lundi 3 juillet 2023

Alice du Pays des Merveilles à Athènes...

    Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous déjeunons à la terrasse du sixième étage à une table sur le côté perpendiculaire avec la vue sur l’Acropole. Des kiwis, quatre abricots, des demi-rondelles de pamplemousse, des pruneaux et des raisin secs offrent leur saveur. Je croque des pistaches et des amandes brésillées avec des rondelles de banane. Un couple gay américain prend place à une table voisine. Après la collation matinale, je m’installe à l’ombre sur le balcon pour œuvrer sur l’ordinateur. Je reprends le roman en espagnol ; nous commençons la publication du livre broché sur KDP. Nous le validons après onze heures trente. Nous sortons de l’hôtel une dizaine de minutes plus tard. Nous marchons vers le restaurant végétarien repéré par Patrick vers la librairie française Lexikopoleio. A destination, nous constatons que l’activité du restaurant a cessé ; il est fermé. Nous regardons les restaurants alentour et nous décidons finalement de retourner chez Avocado dans la rue Nikis. Nous passons devant le Palais présidentiel d'Athènes, sur Vasileos Georgiou, où la chance nous offre d’assister au changement de la garde. Nous traversons le Jardin d’Amelia et nous arrivons vers midi quarante au restaurant végétarien. Les membres du personnel nous reconnaissent et nous sourient. Nous optons de concert pour une salade Greek Sun que j’agrémente d’avocat. Patrick sirote un thé Earl Grey. Après le repas, nous retournons dans Plaka où Patrick a repéré hier un vêtement dans la boutique Modous T-Shirt… qui est fermée aujourd’hui. Nous flânons alors dans le cœur d’Athènes au gré de notre fantaisie. Dans la rue Farmaki, je m’attarde un instant près d’une table où une famille avec deux fillettes mangent à la terrasse du restaurant Estia. De temps à autre, des vestiges du passé s’offrent au regard. Nous faisons le tour de l’Agora Romaine depuis la rue Pelopida. Nous passons devant l’étal d’une artiste qui crée des colliers, des bracelets et autres bijoux. Autre part dans les hauteurs de la ville, nous voyons un restaurant qui a positionné des tables dans une montée d’escaliers en pierre ; ingénieux ! Arrive un temps où nous voyons une maison à l’abandon ; tout étant temporaire, elle se demande ce que lui réserve l’impermanence. Nous nous attardons devant la porte ancienne de l’Agora. Nous suivons des ruines traversées par des rails. Une rame de métro qui surgit nous confirme que les rails étaient absentes du site autrefois. Nombre de cafés et restaurants se succèdent. Nous nous perdons agréablement dans rues et ruelles et, soudain, comme après un coup de baguette magique, nous nous trouvons dans ce qui ressemble au Pays d’Alice aux Merveilles. Au cœur du pays, nous tombons en admiration devant le café Little Kook dans la rue Karaiskaki, qui dévoile l’imaginaire de Lewis Carroll au travers d’une multitude de personnages dans une décoration digne des plus beaux contes de fées. Nous prenons place en terrasse. Le chapelier fou nous apporte deux verres d’eau. Les glaçons fondent en quelques secondes devant la forte chaleur. Par fantaisie, je commande un escarpin d’Alice en chocolat rose servi avec une tasse d’onctueuse glace vanille. Patrick opte pour une limonade Grand’ma. Des minutes de beauté se succèdent dans des instants hors du temps. La rue est noire de monde et le café attire des gens de toute part. Soudain, comme par magie, alors que nous entrons dans le café pour payer l’addition, de très grosses gouttes de pluie tombent subitement, une grosse ondée en ce jour de forte chaleur. L’intérieur du café est un enchantement pour les yeux et l’imaginaire. Nous quittons cette enclave du Pays d’Alice à Athènes et nous poursuivons notre flânerie. Nous traversons la place Monastiraki. La soif se faisant sentir, nous décidons de retourner à la pâtisserie salon de thé Chatzis sur la rue Mitropoleos. Nous sirotons chacun une camomille. En partant, Patrick emporte une part de gâteau pour le dîner…

















































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