Limiter les interactions humaines va à l’encontre de la nature fondamentale de l’être humain. Développer la technologie à outrance fera reculer l’évolution des consciences, car l’autre est nécessaire à l’épanouissement de chacun. Remplacer la réalité par le virtuel est un danger pour l’humanité. Les conséquences économiques de la situation liée au coronavirus vont probablement entraîner une autre façon de se déplacer et de voyager ; souhaitons que la phobie de la sécurité s’estompe avec le temps. Devant l’évolution constante des restrictions, avec le télétravail, la mobilité des gens risque de s’accentuer au grand dam des politiciens qui n’ont pas encore réalisé qu’ils ne pourront plus les contrôler. La flexibilité va se trouver au cœur des préoccupations et le « nomadisme » a des chances de renaître au profit des nouvelles destinations où la foule sera certainement évitée. Des gens, encore soumis à leurs peurs, vont probablement éviter d’utiliser l’avion et les transports en commun pour limiter leurs contacts avec les autres. L’usage de la voiture de location ou du véhicule personnel sera sûrement favorisé pour se déplacer pour joindre les destinations. Les années à venir seront probablement propices aux road trips. Dans un contexte où les restrictions ne cessent d’évoluer, la liste des impacts de la dictature sanitaire est loin d’être terminée, car l’inventivité va sûrement se développer… L’envie d’évasion et d’escapades a été séquestrée, elle risque de déployer des trésors de créativité pour pouvoir à nouveau s’exprimer. Des gens voudront « mettre les voiles » pour échapper aux contraintes et pour compenser les opportunités perdues cette année…
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