samedi 20 février 2021

Promenade de la Praia do Castelejo à la Praia da Cordoama...

 Nous partons après le repas pour la Praia do Castelejo. Après le village de Vila do Bispo, nous tombons en admiration devant un enchevêtrement de collines et de ravins verdoyants. Nous arrivons à la Praia do Castelejo un peu après quatorze heures. Nous cheminons vers l’ouest sur le sable ocre jaune, aux grains très fins mouillés par la caresse finale des vagues, et sur des roches volcaniques pour joindre la Praia da Cordoama, distante d’environ deux kilomètres. Les flots déchaînés cavalcadent dans d’harmonieuses fantaisies, les vagues en rouleaux se chevauchent comme autant d’impétueux galops aquatiques qui se succèdent sans fin avec aisance dans la plus grande désinvolture. Telle une forteresse imprenable, un îlot rocheux à fleur du rivage subit vaillamment les assauts successifs des vagues qui s’élancent à sa conquête, le chahutent avec véhémence dans de grandioses éclaboussures. Par endroits, des roches noires accidentées semblent jaillir verticalement du sable dans une fabuleuse chorégraphie imaginaire passionnément rythmée par un chef d’orchestre invisible. Des bécasseaux se déplacent à vive allure comme s’ils glissaient sur le sable velouté d’un filet d’eau. Les vagues aux brisants éclatant d'une blancheur de neige jouent une mélodie exubérante qui nous escorte tout au long de notre marche. La vivacité du ressac nous invite à être attentifs pour éviter l’abordage de nos pieds. Nous atteignons la Praia do Cordoama le cœur léger, émerveillés et agréablement étourdis par la fantasia et la beauté sauvage du littoral baigné d’une continuelle audacieuse barrière aquatique qui emplit tout l’horizon par ses continuelles cascades vigoureuses. Au retour, le vent de face freine notre avancée. De temps à autre, Eole donne naissance à des fumerolles de sable qui s'envolent et glissent sur la plage en tourbillonnant au gré de sa fantaisie. Je mets ma capuche par pallier ces rafales tournoyantes qui brouillent la vue.  La marée remonte progressivement. Quand les vagues téméraires dépassent les rochers et progressent sur le sable, nous avançons au plus près des falaises aux strates noires irrégulières et dentelées pour éviter d’avoir les pieds mouillés. Le ciel en camaïeu de gris dessine des nuées aux motifs en continuel changement. De retour à la plage de Castelejo, nous dépassons notre point de départ pour poursuivre jusqu’à son extrémité est aux pieds des falaises. Nous rencontrons un couple britannique avec une fillette de moins de trois ans. Nous admirons des fleurs jaunes et d’autres rouge fuchsia en remontant la rampe inclinée bordée de balustrades en bois qui mène au parking. Nous effectuons deux haltes avant de traverser Vila do Bispo. Un improbable mégalithe à la forme créative se dévoile. Plus avant, nous découvrons sur une petite éminence une maison abandonnée, aux ouvertures béantes, couverte de graffitis. Nous sommes de retour à Budens vers seize heures trente…

























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