Lundi 17 février 2020, nous partons
à la rencontre de Thérèse qui nous attend à dix heures trente à l’entrée de la calle
Marqués de Larios aux arches dorées. Après une étreinte à trois et des bisous, nous allons
nous promener vers le port. Nous marchons au soleil sous une vague blanche gigantesque,
une canopée fantastique, qui coiffe la promenade de la Palmeral de las
sorpresas, inaugurée en 2011. Nous atteignons le Centre Pompidou facilement
reconnaissable avec son cube multicolore. Nous flânons sur le paseo del Muelle
Uno. Nous entrons dans le magasin Ale-Hop pour des instants ludiques. Nous nous
amusons avec une peluche rouge au cou de girafe qui répète tout ce qu’on lui
dit. Tout une gamme de peluches interactives se dévoile. Thérèse craque pour
perroquet bleu ciel au bec jaune. J’achète un « filtro te
sikicona amarillo ». Seito,
un jeune homme barbu, nous accueille à la caisse après onze heures. Nous dépassons La
Farola, le phare de Málaga, et nous
continuons sur la jetée où les paquebots de croisières viennent s’amarrer. Le
paquebot Mein Schiff 4 se remarque ; demain il sera à Lisbonne au Portugal.
Nous revenons sur nos pas. La promenade carrelée montre des carreaux ocre et
gris. Le ciel est d’azur et la température estivale. Parfois, le souffle du
vent nous rappelle que nous sommes encore en hiver. Nous nous approchons de la
mer. Des perruches vertes picorent sur l’herbe. Thérèse trouve quelques beaux
cailloux sur la plage. Elle touche l’eau qui est
tiède. Des personnes se baignent. Des palmiers nous escortent tout au long de la balade. Après une pause
au Centre Pompidou, vers lequel Thérèse glisse dans une boîte aux lettres deux
cartes postales, dont une pour Lucienne que Patrick et moi avons signé, nous
prenons la direction du centre-ville où nous nous promenons avant le repas. Nous
entrons dans un magasin Stradivarius. Plus avant, Patrick prend une troisième
photo de nous deux, devant une fresque au superbe visage féminin. Arrivés à
destination, nous nous asseyons sur un banc près du restaurant où nous allons
déjeuner. Thérèse nous parle de l’Imoto Seitaï. Elle termine une seconde année
d’apprentissage et envisage d’aller au Japon au mois de mai l’année prochaine. Elle nous a offert un livre du professeur
Kuniaki Imoto ainsi qu’une serviette vert clair pour des compresses chaudes et
froides. Au restaurant « El Vegetariano de la Alcazabilla » sur la calle Pozo del Rey, Patrick et moi optons pour des Setas a la plancha
con sal ahumada et pour une paella vegetariana. Thérèse choisit des croquetas
mixtas de espinacas y calabacín, servies avec trois accompagnements. Du pain
chaud toasté à l’huile est servi avec deux purées différentes, genre houmous. Nous
bavardons agréablement durant le repas. Je sirote une camomille. Après environ
deux heures de bien-être convivial et chaleureux, nous prenons tranquillement
la direction de notre hôtel. Nous effectuons une courte halte au Mercado
Central de Atarazanas où nous admirons une superbe fresque mauresque sur une façade en arc de fer à cheval. La
majorité des comptoirs sont fermés après l’animation matinale. Thérèse nous
accompagne vers notre hôtel avant d'aller visiter le magasin El Corte Inglés situé à
côté du Novotel. Nous nous séparons avec émotion. Nous nous faisons des signes
de la main à distance en nous éloignant.
Les seize heures passent. Nous roulons sur l’Autovía
del Mediterráneo. A dix-sept heures, nous traversons le Viaducto del valle del
río Guadalfeo. Après cent vingts kilomètres, nous nous arrêtons à Castell de ferro pour prendre de l’essence. Patrick prend le volant et roule les quatre-vingt kilomètres restant
jusqu’à chez nous. Des serres immenses se dévoilent tout au long des quelque
deux cents kilomètres du trajet. Souvent, elles tapissent le paysage et le
panorama est impressionnant. Des surfaces immenses blanches, aux formes variées
et majoritairement plates, se succèdent dans un impressionnant spectacle. Nous
arrivons à Aguadulce après dix-huit heures...
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