dimanche 23 février 2020

Carnaval d’Almería sous le ciel d’azur...

La Cuore est garée au parking du port vers dix heures trente. Nous marchons sur la Rambla. Nous traversons le Mercado Medieval par deux fois en revenant sur nos pas pour tenter de trouver le parcours de la parade. Nous surprenons les chars sur la calle Reina Regente qui attendent leurs saltimbanques d'un jour. Je les prends en photo. Nous suivons le paseo de Almería, nous entrons dans l’Oficina Municipal de Turismo où un fascicule sur le carnaval nous indique le parcours du défilé et l’horaire de départ à midi. Nous emportons un plan de la ville et de l’Andalousie qui indique les points d’intérêts à découvrir. Nous poursuivons sur le paseo, nous croisons des Espagnols grimés pour le carnaval, nous faisons demi-tour au niveau de la Dulce Alianza pour redescendre le paseo sur le trottoir opposé. Nous nous arrêtons au niveau du café Parrilla Pasaje où je m’assois sur le bord du trottoir pour attendre le défilé. Le figuier de la baie de Moreton à la ramure majestueuse s'offrira en arrière-plan sur les photos que je vais prendre. Vers midi vingt, le défilé arrive avec son cortège de musiciens et de figurants déguisés. Les magnifiques costumes brésiliens aux plumes colorées, sophistiqués et inventifs, éblouissent les regards. Des enfants métamorphosés en méduses, rose, mauve et bleu, fabriqués avec un parapluie de tête d’où ruisselle une multitude de rubans aux formes variées, virevoltent pour leur plus grand plaisir. Les chars, animés cette fois, où nombre d’enfants ont pris place, défilent devant nous. Une possible Mary Poppins, un parapluie bleu marine ouvert dans une main et un sac de voyage dans l’autre qui ressemble à l’original, escortée d’un Bert au féminin, déjà photographiées à l’entrée du Mercado Medieval, prennent la pose pour les spectateurs. Les chars se succèdent dont celui de Peter Pan, de Ben & Holly’s, d’Harry Potter, de la Belle et la Bête, de Toy Story et de Pinocchio. Les enfants lancent avec joie des confettis et des serpentins colorés. Le Chapelier fou, échappé du Pays des Merveilles, dépose des confettis sur la tête du bambin installé dans une poussette à côté de moi. Des soldats en carte à jouer, venus également du même pays, apparaissent de temps à autre dans le défilé. Je photographie un soldat de la Reine de Cœur muni d’une lance avec le bout en forme de cœur. Le défilé se termine un peu avant treize heures. Nous allons déjeuner à la Dulce Alianza. Après le repas, nous suivons la calle Obispo Orberá pour joindre la Rambla. Je vois en chemin une affiche qui vante la playa de los Muertos située à Carboneras, à une heure de route de chez nous. Dans le Mercado Medieval, nous achetons à une jeune dame souriante un fromage de chèvre de la fromagerie Facendera située à Robles de la Valcueva dans les montagnes de León. Plus avant, mon regard est captivé par un étal d’épices à la diversité digne des richesses d’une caverne d’Ali Baba...




















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