mardi 6 décembre 2022

Info lettre de Yves Rasir du mercredi 30 novembre 2022...

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Son nom est Perronne

Depuis que j’ai recommencé à contempler des « étoiles dans la nuit », autrement dit à admirer de brillants porteurs de lumineuses infos qui éclairent les ténèbres propagandistes et révèlent la grande escroquerie plandémiste, beaucoup d’entre vous me demandent pourquoi je n’ai pas encore accroché le portrait de Christian Perronne dans ma petite galerie galactique. L’explication est simple : je n’ai jamais été un grand admirateur du célèbre professeur et je ne le serai probablement jamais. Certes, je lui reconnais le mérite d’avoir assez tôt lancé l’alerte sur la piteuse gestion de la crise, sur les dangers des injections expérimentales et sur l’existence d’alternatives thérapeutiques. Je le félicite cordialement d’avoir gardé le cap et résisté courageusement à la meute médico-médiatique qui lui est tombée dessus à crocs allongés. Sa récente (mais provisoire) victoire devant l’Ordre des Médecins qui voulait le condamner n’est que la juste récompense de son entrée en résistance. Pour autant, je ne considère pas le personnage comme un héros de l’opposition anticovidiste et je maintiens ma réticence à applaudir ses propos.

Un vaccinolâtre invétéré

D’abord parce que l’infectiologue a toujours été et est toujours un supporter inconditionnel des vaccins. Dans ses livres et dans toutes ses interviews, il répète d’ailleurs qu’il n’est absolument pas antivax et qu’il ne renie nullement son passé de président de la commission vaccinale française et de vice-président de la politique vaccinale à l’OMS. Pour rappel, ce grand prêtre de l’église de vaccinologie figurait en tête de la liste des 200 médecins qui ont chaleureusement félicité le régime autocratique Macron pour sa décision, en 2018,  de rendre 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons. Récemment, Christian Perronne a déclaré qu’il avait signé cette tribune à contrecœur et qu’il ne le referait plus aujourd’hui. Mais peut-on lui faire crédit sur ce point alors qu’il reste follement partisan des vaccins ? Certes, il a également confié dernièrement qu’il « commençait à se poser des questions » sur d’autres injections que celle qui le préoccupe actuellement. À force de fréquenter de vrais vaccinosceptiques dans les manifs et dans les médias alternatifs, il a peut-être commencé à examiner leurs critiques et à admettre leur bienfondé. Mais jusqu’à preuve du contraire, le Pr Perronne garde sa pleine confiance dans la technique médicale consistant à injecter un cocktail d’antigènes et d’adjuvants toxiques à des bébés en pleine santé qui n’ont rien demandé. S’il est parti en croisade contre la piqûre anticovid, c’est parce que ce n’est pas un vaccin classique mais une thérapie génique obligeant le corps à fabriquer la protéine antigénique : nuance !  Va-t-il faire le pas et s’interroger sur le principe même de l’immunisation artificielle en prenant conscience qu’elle n’a jamais répondu aux critères de la science ? Qui vivra verra. En ce moment même, l’éditeur Marco Pietteur tente de lui faire préfacer le livre explosif qui va sortir en février prochain et dont Néosanté publie des extraits dans son numéro de décembre. C’est un ouvrage  très documenté qui démontre imparablement que la sécurité des vaccins est un mythe sans fondement vu que la totalité des essais cliniques ne satisfait pas aux standards scientifiques. Perronne en signera-t-il la préface ? Ce serait pour moi le signe qu’il a vraiment évolué et qu’il n’est plus un vaccinolâtre invétéré. En attendant, ne comptez pas sur moi pour l’ajouter dans ma constellation.

Un « Lyme Doctor » dissimulateur

Je suis d’autant moins enclin à le faire que mon contentieux avec lui ne date pas d’hier. Pour ceux qui l’ignoreraient, le professeur a été chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Durant sa carrière hospitalière, il a traité toutes sortes de pathologies imputées à des microbes et notamment la maladie de Lyme « due » à une bactérie transmise par les tiques. Avec quelques autres « Lyme Doctors » dont il était la figure de proue en France, Perronne a épousé la théorie selon laquelle cette infection aigue pouvait devenir chronique et provoquer ainsi toutes sortes de symptômes invalidants et persistants. Cette thèse de « l’infection froide » n’est en réalité qu’une hypothèse et elle n’a jamais été démontrée scientifiquement. Malheureusement, elle a été accueillie comme pain bénit par les malades qui pouvaient enfin sortir de l’errance médicale et par des médecins qui pouvaient enfin mettre un nom sur les souffrances de leurs patients. Grâce à des tests sérologiques plus sensibles que ceux habituellement employés, les Lyme Doctors ont pu hurler à l’épidémie planétaire en distillant la paranoïa envers les tiques. C’est ce que j’ai appelé « l’hystérie de Lyme » dans plusieurs infolettres (notamment celle-ci, qui résume un peu les autres) déplorant ce mouvement de panique injustifié, cette crise sanitaire qui n’en était pas une et cette hantise biophobique envers les acariens forestiers. À bien des égards, cette fiction désolante préfigurait l’ouverture postérieure du Corona Circus, dont Perronne est en quelque sorte le navrant précurseur.  Voire un des principaux responsables ! N’oublions pas en effet que les théoriciens du Lyme chronique ont « soigné » à grand renfort d’antibiotiques. Comme il n’existe pas de vaccin efficace contre la borréliose, l’ex-vaccinateur en chef français a lui aussi prescrit des tonnes de médicaments antibactériens pour traiter le syndrome du Lyme « long ». Or, on le sait aujourd’hui, la sévérité de la grippe covid est étroitement corrélée à la dysbiose intestinale, laquelle peut découler d’antibiothérapies répétées. Le lien entre désordre du microbiote et gravité de l’infection covidienne a encore été souligné par la biologiste Hélène Banoun dans le récent article qu’elle a publié dans le journal Infectious Diseases Research. On peut  donc sérieusement soupçonner la pagaille microbiotique engendrée par les médocs biocidaires d’avoir fait le lit de nombreux covid sévères. Mais ce n’est pas tant son amour des antibiotiques que je reproche à Christian Perronne. Mon grief majeur, c’est celui d’avoir dissimulé les résultats d’une expérience édifiante menée dans son laboratoire de Garches. J’ai raconté cette affaire dans mon infolettre du 3 octobre 2018. En bref, l’analyse sur sang vivant de malades de Lyme et d’un échantillon témoin a montré qu’ils étaient TOUS porteurs de la bactérie prétendument coupable ! En procédant à cette expérience, le professeur s’est donné la chance d’abandonner ses croyances héritées de Pasteur. Il ne l’a pas saisie et a préféré conserver ses œillères…

Un covidiste hyper alarmiste

Pasteurien impénitent, Christian Perronne est forcément enclin à crier au loup dès qu’un « virus émergent » montre le bout de sa couronne protéique. Et c’est exactement ce qu’il a fait en 2020 ! Aujourd’hui, il adopte la posture de celui qui a toujours rassuré sur une maladie « pas plus létale » ou « même moins létale » que la grippe ordinaire.  Mais durant les premiers mois du corona-show, il était le premier à agiter l’épouvantail d’un fléau dévastateur. Pendant que Raoult invitait tout le monde à se calmer en déclarant que les pandémies n’existaient pas, Perronne suivait à fond la narration officielle d’un ennemi viral inédit qui allait saturer les hôpitaux et remplir les morgues. Ce qu’il reprochait aux gouvernants français n’était pas leur alarmisme mais au contraire leur attentisme insouciant ! Pour s’en rappeler, il suffit de lire l’introduction du livre « Y-a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? », le premier qu’il a publié chez Albin Michel il y a un peu plus de deux ans. Voici un passage de cet intro éloquente : « Face à la plus grande pandémie de ce siècle, nos dirigeants ont au début constamment sous-estimé la menace. La Ministre de la Santé a alerté le pouvoir, a observé, a attendu puis a disparu. Elle  a juste oublié de prévenir les Français. Elle et son successeur n’ont pas agi avec la détermination qui aurait été nécessaire. ». Dans la suite de l’avant-propos et de l’ouvrage, l’auteur manifeste sans ambiguïté qu’il fallait agir avec force face à « cette crise sans précédent » et ce « virus mortel » présenté comme un terrifiant tueur en série. Il ne condamne pas le port obligatoire du masque, les confinements et toutes les autres mesures liberticides qui se sont avérées délétères, il regrette seulement leur adoption tardive ! En fait, la lecture de ce bouquin est très instructive : elle permet de penser que si Perronne avait été bombardé chef du conseil scientifique, il aurait imposé le même credo viroparano et préconisé la même politique panique. Et que même en l’absence de conflits d’intérêt, il aurait sans doute recommandé les médications antivirales et appelé de ses vœux la planche de salut vaccinale. C’est sa non désignation comme expert et le développement supersonique d’un « faux vaccin » qui a décidé de son parcours dissident, certainement pas son désir de s’opposer au délire totalitaire à prétexte sanitaire. Encore une fois, ce jugement de ma part ne signifie pas que le docteur provisoirement réhabilité par ses pairs n’a pas évolué dans le bon sens et avec bon sens depuis l’écriture de ce premier opus. Dans le deuxième (« Décidément, ils n’ont toujours rien compris », 2021) et le troisième (« Les 33 questions auxquelles ils n’ont toujours pas répondu », 2022), l’auteur  bascule franchement dans le rassurisme et s’écarte de la doxa catastrophiste. Il n’empêche qu’il ne fait pas partie de ceux qui ont vu clair dès le début et qui se sont insurgés contre le récit mensonger des autorités et des médias. Parmi ceux-là et pour terminer ce billet, il y a quelqu’un que j’aimerais « étoiler » comme il le mérite : l’anthropologue Jean-Dominique Michel. Dès juin 2020, ce spécialiste de santé publique avait posé le bon diagnostic dans son livre « Covid : anatomie d’une crise sanitaire » (éditions HumenSciences). Comme l’indique son sous-titre (« l’analyse qui démystifie le discours officiel »), cet ouvrage dézinguait le narratif dominant au lieu d’abonder « perronnement » dans l’alarmisme covidiste. Les faits lui ont donné amplement raison.  Depuis ses premières vidéos percutantes, JDM a multiplié les initiatives informatives au sein du Conseil Scientifique Indépendant et à travers son site anthropo-logiquesDernièrement, il a coordonné le double congrès portugais et marseillais où la crème de l’anticovidisme s’est donné rendez-vous pour donner l’estocade à la mascarade et démontrer par A + B que la saga corona n’était rien de plus qu’une (la ?) banale épidémie grippale maquillée en désastre pour mieux tendre le traquenard vaccinal. Je vous invite à visionner une vidéo récente où Jean-Dominique Michel présente les travaux des congressistes et annonce leur diffusion filmée. Et comme il nous le demande, je vous incite à faire un maximum de bruit pour propager ces conférences ouvreuses de conscience. Le temps des vérités est arrivé.

Yves Rasir

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