous étions le premier jour dans un ascenseur du magasin Primark qui nous emportait au rayon homme dans les étages supérieurs. Deux poussettes étaient entourées par les adultes. Le bébé fillette, à côté de moi, remuait dans sa poussette pour regarder les visages des grandes personnes. La souplesse de son cou lui offrait une vision panoramique. Elle souriait, aux anges dans ses découvertes. Les adultes, de leur côté, s’épuisaient à éviter de croiser le regard des autres personnes, fixaient un point invisible. Ils semblaient mal à l’aise. La fillette était encore libre de tout conditionnement...


vendredi 23 décembre 2022

Pensées libres...

 Quand je vois les magnifiques levers de soleil à Cap Salou, quand je pense que je suis à bord du vaisseau Terre qui voyage à trente kilomètres par seconde autour de l’astre solaire, quand je pense que le Soleil tourne sur lui-même tout comme la Terre, je vois avec émotion la magie de la Vie qui coordonne tout cela pour offrir des levers et des couchers de Soleil différents et enchanteurs depuis des millénaires et plus encore…

mardi 20 décembre 2022

Pensées libres...

 Hier soir, Patrick et moi regardions les deux derniers épisodes de la série Disney « Super Noël » [The Santa Clauses] où la magie de Noël fut un baume dans les dysfonctionnements sociétaux actuels nés du fait que nombre d’êtres humains vivent dans le déni de la mort alors qu’elle s’annonce pour tout un chacun comme la plus grande aventure de son voyage sur Terre. Leur vision du monde est tronquée par leurs peurs psychologiques entretenues savamment par les médias et les gouvernants. Ils ont tellement peur qu’ils en oublient de vivre.

mercredi 14 décembre 2022

Pensées libres...

 Emil Cioran écrit dans son livre « De l’inconvenant d’être né » : « L’antidote de l’ennui est la peur. Il faut que le remède soit pire que le mal ».  Il faut croire que durant des dernières années de crise politico-sanitaire nombre d’êtres humains devaient s’ennuyer sur Terre. Le remède a été désastreux, puisque rien n’a changé depuis un retour à une « normalité » de plus en plus contraignante et coercitive, à une pression sociétale toujours grandissante ciblée sur les plus pauvres et les plus faibles, dans une totale illusion de sécurité, engendrant une auto-restriction pernicieuse. Cette situation passée les a-t-elle fait réfléchir à leur vie, à leurs priorités, à leurs rêves, aux choix qui pourraient chasser l’ennui et accueillir la richesse de la vie sur Terre, incroyablement diversifiée et abondante, probablement offerte pour un voyage humain sur Terre sans ennui, ni routine.

 Avancer sur le chemin de la vie sans avoir besoin d‘une chose avant de la posséder ouvrirai bien des portes de sortie à nombre de personnes prisonnières d’une société moralisatrice et culpabilisante, pétrie de préjugés, oppressante et excluante, entachée de l’hubris des dirigeants sans foi ni loi, sclérosée par leur hypocrisie ?

dimanche 11 décembre 2022

La Petite Nemo et le Monde des rêves... Pensées libres...


Je viens de regarder le  film « La petite Nemo et le monde des rêves ». Revenu dans la « réalité », je me dis que le fonctionnement de nos sociétés anesthésie les rêves, les émotions spontanées, nourrit les peurs psychologiques, ruine la vie de bien des gens dans un non-sens effréné en oubliant que chaque être humain est en voyage temporaire sur une Terre d’abondance, riche de paysages magnifiques, de magie, de beauté, libre de la routine imposée par le travail, la propriété, la sécurité illusoire qui nuisent à l’épanouissement dans des contraintes administratives et autres de plus en plus pernicieuses. Le monde onirique diurne subit les ravages de nos sociétés où les êtres humains échouent sur les rivages de la folie, de l’hubris, de la sécheresse de cœur des escouades de dirigeants qui se croient supérieurs et omniscients en prétendant tout savoir.

samedi 10 décembre 2022

Pensées libres...

 Ce matin, en admirant avec émotion la beauté créative d’un chou romanesco, avant de préparer mon repas, je me dis que c’est une invitation à faire pleine confiance en la Nature, c’est un antidote aux peurs irraisonnées véhiculées par nos sociétés malades de méfiance.