Alcoy (Valencia - Espagne)
samedi 31 décembre 2022
Prince et Princesse à Alcoy pour le réveillon de la Saint-Sylvestre...
A défaut de pouvoir déjeuner à midi dans le restaurant repéré hier, la cuisine ouvrant à treize heures, nous mangeons pour la première fois dans un Burger King sur l’avinguda de Vila Real, vers le Cortes Inglés. Nous commandons les aliments sur un écran tactile. Adiela, à qui je souhaite une féliz ano, nous accueille à la caisse. Nous prenons notre repas végétarien dans un box aux deux banquettes en vis-à-vis. L’indicateur de température devant le Burger King annonce vingt degrés. Le repas terminé, nous retournons à l’hôtel. Nous partons un peu avant treize heures trente. Je prends le volant pour la première partie du trajet. Dans la province de Valencia, nous voyons deux grosses entreprises ; l’une fabrique des carrelages et l’autre des céramiques. Nous prenons à mi trajet de la gasolina à Torrent où le ciel est toujours grand bleu ; la silhouette de la Lune se profile dans l’azur. Patrick prend le volant. Plus avant, l’enseigne « Le Gamin del Sol » me fait sourire. Nous traversons après quinze heures le tunnel de l’Olleria. Quand nous arrivons à quinze heures trente à Alcoy, la Cité des ponts, quelque chose me fait penser à Yvette C., une ancienne bénévole de l'association que j'avais créée. Un créneau est effectué devant l’hôtel Sercotel Ciutat d'Alcoi. La chambre 233 nous est attribuée. Après une pause où nous sirotons un thé, nous partons pour le centre commercial à côté de l’hôtel pour savoir si le restaurant Foster Hollywood sera ouvert demain pour le déjeuner. Nous allons ensuite nous promener dans la vieille ville. Nous traversons le parque de Cervantes. La route grimpe. Nous passons fortuitement devant la pâtisserie créative « Més que Dolç » sur la calle Sant Llorenç. Nous entrons dans une caverne d’Ali Baba de douceurs. Nous effectuons un choix pour le dîner du réveillon. Les trois jeunes femmes présentes nous déroulent « le tapis rouge » en nous montrant encore d’autres pâtisseries sorties de divers coffrets comme par magie. Ester encaisse le montant de nos six douceurs pour moins de quinze euros. Je souhaite féliz ano avant de dire sésame ouvre toi. En face de la pâtisserie, je guette la sortie d’un prince et d’une princesse que j’ai vu entrer dans un commerce ; je les prends en photo par surprise et leur visage s’illumine d’un sourire. Nous atteignons tour à tour la Plaça Dinset, entourée d’arcades, et la Plaça Espanya où une fête bat son plein pour le réveillon. Des gens sont déguisés. Une course ludique dans la vieille ville semble se dérouler. J’apparente la figurine emblématique de la ville, réalisée par l'Atelier Piñero, à notre Petit Ramoneur Savoyard. Les figurines envahissent la ville, sur les balcons, le long des façades aidées par des échelles, partout où elles peuvent être accrochées. Depuis plus de cent ans, la ville d'Alcoy organise une fête au cours de laquelle les trois rois mages Melchior, Gaspar et Baltasar accomplissent un acte d'adoration pour l'enfant Jésus. Le roi mage Baltasar est accompagné de centaines de ces pages au visage noir en figurine de tailles diverses. La Parade des Rois Mages aura lieu le 5 janvier à Alcoy. Une file d’attente est constituée devant le Teatre Principal d'Alcoi pour assister au spectacle de dix-sept heures quarante-cinq. En revenant sur nos pas, nous sommes attirés par une grande tour au fond d’une ruelle. Nous nous approchons. Nous atteignons la Plaça Ramón y Cajal où un groupe constitué majoritairement d’hommes en costume noir bavarde dans la joie sur la place. Nous admirons l’édifice religieux Sant Maure i Sant Francesc avant de reprendre notre chemin par d’autres ruelles. Nous arrivons dans notre chez-nous d’un soir à la nuit tombante…
Pensée du jour
Cela à propos de l’éducation qui nous rend aveugles sur nous-mêmes et nous laisse dans l’ignorance des choses sexuelles.
Julien Green
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vendredi 30 décembre 2022
De Cap Salou à Castellón de la Plana…
Lors du chargement de nos bagages dans le coffre de la Cuore, une sympathique synchronicité nous offre de rencontrer Clarence devant l’entrée de la résidence. Une dame sympathique genevoise qui séjourne quinze jours avec son fils dans le même édifice à fleur de l’eau. Tout comme nous, elle admire les magnifiques levers de soleil. Nous partons de Cap Salou avant quatorze heures. Je prends le volant pour la première moitié du trajet. Nous arrivons à seize heures à l’hôtel Civis Luz Castellón. La Cuore est garée dans le parking souterrain. La suite 304 nous est attribuée par le jeune homme de la réception située dans un grand hall pourvu d’un grand écran et de divers sapins de Noël lumineux. Nous montons nos affaires pour une nuit. Suite à une pause détente pour nous désaltérer après la chaleur du trajet, nous allons chez El Corte Inglés près de l’hôtel. Nous prenons les escalators. L'offre est luxueuse et bien présentée. Nous achetons au dernier étage à Hector Hugo une recharge photo SanDisk pour l’Olympus. Nous allons ensuite nous promener dans le parc Ribalta qui côtoie le grand magasin. En chemin, nous guettons des restaurants. Nous entrons chez Burger King et nous regardons sur un écran tactile destiné aux commandes les aliments végétariens proposés. Le parc est plaisant avec sa végétation tropicale, ses bancs en mosaïques variées et colorées, ses œuvres d’art dont une statue de Francisco Ribalta. Je prends en photo sur sa bordure un grand stand mobile tout en lumière qui propose notamment des pizzas et des churros. Sur la proche place de l’Indépendance, aux bâtiments de caractère colorés, nous achetons pour le dîner deux grosses parts de gâteau brownie aux noix à la Cafeteria Espan’s Panaderia. Nous découvrons à proximité une œuvre originale colorée sur la place de l'Hort dels Corders.Nous tombons en admiration devant la statue géante avec des pièces d'eau appelée la Fuente del Ripollés. Œuvre de Juan Ripollés réalisée en 1932, le monument-fontaine se compose de deux « menaorets » à sa base et d'un mât central surmonté de douze bras multicolores. Le Menaoret est un métier artisanal pour fabriquer des cordages en tressant du chanvre ; il servait à confectionner des espadrilles et des cordages. Nos pas nous mènent sans le savoir vers les arènes sur la plaça de bous de Castelló. Elles furent inaugurées le 3 juillet 1887, après deux ans de construction. Nous revenons tranquillement vers l’hôtel. Le manteau de la nuit glisse lentement sur la ville et les décorations des fêtes s’allument. La façade lumineuse de El Cortes Inglés se dévoile. Une vogue pour enfants bat son plein devant le grand magasin. Un carrousel futuriste jaillissant de couleurs enchante les enfants. Un trampoline à élastique fait la joie d’autres enfants sous les nuances de rose du Soleil couchant...