Nous partons au centre-ville avec la carte donnée
par Alba à la réception de l'hôtel. Nous nous attardons à l’entrée de la calle Marqués de Larios
décorée d’immenses arches isabelles dotées de soleils et de grandes feuilles dorées.
Nous regardons l’impressionnant « Teatro Romano » situé au pied de l’imposante
Alcazabilla, la forteresse bâtie par la Taifa des Hammudites au onzième siècle.
Nous
entrons après treize heures trente au restaurant « El Vegetariano de la
Alcazabilla » sur la calle Pozo del Rey pour déjeuner. La salle aux murs
jaunes soleil et au plafond bleu marine étoilé dévoile une attrayante et foisonnante
décoration hétéroclite. Nous savourons chacun une moussaka. Je pense avec
émotion à feu notre amie Lena qui faisait de succulentes moussakas chez elle à
Athènes.
Après
le repas, nous découvrons le Mirador de la Alcazaba qui offre une vue dégagée
sur les alentours. Nous suivons ensuite durant une trentaine de minutes une
ancienne route ombragée fermée aux voitures qui serpente autour des monts. Je pose ma paume sur le tronc d'un superbe eucalyptus en mue. Nous
dépassons une dame avec un gros chien dont le poil long le fait ressembler à
une grosse peluche. Nous atteignons le Parador de Málaga Gibralfaro… et ensuite
le Castillo de Gibralfaro dont l’entrée est gratuite tous les dimanches après
quatorze heures. Nous nous promenons sur le site. A un moment donné, je
reconnais les remparts sur lesquels nous évoluons. Nous sommes déjà venus au Castillo au début du mois de février 2008 lors d’une escale à bord du navire
Orchestra de la compagnie Msc. Un beau jeune à la musculature tout en galbes, en
short noir seyant, une courte barbe taillée avec recherche, chemine à nos côtés.
Il est sûr de sa beauté et de son charme. Dans le paysage, vers les quais, dans
le secteur des arènes, nous voyons le cube colorée du Centre Pompidou de Málaga
inauguré en mars 2015. Après une soixantaine de minutes passées sur le site,
nous redescendons par les allées touristiques empierrées où nombre de
promeneurs se croisent.
Plus tard, à l’angle de la calle Atarazanas et de la calle Pastora, nous entrons pour des
instants de détente gourmande chez « La Canasta » devant le Mercado
Central de Atarazanas. Laura s’occupe de nous. Elle nous apporte deux
manzanillas au citron, une dulce Pio Nono pour Patrick et une tranche de brownie
américain aux noix. L’infusion est aromatique et les douceurs succulentes. Nous
retournons ensuite tranquillement à l’hôtel. Proche de notre destination, nous admirons la tour du Museo
de la Cofradía de la Esperanza...
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