jeudi 14 janvier 2021

Promenade à Lagos...

 Nous partons à midi pour Lagos. La Cuore est garée au parking souterrain. Nous marchons tour à tour vers les trois restaurants indiens indiqués sur la carte Google que Patrick a imprimé. Nous déjeunons finalement à la pizzeria Mamma Mia sur la rua Portas de Portugal. Nous nous partageons une mini pizza aux quatre fromages en entrée avant de savourer des lasagnes végétariennes aux légumes superbement présentées dans deux poêlons en terre cuite. Nous nous régalons. De l’eau San Pellegrino accompagne les mets. Les deux pizzaïolos, leur masque oublié sur le menton, discutent ensemble et avec la clientèle, font tourner en l’air la pâte des pizzas avant de les garnir. L’un deux me gratifie d’un beau sourire au cours du repas ; notre table est située juste en face du four de l’autre côté de l’étroite allée de la salle. Une jeune femme, dont la bretelle du sac à main est accrochée sur la chaise à ma droite, est accoudée au comptoir des pizzas où la roulette coupe pizzas fonctionne régulièrement avant leur départ sur les tables ou dans les cartons à emporter. Un jeune couple en emporte une. Après le repas, nous allons à la boulangerie pâtisserie « Padaria Central » sur la rua Primeiro de Maio où nous achetons une brioche à la fenouil et deux parts d’une sorte de roulé à l’amande, une spécialité maison. Nous déposons nos emplettes dans le coffre de la voiture et nous allons nous promener. Nous longeons le canal en direction de l’océan. Une vedette glisse sur l’eau en direction du port de plaisance. Une oiseau blanc se laisse porter par le souffle du vent froid bien présent. Le ciel est grand bleu et le soleil qui brille pallie la froidure de l’air. Nous nous attardons devant le Forte da Ponta da Bandeira qui borde le canal et nous entrons dans la vieille ville en passant sous une arche de l’enceinte fortifiée aux rempart à mâchicoulis de l’ancien Castelo de Lagos. Avant de passer sous l’arche, nous prenons en photo une statue de Gil Eannes, un navigateur et explorateur portugais né à Lagos à la fin du quatorzième siècle. Gil Eanes serait le premier Européen à être parvenu en 1434 au cap Bojador (aujourd'hui cap Boujdour au Sahara occidental). Nous grimpons la rua Miguel Bombarda sans parvenir à trouver une vue qui surplombe la ville. Au hasard des rues suivies, nous arrivons devant un superbe mur peint au bleu dominant ; sur une vitrine une invitation est peinte en blanc pour entrer siroter un chocolat chaud... pour réchauffer l’âme. Nous répondons à cette proposition. Nous entrons chez Mar d'Estórias www.mardestorias.com sur la rua Silva Lopes, un commerce original dont l’espace intérieur a été aménagé de deux niveaux supérieurs. Nous suivons un dédale de marches en pierre et en bois pour accéder à la salle du café. Rui, une jeune femme avenante, nous accueille et nous prépare deux chocolats chauds Delta Cafés ; à la menthe pour Patrick et à la noisette pour moi. Manuel Rui Azinhais Nabeiro a fondé Delta Cafés en 1961 à Campo Maior dans la province de l’Alentejo. Je prends des photos. Patrick se rend sur le second niveau et trouve le livre de poèmes portugais « Les poètes de Lisbonne », une édition bilingue ; chaque poème est traduit en français sur chaque page opposée. Les chocolats nappés de crème fouettée, servis dans des tasses transparentes, sont onctueux et agréablement chauds. Nous nous régalons. Je feuillette le livre de poésies. Patrick se rend auprès de Gabriela pour payer le livre dans le dessein de recevoir de la monnaie pour donner un pourboire à Rui. Après ces instants de doux bien-être, nous déambulons dans les différents espaces du magasin répartis dans une ancienne bâtisse transformée en commerce avec goût, ingéniosité et originalité. De la vaisselle créative colorée se laisse admirer. Une ancienne machine à écrire de la marque Royal se souvient de ses années de gloire devant l’écrivain qui pianotait sur ses touches. Les articles différents font la part belle aux produits portugais. Nous sortons vers seize heures. Je prends en photo une poésie disposée sur le mur blanc vers la sortie. Nous continuons de flâner dans les rues et ruelles avant de retourner tranquillement au parking en suivant la rue da Barroca. Nous payons quatre euros pour pile quatre heures de stationnement. Patrick prend le volant et nous retournons à Budens... 


























« Ici sur cette plage où il n'y a aucune trace d'impureté, ici où il n'y a que des vagues qui tombent sans interruption, espace pur et unité lucide, ici le temps trouve passionnément sa propre liberté »






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire