dimanche 4 juillet 2021

Hier... Détente gourmande chez « Le Péché Mignon »...

 La promenade après le déjeuner s'effectue sous une légère pluie fine. Je tiens un parapluie de notre hôtesse Florence. Nous nous rendons à l’Intermarché au 4 rue du Travail où nous achetons principalement du chocolat exquis Ivoria, dont trois plaques noir amande cranberries, découvert à Budens. Nous revenons en flânant en longeant le Thiou pour admirer dans le bassin des Cordeliers des œuvres de Pedro Marzorati créées cette année. Elles représentent d’incertaines passerelles en bois sur les eaux où des personnages bleus en équilibre sur le fil de leur vie semblent vouloir monter à bord d’une frêle embarcation qui paraît rouler sur les flots. Nous regardons la carte du restaurant bio en face de l’ancien restaurant de Laurence Salomon remplacé par un autre nommé « Au fil du Thiou ». Nous revenons en traversant la vieille ville et en longeant les Jardins de L’Europe au bord du lac. La pluie continue de tomber...

 Vers seize heures, nous sommes au salon de thé « Le Péché Mignon » dans la rue J.J. Rousseau ; une pâtisserie emblématique de la vieille ville où nous sommes venus par le passé. Nous sirotons une boisson chaude en savourant chacun une douceur ; une part de tarte aux poires pour Patrick et une délicieuse Forêt noire aux griottes pour moi. Deux dames à la chevelure blanche prennent place à la table voisine. La plus près bavarde avec nous pendant que son amie ou sa sœur va passer la commande ; elle emportera une forêt noire. Elle nous dit être venue de Nancy à l’âge de treize ans. Elle ne porte pas de lunettes. Elle tend l’oreille comme moi et dit qu’avec l’âge, il vaut mieux une excellente vue qu’une ouïe excellente. En fin de dégustation, quand je lèche le chocolat avec mon doigt qui a essuyé la coupelle, elle dit que son fils grondait ses jeunes enfants quand ils léchaient avec leurs doigts alors que maintenant il fait comme eux ; amusant ! Nous partons vers dix-sept heures. Je souhaite le meilleur aux dames qui sont touchées par mon attention. Dans la vitrine d’une proche librairie, je lis une citation de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski tirée de son dernier roman « Les Frères Karamazov » ; une citation brûlante d’actualité ! 

Des œuvres de Pedro Marzorati


Une citation de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski

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