Regarder les photos de la fin au début pour être dans la chronologie de la journée…
Nous déjeunons au ristorante Osteria Buca delle Campane sur la via Benedetto XIV à quelques minutes de chez nous. La terrasse est déserte, aucune personne n’est présente, nous prenons place à une table. Je prends en photo le menu sur le chevalet de l’entrée. Un serveur arrive en souriant. Patrick choisit des gnocchis al pomodoro velluta sur un lit de crème de petits pois et de l’eau gazeuse. J’opte pour des lasagnetta alle verdure que j’agrémente de parmesan. Nous continuons de concert avec des verdure alla griglia. Nous allons ensuite découvrir les Giardini Margherita le long de la viale Giovanni Gozzadini. Nous suivons la via Castiglione depuis les deux tours, qui nous mène directement vers les jardins. En chemin, nous admirons l’architecture de certains bâtiments en prenant des photos. Nous entrons après quatorze heures dans les Giardini Margherita. Le parc montre des routes avec des noms de rues, des voitures peuvent circuler. Je suis surpris par le côté campagne plutôt que parc. Nous traversons un pont qui mène à une petite île où se trouve un café restaurant. Un lac aux eaux vertes se dévoile. Nous atteignons une autre sortie. Des résidences diverses, desservies par une route, longent le bord du parc. Nous ressortons par la même entrée. Patrick propose d’aller au Caffè Zanarini. Nous reprenons la via Castiglione dans le sens inverse. Nous prenons à un moment donné à gauche pour joindre la piazza Cavour embellie d’un giardino. Nous arrivons vers quinze heures. Un buste de Camillo Benso, comte de Cavour, né le 10 août 1810 à Turin et mort le 6 juin 1861 dans la même ville, un homme d'État italien, important partisan et acteur de l'unité italienne, trône dans le giardino. Cavour est considéré, avec Giuseppe Garibaldi, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l'un des « pères de la patrie » italienne. Les voûtes de certaines arcades qui bordent la place dévoilent des œuvres d’art. Nous prenons place ensuite à la terrasse du Caffè Zanarini sur la piazza Galvani, fréquenté par trois écrivains qui entretiennent un lien affectif : Didier Eribon, Geoffroy de Lagasnerie et Edouard Louis. Je suis actuellement en cours de lecture du livre « Une aspiration au dehors » de Geoffroy qui écrit : « Nos vacances ne s’articulent pas à la ville où nous sommes, mais à la manière dont nous y vivons notre amitié. Le lieu qui, dans chaque ville, marque le plus notre mémoire est le café où nous passons nos journées : le Marquis à Valence, le Zanarini à Bologne, le Tassos à Hydra, le Da Capo à Athènes… » Alicia nous accueille et nous cocole. Patrick choisit una coppa de tre palline du gelato [une coupe de trois boules de glace] : vanille, chocolat et fraise. Je jette mon dévolu sur deux douceurs : un Cuore de Velluto [Un cœur de Velours] à base de chocolat fourrée de noisettes pralinées et d’éclats de chocolat… et pour un Lingotto Africano [Un Lingot Africain] à base de mousse au chocolat noir. Je sirote une camomille tout en dégustant les douceurs incomparables. Le Caffè Zanarini fondé en 1930, situé dans le bâtiment Archiginnasio, un magnifique et élégant palais commandé par le pape Pie IV, a acquis au fil des décennies un prestige considérable. Niccolo nous accueille à la caisse quand nous quittons ce café emblématique, une oasis de bien-être et de douceur au cœur de Bologne...