Nous partons après le déjeuner pour la petite ville de Saint-Orens-de-Gameville. Nous garons la voiture dans le parking de la Maison des activités multidisciplinaires sur le chemin des Tuileries. Le ciel est bleu et des nuées vadrouillent. Nous commençons une boucle à pied sur le chemin de Monfalcou qui nous offre de découvrir tour à tour trois châteaux. Le premier à entrer en scène est le château de Catala qui appartenait au début du siècle dernier au Père Mayeu, un pasteur protestant. De nos jours, il accueille des associations et des manifestations culturelles dans son parc. Plus avant, le mystérieux château de la Viguerie (le viguier était le nom donné aux prévôts ou magistrats royaux dans le midi de la France) se révèle au centre d'un domaine agricole inaccessible ; probablement l’un des plus anciens de Saint-Orens-de-Gameville. On ignore la date précise de sa naissance. Son existence est certifiée au dix huitième siècle. Dans le cadastre napoléonien de 1808, il est noté qu’il est occupé par monsieur de Laviguerie, avocat à Toulouse. Il devient par la suite un centre d’internement agricole pour jeunes mineurs. Le chemin devient plus bourbeux et nous slalomons pour éviter la gadoue. Plus avant encore, nous découvrons un joyau niché dans une campagne, le château de Cayras entouré d’une enceinte en pierre bien fatiguée. Né au début du dix-huitième siècle, le château de Cayras fut construit pour servir de résidence d'été à Jean-Galbert de Campistron, Seigneur de Gameville, de Cayras, de Lantourville et de Montpapou. Il deviendra la demeure des derniers seigneurs de Saint-Orens. Nous atteignons ensuite la Boucle de la Saune, un discret affluent de l'Hers-Mort en rive droite, un sous-affluent de la Garonne, qui coule paisiblement. Nous marchons sur le Sentier des planètes de la Voie Lactée qui longe le cours d’eau. Des étapes nous offrent de lire des informations sur Uranus, Saturne, Jupiter, sur la Ceintures d’astéroïdes, sur Mars, la Terre, Vénus, Mercure… et le Soleil qui donna naissance à tout ces enfants. Nous nous attardons devant un ancien pont qui enjambe la Saune. La structure est présente mais le tablier a disparu dans l’impermanence du temps. Les nuées s’accroissent, le vent devient plus vif et nous sommes contents quand nous apercevons la Cuore sur le parking. Après deux heures de marche et plus de huit kilomètres parcourus, nous commencions à être un peu fourbus. Nous nous rendons ensuite au Carrefour Labège, dans l’importante ZAC La Grande Borde de l’Inno pôle de Labège. Le supermarché, peut-être l’un des plus grands de France, n’est plus de taille humaine. Nous effectuons nos achats le plus vite possible et nous revenons chez nous pour siroter une boisson chaude dans le confort douillet de l’appartement…
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