dimanche 16 janvier 2022

Promenade au village de Lacroix-Falgarde et découverte du château de Lacroix...

 Après le déjeuner, nous allons nous promener au village de Lacroix-Falgarde. Le ciel est grand bleu et le soleil brille. Nous garons la voiture sur l’avenue des Pyrénées, dans le parking de l'attrayant centre commercial Verte Campagne où les commerces s’alignent dans des maisons en enfilade. Nous nous promenons dans la Réserve naturelle confluence Garonne Ariège. Nous longeons la rive de la rivière Ariège qui prend sa source dans les Pyrénées dans le cirque de Font-Nègre, à la frontière entre l'Andorre et le département des Pyrénées-Orientales. Elle se jette dans la Garonne au sud de Toulouse, à proximité de Lacroix-Falgarde. Le soleil se reflète avec beauté sur l’onde frémissante. Un rideau d’arbres penche vers la rivière. Un belvédère offre d’admirer les flots. Une ancienne maison de chasse se remarque par ses couleurs. Des arbres épanouis déploient leurs nombreuses branches sous le ciel d’azur. Nous découvrons le château de Lacroix.

 Le château, classé monument historique, fut au siècle passé la propriété d'Antoine Labit un riche entrepreneur Toulousain. Il fut construit en pleine guerres des religions au seizième siècle pour François Delpuech, un marchant bourgeois qui fit fortune dans le négoce du pastel, seigneur de La Croix-Falgarde, mort en 1604, capitoul (maire) en 1567 et trésorier général de France de 1580 à 1593. Les travaux débutèrent en juillet 1574. La construction fut confiée à deux maîtres maçons, Raymon Huffernec et Raymond de Vaulx. En août 1580, François et sa famille s’installèrent au château. François fut associé dans son métier à Pierre d'Assézat. Le château de caractère défensif, entouré de douves, allie l'architecture militaire et l'art de la Renaissance. Le bâtiment principal, au remarquable escalier intérieur et à la superbe salle de la cheminée à briques moulurées, est flanqué de deux ailes qui entourent la cour fermée d'une porte ouvrant sur la campagne. De nos jours, la société JDA d'Arles, spécialisée dans les bâtiments historiques, a restauré avec brio le château à l’abandon, avec le concours d’architectes, d’artisans et de compagnons. Après deux ans de travaux, fin décembre 2017, la clé des dix-neuf appartements lumineux a été  remise aux heureux propriétaires qui bénéficient d’une réhabilitation de qualité, avec double vitrage et isolation des combles, respectueuse de l'authenticité du site.

 Dans l’alignement des boîtes aux lettres du château, je vois celle de Cécile et celle de Julie, deux Crucifalgardiennes qui mènent maintenant la vie de château. Nous contournons le site du château, nous nous attardons devant l’ancienne entrée du domaine ; le portail bien déprimé aux armoiries en perdition est envahi par la végétation. Après environ une heure et demie de marche, dans des chemins boueux par endroits, notre longue boucle se termine où nous sommes arrivés. Nous entrons dans la pâtisserie des coteaux au centre Verte Campagne où nous achetons un cake au citron et un pain aux noix. Nous revenons ensuite chez nous…



















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