mercredi 13 juillet 2022

Découverte du majestueux château de Vayres...

 Nous partons après treize heures trente en direction de la commune de Vayres. Nous découvrons le château de Vayres, une forteresse majestueuse du Moyen Âge dominant la Dordogne, remaniée à la Renaissance puis en mille sept-cents. Propriété d'Henri IV en son temps, il appartient aujourd’hui à Gilles Etrillard, acheté à la fin du siècle passé, sans aucun mobilier. Sylvie Boucly, la sœur de Gilles, œuvre à la gestion du domaine en organisant notamment des évènements, des animations et des spectacles de temps à autre pour le public dont le Festival de Cape et d'Epée et le Festival Chevaliers et Mousquetaires.

  Roman, les yeux cachés par des lunettes de soleil noires, nous accueille à la billetterie. Nous payons vingt-cinq euros pour les deux entrées. Nous nous promenons dans les attrayants divers jardins, nous flânons alentour. Depuis l’escalier monumental à double révolution au-dessus des douves sèches, dans un style épuré, des ifs superbement taillés bordent les allées qui nous mènent à la rivière. Nous côtoyons la Dordogne qui murmure paisiblement sous la forte chaleur. J’aperçois un autre domaine qui semble lié à celui du château ; une personne se trouve à côté d’une grande piscine. Un trio d’arbres vénérables, aux troncs magnifiques, trônent dans une pelouse bien entretenue. Nous entrons dans le château pour la visite guidée de quinze heures. Valentine nous accueille ainsi que d’autres personnes et trois enfants. Nous sommes une dizaine à suivre la visite. Nous découvrons les parties réservées aux soldats du Moyen-âge pourvues de petites ouvertures en hauteur pour apporter un peu de lumière. Les salles traversées sont richement décorées et parées de tapisseries, la marotte du propriétaire. Nous terminons par la visite de la bibliothèque épanouie grâce au propriétaire, à  ses quatre enfants et à leur famille, à sa sœur, dont leur présence au château varie en cours d’année. Il me semble reconnaître la couverture du roman Apavudia dans une petite bibliothèque à roulettes surmontée d’une bouilloire. Une heure s’égrène plaisamment sur les histoires dévoilées par Valentine. Quand nous quittons le château, nous sommes les seuls à donner une belle gratification à Valentine, nous saluons Roman qui porte toujours ses lunettes dans le petit chalet et nous prenons le chemin du retour. Nous nous arrêtons, à cinq minutes du château, à la Pâtisserie des deux Moulins dont la fabrique attenante permet de vendre leurs créations à prix d’usine. Nous achetons une brioche et un cake au citron. Nous sommes de retour chez nous après une prise de carburant à l’Intermarché d’Yvrac...





























Sylvie Boucly



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