lundi 5 septembre 2022

Hier... Découverte du château du Haut-Koenigsbourg sur la montagne du Stophanberch…

  

Nous partons après le déjeuner pour la montagne du Stophanberch où culmine à 757 mètres un château de légende. Une quinzaine de minutes avant notre arrivée, nous traversons le village de Châtenois. Plus avant, nous traversons le village de Kintzheim animé par la onzième édition de l'Ultra Trail du Haut-Koenigsbourg qui se déroule ce week-end. Le départ de la course dans la nature a été donné à Kintzheim. Des voitures sont garées des deux côtés de la route et nous roulons lentement. Les sportifs sont partis à l'assaut du célèbre château alsacien que nous allons visiter. Nous arrivons à treize heures trente à Orschwiller, un fief du château du Haut-Koenigsbourg que nous venons découvrir. Nous atteignons l’éperon rocheux où trône le joyau de grès rose. Le château existe depuis 1147 et fut édifié par la maison des princes de Hohenstaufen, la plus influente du sud-ouest de l'Allemagne. Le château en grès rose s’annonce magnifique. Je suis tout de suite sous le charme de cette construction grandiose. Nous marchons le long de l’enceinte extérieure jusqu’au Portail d’Honneur. Nous entrons dans le château aux allures médiévales. Les visiteurs sont présents en nombre et nous intégrons la file d’attente pour acheter les billets. Nous payons dix-huit euros à quatorze heures pour les deux entrées. La visite commence…

Nous entrons dans le rêve de l’empereur Guillaume II concrétisé par des milliers de mains voici plus de cent ans maintenant. Les rêves inspirent, permettent de réaliser des choses qui comptent aux yeux du rêveur ou de la rêveuse, les rêves sauvent de la monotonie et de la folie des ego. Sans les rêves, les espoirs disparaissent, le mensonge, protection illusoire, se renforcent et la folie humaine s’amplifie pour le malheur de tous. Le rêve et l'imaginaire sont la réalité de l’humanité, sans eux le désespoir, l’hubris, atteignent leur paroxysme. Dans le rêve diurne, dans les rêves nocturnes, tout semble possible, tout est possible ! Je laisse parler à votre cœur les photos publiées, pas toutes, j’en ai pris une centaine. Venez au Haut-Koenigsbourg pour rêver à votre tour…

Après avoir monté et descendu nombre de marches dans un agréable dédale fléché, nous être émerveillés de la fabuleuse créativité humaine, nous atteignons le jardin supérieur pourvu de barrières en bois inutiles qui gâchent le charme du lieu ; la protection et la sécurité frisent l’absurde de nos jours ! Notre vision diffère de celle de Guillaume II, car l’aspect du jardin intérieur et les agencements du château ont changé, changent au fil du temps. Le chemin de ronde côtoie le jardin. La vue dominante sur la plaine d’Alsace et les Vosges est superbe. La visite se termine par le Grand Bastion avec son énorme tour à canons du Haut-Koenigsbourg et ses charpentes magnifiques. Je flâne dans mes réflexions devant la beauté des créations humaines étoffées ici par la beauté de la nature environnante. Une fois franchie le Portail d’Honneur, nos pas nous conduisent à la boutique du château pour acheter deux cartes postales. Un jeune homme achète une épée à 190 euros. Christine à la caisse le remercie de son achat en lui offrant une boisson et une pâtisserie au restaurant. Souriante et enjouée, elle nous vante les pâtisseries artisanales d’un pâtissier des environs. Nous décidons d’aller au restaurant pour les découvrir. Nommé « Le 757 », il tient son nom de la hauteur du pic rocheux. Patrick sirote un thé Earl Grey en savourant une part de cheese-cake nature. Je sirote un rooibos nature de la maison allemande Eilles. Une part de tarte aux abricots régale mes papilles. Nous découvrons ensuite la séduisante librairie attenante au restaurant. Je m’attarde dans les pages du roman « Sherlock Holmes et le pont du diable » écrit par Christine Muller. Nous achetons le livre illustré « Rochers fantastiques d’Alsace » de Christophe Carmona et Guy Trendel. Avant de reprendre la route, nous allons nous promener autour du château en suivant un agréable chemin ombragé bien entretenu. Les ruines du château de l'Œdenbourg se dressent sur une éminence tel un bouclier oublié ; il regrette de ne pas faire partie du rêve d’un passionné qui lui aurait redonné son faste d’antan. Nous quittons le site le cœur joyeux vers dix-sept heures. En route, nous effectuons un arrêt pour prendre en photo dans le paysage montagneux les ruines du château de Ramstein. Il est dominé par celui d’Ortenbourg acheté au début du dix-neuvième siècle par le baron Mathieu-Faviers qui effectua d'importants travaux de restauration. Avant sa mort, il transféra le château à la ville de Scherwiller qui continue son entretien avec le concours de différentes associations…

























































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