Après le déjeuner nous allons nous promener dans la Reserva Natural do Sopal, la réserve naturelle du marais maritime de Castro Marim et Vila Real de Santo António où nous nous sommes déjà promenés le samedi 29 août 2020 au cœur des marais salants. Le soleil brille, le ciel est grand bleu pour cette journée estivale. Proche de la nationale 122, où la voiture est garée le long de la route, nous découvrons deux bâtisses en ruines construites à côté des marais. La plus éloignée de la route faisait partie d’un vaste domaine comme en témoignent d’autres vestiges dont une sorte de mégalithe qui faisait probablement partie d’un gros mur porteur. Le mouvement de la vie nous montre ce qui reste d’anciennes constructions qui, voici fort longtemps, connurent un essor riche d’activités à leur apogée avant de tomber dans l’oubli après la mort des occupants et de leurs descendants. Tout est éphémère, les politiciens devraient en prendre conscience, cela tamiserait la folie de leur ego pour le bien-être des populations complètement occulté cette année. Plus avant sur le chemin de terre rouge, parsemé de temps à autre de grosses flaques remplies d’eau de pluie, nous voyons un observatoire dans un cabanon en bois construit sur pilotis qui offre de s’attarder pour détailler la flore et la faune des marais. Nous grimpons la passerelle, nous admirons le paysage et nous prenons des photos. Le chemin parc est bordé à droite par des étendues d’eau et à gauche par d’immenses champs dont certains sont cultivés. Un homme sur un vieux tracteur bruyant casse les mottes de terre d’une immense plantation. Des champs tapissés d’un épais manteau de luzerne sont plantés d'arbres en alignement à perte de vue dont la nature nous est inconnue. Avant d’atteindre le panneau d’information où nous avions rebroussé chemin le samedi 29 août, nous voyons des familles de chèvres qui broutent distraitement sur un vaste terrain pentu et quelque peu désertique. Les sonorités de leurs grelots accompagnent les constants mouvements de leur tête. Patrick prend des photos avec le zoom de son Olympus. Un volatile dans un marais becquette pour chercher de la nourriture ; les insectes doivent être nombreux. Nous revenons sur nos pas. Nous arrivons à la voiture après deux heures de marche. Proche de la Cuore, le long de la piste cyclable verte, une femme au corps de métal ajouré et à la longue chevelure, assise sur la selle de son vélo, un bonnet du père Noël sur la tête, se repose en profitant du paysage. En revenant à Vila Nova de Cacela, nous passons au village de São Bartolomeu pour l’achat de douceurs à la Panificação Veia & Calados ; elle est fermée. De retour chez nous, je m’installe sur la méridienne pour continuer la lecture de la biographie de Salvador Dalí achetée à Figueres...
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