mardi 18 février 2020

Lundi 17 février 2020, nous partons à la rencontre de Thérèse qui nous attend à dix heures trente à l’entrée de la calle Marqués de Larios aux arches dorées. Après une étreinte à trois et des bisous, nous allons nous promener vers le port. Nous marchons au soleil sous une vague blanche gigantesque, une canopée fantastique, qui coiffe la promenade de la Palmeral de las sorpresas, inaugurée en 2011. Nous atteignons le Centre Pompidou facilement reconnaissable avec son cube multicolore. Nous flânons sur le paseo del Muelle Uno. Nous entrons dans le magasin Ale-Hop pour des instants ludiques. Nous nous amusons avec une peluche rouge au cou de girafe qui répète tout ce qu’on lui dit. Tout une gamme de peluches interactives se dévoile. Thérèse craque pour perroquet bleu ciel au bec jaune. J’achète un « filtro te sikicona amarillo ». Seito, un jeune homme barbu, nous accueille à la caisse après onze heures. Nous dépassons La Farola,  le phare de Málaga, et nous continuons sur la jetée où les paquebots de croisières viennent s’amarrer. Le paquebot Mein Schiff 4 se remarque ; demain il sera à Lisbonne au Portugal. Nous revenons sur nos pas. La promenade carrelée montre des carreaux ocre et gris. Le ciel est d’azur et la température estivale. Parfois, le souffle du vent nous rappelle que nous sommes encore en hiver. Nous nous approchons de la mer. Des perruches vertes picorent sur l’herbe. Thérèse trouve quelques beaux cailloux sur la plage. Elle touche l’eau qui est tiède. Des personnes se baignent. Des palmiers nous escortent tout au long de la balade. Après une pause au Centre Pompidou, vers lequel Thérèse glisse dans une boîte aux lettres deux cartes postales, dont une pour Lucienne que Patrick et moi avons signé, nous prenons la direction du centre-ville où nous nous promenons avant le repas. Nous entrons dans un magasin Stradivarius. Plus avant, Patrick prend une troisième photo de nous deux, devant une fresque au superbe visage féminin. Arrivés à destination, nous nous asseyons sur un banc près du restaurant où nous allons déjeuner. Thérèse nous parle de l’Imoto Seitaï. Elle termine une seconde année d’apprentissage et envisage d’aller au Japon au mois de mai l’année prochaine. Elle nous a offert un livre du professeur Kuniaki Imoto ainsi qu’une serviette vert clair pour des compresses chaudes et froides. Au restaurant « El Vegetariano de la Alcazabilla » sur la calle Pozo del Rey, Patrick et moi optons pour des Setas a la plancha con sal ahumada et pour une paella vegetariana. Thérèse choisit des croquetas mixtas de espinacas y calabacín, servies avec trois accompagnements. Du pain chaud toasté à l’huile est servi avec deux purées différentes, genre houmous. Nous bavardons agréablement durant le repas. Je sirote une camomille. Après environ deux heures de bien-être convivial et chaleureux, nous prenons tranquillement la direction de notre hôtel. Nous effectuons une courte halte au Mercado Central de Atarazanas où nous admirons une superbe fresque mauresque sur une façade en arc de fer à cheval. La majorité des comptoirs sont fermés après l’animation matinale. Thérèse nous accompagne vers notre hôtel avant d'aller visiter le magasin El Corte Inglés situé à côté du Novotel. Nous nous séparons avec émotion. Nous nous faisons des signes de la main à distance en nous éloignant.
             Les seize heures passent. Nous roulons sur l’Autovía del Mediterráneo. A dix-sept heures, nous traversons le Viaducto del valle del río Guadalfeo. Après cent vingts kilomètres, nous nous arrêtons à Castell de ferro pour prendre de l’essence. Patrick prend le volant et roule les quatre-vingt kilomètres restant jusqu’à chez nous. Des serres immenses se dévoilent tout au long des quelque deux cents kilomètres du trajet. Souvent, elles tapissent le paysage et le panorama est impressionnant. Des surfaces immenses blanches, aux formes variées et majoritairement plates, se succèdent dans un impressionnant spectacle. Nous arrivons à Aguadulce après dix-huit heures...



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