dimanche 14 février 2021

Hier... Promenade estivale sur les falaises de la Praia de Benagil à la Praia da Marinha...

 Nous partons après le déjeuner pour Benagil. Patrick s’installe au volant. Nous arrivons sur le site avant quinze heures. Nous descendons vers la Praia de Benagil nichée au pied des falaises. Nous croisons, tour à tour, un jeune couple dont le garçon est torse nu, et un groupe d’une dizaine de personnes enjouées. Nous échangeons des sourires. Les bateaux du petit port sont tous à sec. La marée est montante et les vagues fougueuses chahutent la plage. Entre deux rouleaux chicaneurs, nous passons sur de petites roches pour atteindre la partie haute de la plage. À son extrémité, je grimpe sur d’autres roches et, me pensant à l’abri du ressac, je prends des photos de l’incessant jaillissement marin qui ondule allègrement dans des effusions d’écume scintillante sous les rayons solaires. Une vague, plus téméraire que les autres, m’encercle et submerge mes pieds. La sensation inaccoutumée me surprend. Je grimpe sur d’autres roches pour m’éloigner de cette offensive et je rejoins Patrick. La plage, discrète et intime, est continuellement taquinée par les flots impétueux. Nous la quittons, nous remontons le coteau et nous nous dirigeons sur le haut des falaises pour les suivre le long du littoral. Nous côtoyons une ancienne bâtisse en ruine qui abritait probablement un commerce autrefois. Le ciel est grand bleu, le soleil brille, le vent est en voyage et le temps est paradisiaque. Sur un vieux panneau tagué annonçant une limite à ne pas franchir, nous voyons une affichette qui titre « La révolte est une fête ». Un couple espagnol nous demande s’il se dirige bien vers Benagil. Le panorama est splendide. Les goélands volent, planent gracieusement ou se reposent au bord des à-pics en contemplant l’océan. Nous crapahutons avec facilité sur les sentiers et sur les roches maintes fois foulées par les estivants. Nous parvenons sur le dessus de la grotte la plus célèbre de Benagil ; elle serait la plus populaire de toutes les grottes maritimes du Portugal. Nous prenons des photos. Les cartes postales de cette grotte embellissent la réalité. Nous poursuivons notre marche. De temps à autre, nous croisons d’autres marcheurs dont une famille avec deux enfants, tous souriants. Il est superflu de préciser que les personnes rencontrées sont libres de tout masque. Plus avant, d’autres grottes et d’autres criques de charme se dévoilent. Nous franchissons un ravin par le haut en suivant le chemin balisé. De l’autre côté, nous voyons deux Asiatiques, une fillette et son papa, qui reviennent d’un ensemble de falaises qui semble interdit. Nous décidons d’aller les arpenter. Des vues magnifiques s’offrent à nos regards éblouis. Deux « fenêtres » mitoyennes au pied d’une haute falaise étroite qui avance dans les flots sont continuellement traversées par les flots enthousiastes. Des pitons dans les eaux turquoise dressés vers le ciel d'azur annoncent à distance la Praia da Marinha qui serait l'une des dix plus belles plages d'Europe. Bordé de falaises en strates de calcaire orangé, le site sauvage de la plage est un ravissement pour les yeux. Plus tard, nous retraversons le ravin vers l'océan en descendant un chemin plus ardu. La descente est facilitée par des rondins en bois qui la bordent. Nous traversons une sorte de pont qui donne sur une autre grotte intérieure communiquant avec l’océan par une ouverture au ras des flots. Que de beauté nous est offerte par Gaia !... Nous revenons ensuite sur nos pas après la grimpée du versant opposé. Nous marchons tranquillement avec le soleil de face qui nous gratifie de sa douce chaleur. Le cœur léger, nous arrivons à la voiture un peu avant dix sept heures. Le Gps nous aide à rejoindre la nationale 125. Nous arrivons à Budens une quarantaine de minutes plus tard. Lors du retour, nous retraversons le magnifique pont haubané, en semi-harpes, qui enjambe l'Arade avant la ville de Portimão. Les trois travées totalisent presque un kilomètre de longueur. Le fleuve Arade prend source dans la Serra do Caldeirão, traverse la ville de Silves pour se jeter dans l'océan Atlantique à Portimão…


































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