Depuis quelques jours, je suis occupé à relire et peaufiner les articles du Néosanté de janvier avant de les envoyer à la mise en page. Et je peux vous dire que je me régale ! Dans ce numéro que je vous promets passionnant, il y aura notamment de longs entretiens avec les deux « résistants » que j’admire le plus : la merveilleuse chanteuse Ingrid Courrèges et le brillant statisticien Pierre Chaillot. Ce dernier vient d’achever un livre qui explose la doxa du covid et c’est à notre mensuel qu’il a accordé sa première interview d’auteur. En gros, le spécialiste des chiffres démontre que tout est faux dans la narration officielle de la pseudo-pandémie : mortalité, hospitalisations, tests PCR, efficacité vaccinale, effets secondaires, rien ne résiste à son analyse minutieuse des données émanant pourtant des gouvernements et autorités de santé. Le jeune youtubeur couche ainsi sur papier toutes les révélations qu’il a distillées depuis bientôt trois ans – sa première vidéo remonte en effet à février 2020, c’est dire s’il a vite compris qu’on se foutait de nous – via sa chaîne Décoder l’Éco et au fil des réunions publiques du Conseil Scientifique Indépendant (*). Je ne vais pas vous résumer l’ouvrage (qui sortira en janvier chez l’éditeur bien nommé L’artilleur) ni spoiler l’interview, mais je vais partager les deux passages qui sont à mon sens les plus instructifs et les plus explosifs : celui où Pierre Chaillot exprime sa conviction qu’il n’y a pas de facteur causal viral et celui où il explique que le taux d’infection est étroitement lié aux températures, autrement dit que la grippe covid est indubitablement saisonnière et indéniablement consécutive à un refroidissement des organismes soumis aux circonstances climatiques. L’air de rien, ces deux éléments sont de nature à faire s’écrouler le paradigme médical pasteurien et à jeter les fondations d’une toute autre compréhension des maladies dites infectieuses. Cherche contagion désespérément Sur l’impossibilité que le fléau soit provoqué par la propagation d’un agent infectieux, voici ce que Pierre Chaillot nous a déclaré : « Les modèles épidémiologiques sont basés sur l’hypothèse d’une contagion et permettent de justifier des politiques coercitives pour contrer une « propagation exponentielle de la maladie ». Le modèle le plus utilisé (et médiatisé) est connu sous l’acronyme SIRD. Ces lettres désignent plusieurs « compartiments » au sein d’une population (les Susceptibles, les Infectés, les Rétablis, les Décédés). Dans ce modèle, le début d’une épidémie correspond à une fonction exponentielle, le résultat de l’équation entraîne généralement des prévisions catastrophistes. L’épidémiologiste britannique Neil Ferguson est un multirécidiviste en matière de scénario apocalyptique. Son modèle Covid repose sur 940 paramètres, dont bon nombre sont parfaitement arbitraires. Il prétend recréer une réalité virtuelle dans laquelle on simule les déplacements des individus « Susceptibles », leurs rencontres et la probabilité de « transmission » du virus à chaque rencontre. C’est un modèle plus qu’aléatoire qui donne des résultats complètement différents à chaque fois qu’on le lance. Au cours de mes travaux statistiques ces trois dernières années, j’ai vainement essayé de représenter les différentes vagues de l’épidémie de Covid-19 selon les modèles de propagation. Force est de constater qu’il n’y a aucune trace de courbe exponentielle dans aucune des statistiques de mortalité ! L’observation du nombre de décès quotidiens en France depuis 1972 contredit l’hypothèse de propagation comme responsable de l’augmentation des décès : jamais en période déclarée comme épidémique, il n’est possible d’observer une augmentation suffisamment importante de décès d’un jour à l’autre permettant de confirmer une évolution exponentielle. Les accroissements de décès les plus importants se situent lors de périodes non épidémiques, notamment la canicule de 2003. Dans ce modèle, on pourrait ainsi prouver que la chaleur est une maladie contagieuse.. (…) Mes rencontres avec d’autres chercheurs ont contribué à modifier mes croyances sur la genèse des épidémies. Denis Rancourt, chercheur canadien, a contribué à m’ouvrir les yeux : aucune mortalité hivernale ne s’est jamais propagée. Tous les pays de l’hémisphère nord ont des pics de mortalité simultanés. Il n’y a pas de « propagation » épidémique expliquant la mortalité, il y a une apparition, partout en même temps, de malades, suivie d’une hausse des décès. S’il y avait propagation, on observerait nécessairement sur les courbes de mortalité des décalages de plusieurs semaines à plusieurs mois entre les pics de décès de deux pays. Or les décès sont parfaitement synchronisés tous les ans, tous les hivers pour tous les pays. Différents échanges stimulants avec d’autres scientifiques, comme Eusèbe Rioché et Jacques Colin de Verdière, qui ont contribué à la rédaction du livre, m’ont conduit à abandonner des présupposés que je croyais « scientifiques ». Au final, je suis arrivé à la conclusion, cohérente sur le plan statistique, que les conditions climatiques sont un facteur majeur dans la survenue des maladies saisonnières et que l’intervention d’un virus tueur n’est pas forcément nécessaire pour expliquer le phénomène. » Le rôle capital du froid Pierre Chaillot a approfondi cette question du rôle du froid et voilà ce qu’il a répondu à notre journaliste Pryska Ducœurjoly : « Dans une partie co-écrite avec Jacques Colin de Verdière, ingénieur chimiste, nous montrons que les variations dans les décès correspondent parfaitement aux variations de température. On peut superposer les deux courbes avec une corrélation parfaite, notamment dans la classe d’âge la plus âgée. J’en ai été le premier surpris. On peut même produire des estimations de décès attendus en fonction des courbes de températures. Ces estimations sont bien plus performantes que les modèles épidémiques actuels ! (…) Que certains soutiennent le fait qu’un virus se propage dans la population, pourquoi pas ? En revanche, l’analyse statistique ne permet pas de dire que ce quelque chose qui se propage a un impact sur la mortalité ou les hospitalisations. Malheureusement, malgré ses multiples failles, l’hypothèse de la contagion virale fait partie des théories non réfutables. On croit fermement que les malades et les morts sont causés par un mystérieux virus et toute déviation des faits par rapport à l’hypothèse sera expliquée par un caprice du virus : il a muté, il est en sommeil, il y a des asymptomatiques, il se propage non-linéairement, ils sont en fait plusieurs, il y a des super-spreaders, il manque des compartiments dans le modèle, etc. Mon analyse et celles des auteurs contributeurs ne montrent pas que la baisse de température extérieure est l’élément causal de la mortalité. Elle montre uniquement que l’élément causal est à chercher prioritairement parmi les caractéristiques de la personne, dont l’âge est de très loin prédominant, et en second lieu parmi les changements de conditions de vie, notamment celles liées aux saisons. Le changement d’humidité de l’air peut très bien jouer un rôle. Il y a en effet une corrélation presque parfaite entre température extérieure et taux d’humidité. Nous essayons d’élargir la réflexion pour entrevoir d’autres pistes comme par exemple la prise en compte des conditions d’assèchement de l’air par temps froid qui peuvent favoriser la pénétration de particules fines au fond des bronches. Ces particules ne sont pas forcément virales et peuvent aussi bien provenir d’une pollution de l’air ambiant, comme c’était le cas à Wuhan au moment du début de l’épidémie de coronavirus. Cela permet d’entrevoir des solutions peu coûteuses mais qui ne font pas les choux gras de l’industrie pharmaceutique et de leurs sponsors. On pourrait par exemple installer des humidificateurs d’air dans les hôpitaux et les EHPAD. Modifier notre conception des épidémies ne sera pas chose aisée. Nous avons tous été biberonnés à la théorie virale. Dès que plusieurs personnes tombent malades au sein d’un même foyer, on accuse immédiatement un virus. Or cela pourrait simplement être dû au fait qu’on partage les mêmes conditions de vie, qu’on respire le même air ou qu’on est exposé en même temps à un changement climatique. Des études montrent que la composition cellulaire du sang peut varier selon la saison. Il existe très probablement des liens entre « l’état de santé » (le terrain individuel) et les conditions météorologiques. » Une étude qui tombe à pic Le hasard faisant toujours bien les choses, j’avais à peine envoyé à notre graphiste les propos de Pierre Chaillot que je découvrais une publication scientifique traitant de l’influence du froid sur la survenue du rhume et des pathologies grippales. Je me suis évidemment empressé d’en faire le sujet de ma petite rubrique ZOOM dans la page Santéchos du prochain Néosanté. Vous voulez la lire en primeur ? Allez, puisque c’est bientôt Noël et que le temps hivernal lumineux qui règne actuellement me met toujours de bonne humeur, je vous communique cette réflexion avant son impression dans notre mensuel de janvier : « Dans son livre (lire pages suivantes), le statisticien Pierre Chaillot démontre que les flambées de grippe covid sont indubitablement et inversement corrélées aux températures : plus il fait froid dehors, plus les cas de syndromes grippaux attribués au coronavirus augmentent. Les deux courbes évoluent de manière strictement identique et cela prouve imparablement que la « pandémie » n’était rien d’autre qu’une offensive grippale de moyenne intensité. Cette révélation fracassante tombe à pic car une équipe de scientifiques nord-américains vient justement de découvrir pourquoi le froid facilite le rhume et les autres infections hivernales. Les chercheurs de la Harvard Medical School (USA) et de la Northeastern University (Canada) ont découvert, à l’intérieur du nez, une réponse immunitaire jusqu’alors non identifiée à l’égard des virus impliqués dans les troubles des voies respiratoires supérieures. Selon leur étude publiée en décembre dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, cette réponse protectrice est inhibée lorsque les températures sont plus froides, ce qui augmente le risque d’infection. Jusqu’à présent, la science médicale supposait que la saison du rhume et de la grippe se produisait pendant les mois les moins chauds parce que l’air froid et sec fragilise les muqueuses et parce que les gens se confinent à l’intérieur en accroissant ainsi les occasions de contamination. Ces nouveaux travaux mettent cependant en évidence une autre explication biologique – la variation de la réaction immunitaire en fonction du climat – au caractère saisonnier des infections respiratoires. Bien sûr, les chercheurs sont chaussés de lunettes pasteuriennes et ils imputent la causalité pathogène principale aux particules virales. Leur myopie les empêche également de percevoir que les conflits psycho-émotionnels affectant la sphère ORL et les poumons surviennent fatalement plus souvent lorsque les gens s’enferment dans des espaces clos. Leur découverte d’un mécanisme protecteur entravé par le froid est néanmoins majeure car elle devrait très logiquement conduire à privilégier la prévention naturelle des refroidissements, vu qu’aucun vaccin ni médicament n’empêchera jamais le mercure de plonger. » Comment prévenir les refroidissements ? Mère Nature nous procure bien sûr toutes sortes de remèdes efficaces. Dans ce même Néosanté de janvier 2023, on vous rappelle les vertus du miel et on vous révèle que des chercheurs belges viennent de vérifier l’efficacité de l’échinacée sur le covid, ce qui n’a rien d’étonnant puisque cette fleur est déjà une parade éprouvée du rhume et de la grippe. De notre point de vue holistique et psychobiologique, ces précautions « matérielles » seront cependant inutiles si vous ne veillez pas particulièrement à votre hygiène émotionnelle et relationnelle durant la saison froide. C’est si – et seulement si – vos relations humaines sont refroidies et qu’un conflit existentiel vous contrarie au point de ressentir le climat comme glacial et l’atmosphère comme irrespirable que la maladie respiratoire vous guette. Elle vous tombe dessus ? Restez sereins car la médecine nouvelle du Dr Hamer enseigne aussi que les symptômes d’une affection surviennent très généralement lorsque la guérison est déjà en chemin. Pour franchir ce cap parfois délicat, pensez à relire le « protocole anticovid 100% naturel » que nous avons publié dans le Néosanté n° 125 de septembre dernier. |
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