samedi 24 juillet 2021

Journée estivale à Annecy...

 Nous allons tranquillement en famille au restaurant L’Heure Bio à Annecy où nous déjeunons en terrasse. Francette regarde d’anciennes machines à coudre dans la vitrine du magasin Reinier où une dame s’affaire à la couture sur une veste avec une ancienne machine à pédale. Nous optons pour le menu « Le temps des délices végétariens » avec la formule dessert. La dame qui nous sert nous remercie pour les commentaires élogieux publiés précédemment sur le restaurant. Les oiseaux gazouillent sur la terrasse animée des bavardages de la clientèle. Les nuées se promènent. Les rayons solaires se baignent sur la toile café des parasols. Une brise légère caresse les visages. Le Thiou s’écoule paisiblement. Les délices végétariens exhalent un parfum d’aventure et de poésie pleinement apprécié par les papilles des convives. Le bien-être culinaire côtoie le bien-être estival. Les buissons et les arbustes fleuris alentour, et la végétation luxuriante de la place des Cordeliers participent à l’enchantement du repas. Une des tours carrées du château se profile dans le paysage presque bucolique. La saveur du tiramisu à la framboise est une fête pour les papilles tout comme celle du fondant au chocolat qui donne naissance à des sourires de contentement dans un voyage gourmand. Un thé rooibos, un thé Earl Grey et un café allongé pour Jean termine le repas. Nous quittons le restaurant vers quatorze heures trente et nous allons nous promener dans la vieille ville. Du thé Earl Grey est acheté chez « Les Notes de Thé - Thés et Rooibos Mariage Frères » rue Jean-Jacques Rousseau. Je regarde avec Jean la beauté de l’architecture des balcons de l’immeuble d’angle en face de la terrasse de Mariage. Plus avant dans la rue, une célébration de mariage se termine dans l’ancien conservatoire de musique devenu provisoirement une antenne de la mairie suite à l’incendie de la mairie d’Annecy; les époux partent en minibus rouge et blanc. Toujours dans la rue Rousseau, pendant que Patrick achète à La Procure d'étincelles le livre « Ulysse » de Joyce, je regarde passer un beau jeune homme qui marche avec une jeune fille. Il sent mon regard, se retourne et m’offre un superbe sourire. Je prends en photo dans la vitrine du libraire une citation de La Boétie écrite en 1576 : « Mais ils ne font guère mieux ceux d’aujourd’hui qui, avant de commettre leurs crimes les plus graves, les font toujours précéder de quelques jolis discours sur le bien public et le soulagement des malheureux ! » qui montre que peut de chose change sous le soleil au niveau politique. Nous nous attardons presque trente minutes à côté du Pont Perrière, qui enjambe le Thiou dans la vieille ville, traversé par une manifestation qui défile contre le pass sanitaire. Un journaliste de l’Agence France Presse (AFP) interviewe quelques manifestants pendant que son caméraman filme. Les deux slogans qui viennent en boucle sont : « Macron, ton pass, on n’en veut pas » et « Liberté ». Nous restons trente minutes à regarder le défilé qui n’en finit pas. La manifestation doit bien totaliser plus de quatre mille personnes munies de pancartes, de haut-parleurs, de drapeaux… Nous suivons le quai des vieilles prisons pour contourner la manifestation. Nous retournons ensuite à l’appartement en flânant. Nous suivons la rue Carnot où des étals, comme dans la rue Royale, sont installés devant des commerces. Dans la rue Jean Jaurès, je profite de la senteur paradisiaque d’une fleur de l’arbre à papillon qui ressemble à du lilas...
























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