Après le déjeuner, nous nous rendons sur la route de Vannes où les grands magasins et les commerces nombreux se succèdent sans fin des deux côtés sur plusieurs kilomètres sur plusieurs communes. Je suis interpellé par la pléthore des marchandises vendues, des millions d’articles présentés, tous fabriqués quelque part sur Terre… combien sont vraiment nécessaires et combien sont superflus ? Combien de millions d’êtres humains passent leur vie de travail dans cette frénésie de fabrication ? Tous les composants de ces articles prennent leur source dans les ressources de Gaia. Quelle abondance ! Nous effectuons des courses chez Grand Frais, route de Vannes à Saint-Herblain. A côté, chez Marie Blachère, Mérième, originaire du Maroc, nous accueille avec un radieux sourire. Nous lui retraçons notre voyage à Ouarzazate et à Zagora, nous parlons de façon élogieuse de son pays, ce qui lui fait très plaisir. Nous prenons un pain aux noix et un superbe clafoutis aux mirabelles à cinq euros ; nous l’aurions probablement payé plus de dix euros à Cranves-Sales. Nous nous dirigeons ensuite chez GiFi, distant de trois kilomètres sur cette même route de Vannes (et les commerces continuent plus avant), pour acheter deux bacs hermétiques pour organiser différemment nos déménagements successifs afin de limiter le nombre de sacs. Nous achetons aussi deux sets de table. Merydith nous accueille à la caisse. Nous nous rendons pour finir au magasin bio L’Eau Vive qui, contre toute attente, est en liquidation totale avant fermeture définitive. Tous les articles sont vendus à moins cinquante pour cents. La crise politico-sanitaire a-t-elle eu raison du magasin ?
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