Nous prenons le petit-déjeuner dans la grande salle du restaurant de l’hôtel. Des oléagineux sont présents dans le choix du buffet. J’en croque avec une pomme verte épluchée. Un groupe de Néo-zélandais se restaure dans un joyeux brouhaha. Un jeune homme, habillé en noir, plus grand que moi, prend sa collation à une table près du buffet. Nous le croiserons par deux fois aux ascenseurs. Il doit mesurer au moins deux mètres dix. Marie-Charlotte nous accueille à la réception pour le règlement. Nous quittons le Best Western à dix heures. Nous prenons du carburant à la station service dans le proche Intermarché de Belleu ; le litre de E10 est à un euro soixante huit. Hélène encaisse le montant de notre achat. Nous prenons la direction de Reims. Nous traversons Fismes dans la Marne, le village natal de Albert Uderzo qui de 1959 à 1977 dessina vingt-quatre albums d’Astérix sur des scénarios de René Goscinny. Après la sortie du village, j’admire un arbre dont la ramure ressemble à la roue d’un paon. Nous entrons à onze heures au sud de Reims sur l’autoroute A4. Plus tard, la sortie de Mourmelon se signale ; lieu de manœuvres durant le service militaire de Patrick. Plus avant, à diverses reprises, des sphères colorées, espacées, des œuvres de Guy Rougemont, se signalent sur la bordure herbeuse inclinée au bord de l’autoroute. Régulièrement, des voitures immatriculées en Allemagne nous doublent ; de possibles retours de vacances. Les kilomètres défilent. Un panneau laisse lire les mots « 1792 Valmy ». Nous entrons dans le département de la Meuse à midi moins dix. Le soleil brille et de discrets filaments de nuées se promènent hauts dans le ciel. Nous traversons la forêt d’Argonne, touffue et dense. Nous nous arrêtons vers midi dix à l’aire de Verdun Saint Nicolas Sud. Nous déjeunons devant la voiture sur une table ronde en pierre, assortie d’un banc circulaire, disposée en bordure du parking. Je prends le volant pour la suite du trajet. Nous traversons le département de Meurthe-et-Moselle pour entrer ensuite dans celui de la Moselle. Nous arrivons avant quatorze heures à l’hôtel Novotel Metz Centre Saint Jacques sur la place des Paraiges. Sonia nous accueille et nous attribue la chambre 347. Nous garons la voiture dans le parking souterrain Saint Jacques qui communique avec l’hôtel. Nous nous installons et nous allons nous promener dans le centre-ville. Nous flânons dans les rues. Un possible Garuda se montre en équilibre dans le ciel à l’angle des rues Taison et de la Princerie. Dans la rue de Ladoucette, la belle façade bleue du salon de thé « Le Salon Bleu » fait face à la place Saint-Jacques. Nous découvrons les extérieurs de la cathédrale de Metz sur la place d'Armes. Nous nous promenons dans le Jardin de l'Esplanade sous les chauds rayons du soleil. Après un crochet à la Fnac dans les Galeries Lafayette, nous cherchons un salon de thé pour nous désaltérer. Nombre d’arcades et de commerces sont fermés et à louer dans le centre-ville. Nos pas nous offrent d’entrer dans le salon de thé « Chez Franceska » dans la rue de la Chèvre. Ceska nous accueille avec le sourire. La vitrine est garnie de superbes tartes. Nous prenons place dans la salle au bord du vitrage. Un rooibos au citron, un Earl Grey et de la tarte quetsches et pistache composent la partition de la pause détente gourmande. Nous achetons deux parts de tarte poire-amande pour le dîner. Nous sortons de cette enclave de bien-être à seize heures trente. Nous suivons la rue de la tête d’Or qui donne sur la place Saint-Louis où je prends en photo un séduisant carrousel. Nous allons au magasin Naturalia situé à deux pas de l’hôtel. Nous achetons des fruits. Arnaud nous accueille à la caisse. Nous allons ensuite à la boulangerie-pâtisserie « Aux Merveilleux de Fred » en Fournirue où nous craquons pour une cramique aux raisins. Nous revenons tranquillement à l’hôtel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire