dimanche 20 novembre 2022

Que se serait-il passé si la télé n’existait pas ?

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mercredi 16 novembre 2022,

La supernova du Canada

La semaine dernière, je vous disais que la France avait la chance d’avoir Pierre Chaillot et la Belgique Christophe de Brouwer pour voir plus clair dans l’univers des statistiques. Par leurs décryptages des chiffres et de leur manipulation par les autorités, ces deux « étoiles dans la nuit » ont grandement contribué à démontrer toute la fausseté du récit plandémiste. Mais c’est à mon avis au Canada qu’est apparue la source de lumière la plus éclairante incarnée en la personne de Denis Rancourt. Dès l’entame de la saga corona, cet ancien professeur de physique à l’université d’Ottawa est monté au front de la ré-information, d’abord pour dénoncer l’inutilité et la dangerosité des masques, ensuite pour fustiger les autres mesures sanitaires délétères et liberticides. Comme de bien entendu, ses articles scientifiques publiés sur Researchgate ont été  rapidement censurés et ses interventions vidéo prestement bannies des réseaux sociaux. C’est contraint et forcé que le chercheur indépendant et pluridisciplinaire a dû créer son propre site internet pour y loger ses travaux et les mettre à l’abri de la censure. Sur cette page, vous pouvez retrouver la trentaine d’ analyses et de rapports qu’il a produits depuis le mois d’avril 2020. Et sur cette autre page, vous pouvez visionner toutes ses prestations  audiovisuelles, en anglais ou en français. Je vous invite à regarder la toute dernière – sa participation au Conseil Scientifique Indépendant du 10 novembre – car ce  passionnant 78ème numéro du CSI l’oppose courtoisement  aux autres participants (Éric Ménat, Louis Fouché, Hélène Banoun, Olivier Soulier, Emmanuelle Darles). Alors que ceux-ci s’accrochent à la narration d’un fléau infectieux et d’un nouveau virus relativement dangereux, Denis Rancourt objecte tranquillement que cette vision n’est pas la sienne et que tout peut parfaitement s’expliquer autrement.

Les solutions ont créé le problème

À l’instar des deux « stars » française et belge, l’éclaireur canadien souligne d’abord ce que nous avons maintes fois rappelé dans Néosanté : la gravité d’une épidémie ne peut s’évaluer que par la surmortalité toutes causes confondues. C’est la seule donnée qui ne peut pas être biaisée et dont la fiabilité est très élevée. Or il n’y a pas eu d’excès de décès en 2020 dans certains pays ou dans certaines régions d’un même pays durement touché, ce qui indique déjà que le narratif dominant est mensonger. Certes, il y a eu une vraie hécatombe aux États-Unis –  1,2 millions de morts en plus que la normale – mais ce pays partage une très longue frontière et entretient des échanges intenses avec le Canada, où la mortalité excédentaire (+ 3%) a pourtant été dérisoire : cherchez l’erreur ! Selon Denis Rancourt, la surmortalité et son hétérogénéité ne peuvent s’expliquer que par les mesures adoptées durant les premiers mois de la pseudo-pandémie. Ce sont les solutions choisies (masques, confinements, distanciation sociale, …) qui ont créé le problème et non un problème qui exigeait des solutions. Si les mêmes recettes sanitaires n’ont pas rempli les cimetières partout de la même manière, c’est parce que la vulnérabilité des populations diffère fortement d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre. Qu’est-ce qu’une personne vulnérable ? Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas  tant une question d’âge. Il n’y a pas de corrélation évidente entre l’importance de la surmortalité et le nombre d’habitants âgés. En revanche, Denis Rancourt a trouvé de très fortes corrélations avec le taux de pauvreté et la fréquence du handicap mental. Pour lui, ces deux critères de fragilité ont pesé tellement lourd qu’ils suffisent à expliquer l’ampleur des pics enregistrés aux USA. Certes, les pauvres et les malades mentaux sont également plus sujets aux comorbidités telles que diabète ou obésité. Mais avec les seules variables du revenu et du trouble psychique, on obtient déjà la preuve statistique que les stratégies « non pharmaceutiques » sont les vraies responsables du désastre humain survenu à certains endroits en 2020. 

Le stress a pesé très lourd

Et Denis Rancourt d’insister : chez les individus fragiles, les décisions gouvernementales et l’attitude du corps médical ont eu un impact terriblement violent. Chez les personnes vulnérables, très dépendantes,  séjournant en institution et déjà isolées socialement, la politique de lockdown n’a pu que  nuire directement à l’équilibre psychologique et indirectement au système immunitaire, le second étant intimement lié au premier. Selon le chercheur, en définitive, toute la mortalité excédentaire américaine peut être attribuée au stress infligé par les autorités et à ses effets nuisibles pour la santé. D’ailleurs, on en a statistiquement la preuve :  aux States, les sept ou huit  états qui n’ont pas confiné sont aussi ceux où la pandémie a été la plus clémente. Et inversement, les mesures de confinement et d’isolement sont associées à une surmortalité importante dans les états qui les ont prises. Ce qui est valable outre-Atlantique est évidemment valable en Europe : inutile de vous rappeler que certains pays ont fait mieux que d’autres et que la Suède n’a pas fait pire malgré le « laxisme » de sa gestion de la crise. Quand je lis et que j’écoute Denis Rancourt, je ne peux m’empêcher de constater que ses analyses rejoignent totalement celles de Néosanté quant au rôle prépondérant de la peur panique suscitée par les gouvernements et les médias. Que se serait-il passé si la télé n’existait pas ?

L’hypothèse virale est superflue

Si les médias n’avaient pas propagé la légende d’un terrifiant virus se répandant sur terre, il ne se serait probablement rien passé de spécial : tel est le message central de Denis Rancourt dont les propos ne sont pas sans susciter un malaise palpable sur le plateau du CSI. À plusieurs moments de l’émission, il fait en effet observer que « l’hypothèse virale » est superflue pour expliquer la surmortalité et qu’il n’y a donc pas nécessité à postuler l’existence d’un « pathogène particulièrement virulent ». Quand Louis Fouché note que les urgentistes ont quand même été confrontés à de nombreuses pneumonies atypiques, le chercheur canadien fait gentiment observer que les médecins cliniciens ne sont pas à l’abri de la propagande médiatique et des interprétations biaisées : même s’ils se défient des discours officiels, ils sont naturellement tentés d’y adhérer quand il s’agit de trouver une cause aux cas mortels. Selon Rancourt, les toubibs de terrain auraient probablement « vu la même chose » il y a 5 ans si le contexte de paranoïa virophobique avait été identique. Et tout ce qui est mis sur le dos d’un hypothétique virus peut être attribué, comme en 1918, aux infections bactériennes non soignées. Le chercheur canadien est tellement persuadé que l’explication virale est fausse qu’il réagit promptement à une phrase déplorant l’inefficacité des vaccins : « Si on dit ça, ça veut dire qu’il y avait un pathogène justifiant un vaccin qui aurait pu être efficace.  Or il n’y a aucune raison de croire ça ».  En se positionnant ainsi radicalement, Rancourt manifeste qu’il est sur la même longueur d’ondes que Pierre Chaillot, avec lequel il a d’ailleurs collaboré pour certaines vidéos et pour l’écriture de son livre. Le jeune statisticien français a justement été interviewé hier soir par Jérémie Mercier pour son émission « Science en conscience , autre production de RéinfoCovid-France. Je vous encourage vivement à  visionner  ce numéro intitulé « Les maladies contagieuses existent-elles vraiment ?  »  car il traduit une nouvelle fois que les experts en statistiques sont en train de virer « virosceptiques » à la faveur du covid. Devant les incohérences du paradigme pasteurien en général et les absurdités de la causalité virale en particulier, ils sont bien obligés de raisonner et de remettre en question le dogme de la contagiosité. La thèse toxique est incomparablement plus crédible que la théorie du germe ! Vous remarquerez que Chaillot fait référence à des ouvrages récents dont Néosanté a activement favorisé l’édition et assuré la promotion. Et vous pouvez vérifier que Rancourt a également les mêmes lectures. Ça fait plaisir de voir que des scientifiques balaises puisent aux mêmes sources que nous pour établir la vérité sur l’origine des maladies.

Yves Rasir

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