Le ciel est nuageux et la pluie tombe par intermittence. Patrick lit une lettre de notre ami René, postée le 6 juillet. Il habite avec sa femme Christine à Florence. Il évoque la situation catastrophique en Italie.
Nous partons pour Tavira après le déjeuner. La pluie continue de tomber. Des courses sont effectuées chez Continente. La pluie tombe en trombe sur le centre commercial. Patrick prend le volant. Nous arrivons chez Manuela après quinze heures. Sa belle-fille, maman d’un bébé de deux mois, nous accueille avec Manuela. Elle parle anglais et sert d’interprète avec notre hôtesse. Deux perroquets se dévoilent sur le trajet intérieur de la vaste maison. La cuisine ressemble à une cuisine professionnelle. Manuela nous offre deux douceurs que je teste sur son invitation. Nous bavardons avec la jeune maman. Elle a étudié quatre années en Angleterre, notamment à Cambridge. Elle connaît Fernando Pessoa. Elle nous donne le titre du livre « Os Lusiadas » de Luís de Camões. Manuela, autodidacte en pâtisserie, exerce son art depuis une trentaine d’années. Elle a concocté pour nous des roulés ; les meilleurs que j’ai jamais dégustés. Nous partons après un agréable temps de partage. En sortant, je vois la maman s’approcher de son bébé après un rideau de lamelles et s’extasier devant lui, car il se réveille. Je me dis que l’amour m’a manqué étant enfant. Je prends une photo de la belle maison.
Au retour, nous nous arrêtons au supermarché Pingo Doce avant Tavira. Patricia nous accueille à la caisse. Les dattes Medjool sont absentes de l’offre. Des douceurs à la patate douce font partie de nos emplettes. Les chocolats de Noël sont présents dans le magasin comme chez Continente. Qu’en est-il en France ? Avant d’arriver à Cacela, vers le magasin de cuisine, nous voyons un accident qui semble dû aux fortes pluies et, peut-être, à des pneus lisses, comme Patrick en a déjà vu à plusieurs reprises sur des véhicules. Lors de la pause-détente, je m’insurge devant le vrai et le faux qui circulent dans les informations, sur Internet notamment. La confiance dans l’information est terminée ; il devient impossible de discerner le vrai du faux. La société n’existe plus dit Patrick. Un sociologue avance qu’avec le visage masqué et la distanciation, la société n’existe plus…
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