dimanche 17 janvier 2021

HIer... Plage de Salema...

 Après le déjeuner, nous allons nous promener à la Praia da Salema. Le temps est estival, le soleil brille et le ciel est grand bleu. La plage, nichée le long des falaises sur environ un kilomètre, protégée du souffle du vent, se prélasse au bord de l’océan aux vagues fougueuses. Nous nous promenons d’un bout à l’autre. Un gros rocher tapissé de mousse verte au bord de l’eau s’apparente à un petit plongeoir ; à marée haute, il devient subaquatique tel un sous-marin en plongée privé de périscope. Un escalier en bois coudé escalade une falaise ocre jaune. Un couple, arrivé en même temps que nous, s'ébat avec joie dans l’eau comme deux enfants. Des embarcations colorées aux tailles variées se reposent à la bonne franquette sur le sable. La vie des pêcheurs et des plaisanciers semble se dérouler dans la simplicité sans contraintes ni règlements. Les racines de divers arbustes s’accrochent au bord de la falaise et sur des roches qui paraissent en équilibre. Des strates de roches inclinées millénaires témoignent que le passage de chaque être humain sur Terre est vraiment éphémère. Deux hommes nus, et plus avant une femme nue, profitent des chauds rayons solaires au pied des falaises ; l’emplacement le plus chaud de la plage. L’océan se pare de sillons d’argent sous la caresse du soleil. En revenant sur nos pas, nous constatons que la marée monte lentement ; les vagues qui couvrent nos pas du passé semblent murmurer que nous sommes juste de passage sur le vaisseau Terre. En quittant la plage, nous découvrons les proches alentours. Les commerces ferment à treize heures. Le seul hôtel de Salema, en congé hivernal, rouvrira ses portes en avril. Le rythme de vie est vraiment différent de la Haute-Savoie et de la France en général. La vie prend son temps à l’image des roches qui semblent immobiles à l’échelle humaine. Après ces instants de bien-être, nous retournons à Budens... 














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