Songe d'une route ouverte: février 2020

Dimanche dernier, une marche, partie du parque municipal de Aguadulce Andrés Segovia, s’est rendue sur les falaises de la ville où un manifeste a été lu. Une solution permanente est demandée suite aux problèmes de circulation qui surviennent entre Roquetas de Mar et Almeria après la coupure de la route du bord de mer N-340 survenu le 31 décembre dernier suite à des glissements de terrain… Sous la devise « Ouvrir le Cañarete», la manifestation s’est poursuivie durant une marche le long de la route nationale, coupée à la circulation, vers la capitale d'Almeria pour protester contre le manque d'alternatives… Cette situation nous affecte tout comme les autres habitants d’Aguadulce car, pour nous rendre à Almeria, nous sommes obligés d’emprunter l’autoroute A7…

mardi 25 février 2020

Coucher de soleil à Aguadulce

Le mouvement impermanent de toute chose...

A Aguadulce, à l’angle de l’avenida de Carlos III et de la calle Virgen del Carmen, se situent la boulangerie Miranda et la cafetería Miranda. En 2008, la banque Cajasol occupait les locaux de ce qui allait devenir la cafetería Miranda ; la société Immobiliaria Mundo Casa occupait l’emplacement de la future pastelería Miranda. En 2017, la boulangerie est née, et les locaux de la banque sont toujours à louer. En 2019, la cafetería trône à côté de sa sœur la pastelería. C’est la boulangerie où nous achetons le savoureux pain aux céréales. L’accueil est toujours au top…

Le mouvement impermanent de toute chose...

Quand nous nous promenons le long de la mer, nous regardons, à l’angle du paseo Marítimo et de la calle del Naranjo, deux villas cubiques et une autre maison plus futuriste blanche qui longe la calle del Naranjo . En 2008, une villa blanche spacieuse aux lignes galbées ignore qu'elle va être détruite au profit de ces deux villas ; celle de gauche a été construite en 2017, celle de droite fut édifiée dans la où les années précédentes. La villa futuriste blanche est née en 2018...

A l’angle du paseo de los Robles et de la calle Nogal, où se situe le supermarché Consum, un immeuble est en cours de démolition...

Matinée estivale à Aguadulce...

Le ciel est bleu et le soleil brille. Nous sortons effectuer des courses. Une affiche collée contre un mur informe que sur l’avenida Unión Europea à Roquetas de Mar, un Mercado de saldos se déroulera ce samedi de 10 à 20 heures. A l’entrée du parc, je prends en photo une interdiction d’entrer pour les chiens : « Perros No ». Des oiseaux du paradis se dévoilent sur l’avenida de Carlos III vers l’Oficina de turismo. Plus avant, nous entrons dans le magasin de chaussures Diora où les modèles pour hommes sont attrayants et plus qu’abordables. La jeune fille au minois asiatique à la caisse termine une vente en donnant le reçu de carte de crédit au client tout en continuant de converser sur son smartphone. Amanda nous accueille à la caisse à 10 :47 chez Consum. Nous revenons par le bord de mer. L’hôtel Portomagno, sur le paseo Marítimo, est ouvert depuis quelques jours. Du béton est coulé sur un trottoir. Devant chez nous, Patrick décide de m'accompagner, malgré les courses à ses deux bras, pour aller à la fruteria La Huerta, située tout près sur la calle Isla de Perejil, où j’achète deux avocats et des champignons. En traversant la place en dénivelé, je salue un vieux monsieur assis sur un banc, une casquette sur la tête. Un hélicoptère tourne sur la ville. Je fais un signe de la main au vieux monsieur au retour ; il me répond d’un petit geste. L’hélicoptère tourne encore. Une dame attend sur le pas de la porte d’entrée et nous tient le battant quand nous sommes de retour à la résidence. Elle nous dit « au revoir » en sortant au 6^ème étage...

Pensée du jour

La transformation inconsciente d’un conflit érotique en une activité religieuse, phénomène bien connu de tout psychanalyste, n’a pas la moindre valeur morale ; ce n’est que la comédie hystérique.

C. G. Jung
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