Nous partons vers treize heures pour Lorca une fois les derniers préparatifs terminés. Nous arrivons à destination environ une heure plus tard. Sonia nous accueille au Parador de Lorca et nous attribue la suite 422, située au niveau de la réception. La salle du petit déjeuner se trouve au troisième étage inférieur. Nous nous installons. Nous partons à pied vers quinze heures trente au centre-ville. La descente est raide et je zig-zague dans les rues. Nous nous arrêtons chez Zenon Pascual Teruel sur la place Calderon de la Barca pour une pause détente. Manzanilla et cappuccino sont escortés d’une part de tarte à l’orange pour Patrick et d’une part de gâteau de trufa à la mousse de chocolat pour moi. Nous allons ensuite à la découverte du centre-ville. Nous remarquons sur la place du même nom la fontaine ovale « Óvalo Santa Paula », inaugurée en mars 2004. Le monument central a été réalisé par le sculpteur María Dolores Fernández Arcas. La colonne centrale, décorée d’une frise avec des scènes bibliques, est surmontée d’une Amazone à cheval tenant le disque soleil, le symbole de la ville. Nous revenons sur nos pas le long de l’avenida de Juan Carlos I. Nous prenons à droite dans la Alameda de la Constitución. Nous passons entre Las Columnas, des colonnes doriques, vestiges du site où se situait l’usine « Real Fábrica del Afino del Salitre de Lorca », construite sous le règne de Carlos III, qui resta active pendant une centaine d'années. Plus avant sur l’avenue bordée de lampadaires d'art style déco, embellie d’une fontaine monumentale, nous découvrons les Letras gigantes de Lorca, colorées, que nous prenons en photo. Une ancienne demeure de charme côtoie une maison cubique. Nous traversons une ancienne voie ferrée, probablement liée à l’ancienne usine de salpêtre. À l’angle de l’avenue [alameda] Corregidor Lapuente, nous nous attardons devant le récent mémorial dédié aux victimes du sida où une citation du poète Walt Whitman se lit sur le monolithe en pierre. La fontaine originale ornementale de Las Alamedas, composée de trois vasques semi-circulaires surmontées d'une tête de dragon, fait plaisamment face au mémorial. Nous suivons l’avenue Lapuente bordée de maisons de caractère. Nous traversons ensuite la Plaza de toros où les Arènes sont en cours de rénovation. Après des emplettes chez Dia pour faire de la monnaie, nous allons prendre un taxi à la proche station sur l’alameda de Cervantes. Le chauffeur parle le français. Il est né à Avignon dans une famille espagnole. Cela fait plus de quarante ans qu’il n’est pas retourné en France. Nous payons dix euros avec le pourboire. Nous arrivons un peu avant dix-huit heures. Une musique au piano du compositeur Ludovico Einaudi, « Waves », interprétée par Jeroen van Veen, emplit l’espace de notre chez nous temporaire...
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