samedi 3 septembre 2022

Hier... De Metz en Moselle à Breitenbach en Alsace…

    Nous prenons le petit déjeuner dans la salle du restaurant de l’hôtel dont la décoration attrayante fait la part belle aux enfants, aux lecteurs et aux couleurs ; un gros nounours se repose sur une chaise design dont le dos de la coque a pris la forme d’un masque blanc vénitien. De la tarte aux mirabelles, une spécialité lorraine, est proposée dans l'offre variée et bien présentée. Un papa et sa fillette se restaurent à une table voisine ; j’entends la fillette qui s’exprime régulièrement, le papa est attentif.

    Nous quittons la chambre à onze heures. Nous chargeons les bagages dans la voiture au parking sous-terrain et nous allons nous promener avant le repas. Nous réservons une table au restaurant repéré par Patrick sur le web. Nous flânons dans la rue du Grand Cerf, riche de nombreuses boulangeries pâtisseries, dont la boulangerie Poulard où des spécialités lorraines retiennent notre attention gourmande. Midi approche. Nous déjeunons au restaurant végétarien Verdura au 27 En Chaplerue. Le mot "rue" devient un suffixe dans diverses rues du centre-ville, dans une construction du mot qui s'apparente au "gass" des rues allemandes. Il s'agit d'un germanisme, une spécificité de l'est de la France. En Chaplerue porte ce nom d'après les chapeliers qui y travaillaient. Nous optons pour un couscous de légumes avec des falafels de potiron. J’écris une carte postale pour une amie avant l’arrivée des plats. Une superbe jeune femme, le sosie de feu Farrah Fawcett, se joint au service au cours du repas. La terrasse et la salle se remplissent pour être quasiment complets. Un jeune homme à ma droite s’offre en dessert une attrayante coupe de glace dont la saveur est testée par l’amie du garçon à la chevelure mi longue décorée de mèches blanches. Café et camomille sont servis en fin de repas. Nous retournons à l’hôtel, nous postons la carte et nous descendons au parking.

    Nous prenons l’autoroute A4 à la sortie de la ville. Nous prenons du carburant à la station service BP dans l’aire de Longeville les Saint-Avold. Contre toute attente, dans les minutes suivantes, nous payons 4,60€ au péage de Freyming. Le ticket imprimé à 13:52 indique une distance parcourue de 53,7 kilomètres alors que nous avons roulé seulement sur un peu plus de trente kilomètres depuis Metz. Un parfum d’arnaque semble flotter chez la société d’autoroute Sanef. Nous entrons après quatorze heures dans le département du Bas-Rhin en Alsace. Nous payons à 14:47 au péage Sanef de Strasbourg 9,40€ après 105,2 kilomètres parcourus. Plus avant, chez Vinci Autoroutes, nous payons à 15:05 au péage de Ittenheim la somme de 3,80€ après vingt-deux kilomètres parcourus ; dix centimes manquent à l’appel dans la monnaie rendue. Nous sortons de l’autoroute avant quinze heures trente et nous roulons sur des routes de campagne vallonnées jusqu’à notre destination. Nous traversons le village de Villé où nous repérons les supermarchés Norma dans la rue du Haut-Koenigsbourg et un Lidl plus avant.

    Nous arrivons à Breitenbach à seize heures. Jean-Marie nous accueille. Il nous montre les alentours de la maison peinte en jaune clair. Un grand verger abrite des arbres fruitiers. Le gîte porte le nom de la montagne Rofling qui se dévoile dans le panorama. Notre hôte nous fait ensuite les honneurs de la maison que nous visitons plaisamment. Son épouse Agnès, qui l’a conduit au gîte avant de se rendre à un rendez-vous imprévu, nous offre une tarte aux quetsches réalisée à notre attention. Un kougelhopf alsacien aux raisins secs escorte la tarte. Nous sommes touchés par ces deux attentions. Dans la salle à manger–salon, Jean-Marie nous fait découvrir la stammtisch, la table des habitués. La causerie se déroule dans un beau coin-repas en bois foncé avec les coussins des assises de la banquette d’angle en U recouverts de tissu à carreaux rouges et blancs ; des coussins assortis font office de cale-reins. Au fur et à mesure de l’arrivée des habitués, le dernier arrivant prend place sur le banc d'angle et les autres convives se poussent pour le laisser s’asseoir. Des récits, des confidences, des histoires drôles ou autres, secrètes parfois, se succèdent coude-à-coude dans une tournée animée par des rires, des chants, où l’on boit du vin et de la bière d’Alsace en refaisant le monde et en savourant un morceau de Kougelhopf. Nous invitons Jean-Marie à boire le thé avec nous sur la terrasse. Nous bavardons agréablement. Il nous indique qu'il y une boulangerie vers l’église de Breitenbach. Nous nous installons après le départ de notre hôte...
























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