mercredi 31 mars 2021

Quarteira : Mercredi 31 Mars 2021

Aujourd’hui le temps est incertain. Des éclaircies laissent entrevoir le soleil mais les nuées persistent à naviguer sur le ciel gris. Après le repas, nous prenons la direction à l’intérieur des terres. Plus nous nous enfonçons vers l’extérieur de la ville moins les immeubles sont hauts. Quand nous atteignons la périphérie, nous arrivons au supermarché « Continente ». Puis nous poursuivons notre découverte vers le Pingo Doce. Après, nous retournons à l’habitation.

 


 

L'attitude face à l'absurde de la crise actuelle...

 Même dans les pires situations, nous pouvons garder une attitude positive. S’il y a une personne qui a connu les plus dures épreuves, c’est bien le médecin juif Viktor E. Frankl. Ce dernier a connu l’enfer dans les camps de la mort nazis, durant la deuxième guerre mondiale. Il y a perdu sa femme, son père, sa mère et son frère. Il a souffert de la faim, du froid, de la brutalité de ses geôliers et travaillé dans des conditions épouvantables. Pouvait-il contrôler son attitude dans de telles circonstances ? Voici ce qu’il a écrit au sujet de l’importance de l’attitude :

« On peut tout enlever à un homme, sauf une chose : la dernière des libertés humaines, celle de choisir son attitude en toutes circonstances. »

Dans les camps de la mort, il observe avec étonnement que les plus robustes, ceux qui étaient le plus dans l’action, étaient les premiers à mourir tandis que ceux qui paraissaient les plus faibles résistaient beaucoup plus longtemps. Il écrira :

« Face à l'absurde, les plus fragiles avaient développé une vie intérieure qui leur laissait une place pour garder l'espoir et questionner le sens. »

                                           ________________________

Retenons ce discours plein de sagesse du docteur Charles Swindoll, auteur de nombreux livres et président du Dallas Théological Seminary, sur l’importance de l’attitude : 

« Plus j’avance en âge, plus je prends conscience des répercussions que l’attitude a sur la vie. À mes yeux, l’attitude est plus importante que les faits. Elle est plus importante que le passé, que l’éducation, que l’argent, que les évènements, que les échecs, que les succès, que ce que pensent, disent ou font les autres. Elle est plus importante que l’apparence, les talents ou les habilités. Elle fait le succès ou la ruine d’une entreprise, d’une église ou d’un foyer. Mais ce qui est remarquable, c’est que nous avons chaque jour le choix de l’attitude que nous adoptons. Nous ne pouvons pas modifier notre passé. Nous ne pouvons pas influer sur la réaction des gens. Nous ne pouvons pas changer ce qui est inévitable. Tout ce que nous pouvons faire, c’est de miser sur notre point fort, sur notre attitude. »


http://libertaire9.space-blogs.net/blog.php?user=libertaire9&pagenum=9

AstraZeneca : la chute d’une étoile ?

 Article complet à l'adresse : www.neosante.eu/astrazeneca-la-chute-dune-etoile/



La députée Martine Wonner gagne en popularité dans le cœur des citoyens épris de liberté et de vraie justice...

 Martine Wonner, née le 27 mars 1964 à Hayange en Moselle, une médecin psychiatre et une femme politique française, a été élue députée dans la quatrième circonscription du Bas-Rhin lors des élections législatives de 2017.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Martine_Wonner

https://twitter.com/MartineWonner/status/1376283887014440966

https://martinewonner.fr/

Johnny Depp...

Chaise de Poste aux dix-septième et dix-huitième siècle...

 

Pensée du jour

 

 Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver.
     
Proverbe russe
.

mardi 30 mars 2021

Quarteira : Mardi 30 Mars 2021

 Ce matin s’ouvre sur un ciel chargé. Des nuées sombres et menaçantes s’accumulent à l’horizon au-dessus de l’océan. Le vent ébouriffe les arbres. Après le repas, nous effectuons la promenade sur le bord de la plage. Les gens ont déserté l’endroit. Quelques gouttes éparses tombent au hasard sur le sol. L’air est paradoxalement tiède. En fin d’après-midi, le soleil fait son apparition.

 


Françoise Dolto a écrit :

 « La jeunesse a besoin de libertés et de confiance en elle. L'assistance dont jeunes et vieux ont besoin s'accompagne souvent du mépris pour la faiblesse naturelle de ces tranches d'âge de la population. C'est à ne pas douter, un signe de dégradation de la vie de l'esprit ; celle qui caractérise l'être humain. Cette dégradation, c'est l'inflation de la valeur donnée à la productivité pour la conquête exclusive des biens matérielles. »

Don Miguel Ruiz a écrit :

 « Qui êtes-vous ? Qu'êtes-vous ? Quelle est votre place dans ce vaste univers ? Pourquoi les humains souffrent-ils de tant de broutilles dans la vie alors qu'il y a un univers de beauté et d'émerveillement à contempler ? Lorsque l'on songe à l'éternité et à toute l'histoire de l'humanité, notre vie n'est qu'une infime fraction de temps. Comment choisit-on de la vivre ? Dans quoi va-t-on mettre son énergie ? »

L’accueil en maison de retraite à l’est de la Tunisie, à Yasmine Hammamet...

 « Le bonheur est cette infinité de petites choses, de moments joyeux, de partage chaleureux, d'amour ressenti, d'instants de vie sereins »


www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/ces-seniors-francais-qui-sexilent-dans-un-ehpad-de-luxe-en-tunisie

www.instagram.com/p/CKjGJTIFtUz/?utm_source=ig_embed

www.carthagea.fr

Ilaria Pappa...

 Ilaria Pappa, une jeune enseignante de 31 ans de l'Institut « Cristofaro Mennella » d'Ischia qui a reçu le vaccin AstraZeneca ces dernières semaines dans le cadre de la campagne de vaccination des enseignants et du personnel scolaire, est décédée à l'hôpital Cardarelli de Naples où elle avait été hospitalisée environ dix jours après la vaccination. Il appartiendra aux enquêteurs de vérifier le lien entre l'administration du vaccin et le décès d’Ilaria ! Un dossier sur l'affaire a été ouvert...

Hier...

 Après le déjeuner, nous allons nous promener le long de l’avenida Francisco Sá Carneiro qui se prolonge par l’avenida da Fonte Santa. Après une trentaine de minutes de marche, nous rebroussons chemin un peu après l’hôtel cubique Zodiaco au murs peints de couleur orange intense. Nous passons devant la récente résidence « The 5 » dont la majorité des appartements est encore à vendre et, plus avant, devant une attrayante nouvelle résidence de haut standing en voie de finition, sans aucune publicité apparente. En face de l’hôtel Quarteira Sol, moderne et élancé, aux façades ocre rouge, un ancien hôtel abandonné, au parfum d'hacienda, devait être magnifique à son ouverture. Il aurait fermé le 7 mars 2018. Son histoire est inconnue sur le web. Plus avant, nous voyons de superbes glycines odorantes. Nous passons devant la Poste située à environ quatre cents mètres de chez nous. Je prends en photo la résidence où nous séjournons, un bâtiment de sept étages à la façade arrondie. Nous occupons le quatrième étage de la partie arrondie, comme l’indique la flèche sur le plan...





Pensée du jour

 

 Nous avons eu l'occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat.

Stephen King
.

lundi 29 mars 2021

Quarteira : Lundi 29 Mars 2021

 Ce matin, nous nous levons sur un temps maussade. Les nuées sont basses et le soleil un fantôme dans le ciel. Un vent insistant souffle derrière l’immeuble à Quarteira. Après le repas, nous effectuons une promenade le long de l’avenue Francisco Sá Carneiro. Les gens vaquent à leur occupation. L’artère est bordée d’immeubles.


 

Dan Cavicchio a écrit dans son livre « Le jardin des sables » :

« Nous avons tous nos armes pour tenir les autres à distance : notre sarcasme, notre arrogance, nos rancunes mesquines. Et, continua-t-elle, nous sommes tous terrifiés à l'idée de nous en défaire. Nous les utilisons depuis tant d'années pour nous battre, que maintenant, le seul monde que nous connaissons est hostile. »

« Notre seule tâche est de nous défaire de nos concepts, de nos croyances, de nos idées sur le monde. Faire confiance, lâcher prise : c'est la même chose. Nous lâchons le monde, et nous nous retrouvons chez-nous. »

Covid19...

« Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures. » Mark Twain

« Le mensonge prend toujours l'ascenseur quand la vérité prend les escaliers. » Proverbe congolais


« Tout ce dont nous avons besoin pour réussir dans la vie est l'ignorance et la confiance. » Mark Twain

Pensée du jour

 

 La pensée est comme la flamme : elle ne se diminue pas en se communiquant.
     
Edouard Herriot
.

dimanche 28 mars 2021

Quarteira : Dimanche 27 Mars 2021

 Un ciel estival sévit au-dessus de Quarteira. Le soleil brille. Aujourd’hui, nous effectuons le changement d’horaire. Nous le faisons à midi pendant la journée. Après le repas, nous allons à la promenade qui longe l’océan Atlantique. Au retour, nous passons à une pâtisserie pour prendre quelques douceurs pour ce soir.

 


 

Pilote de la série « Lupin - Dans l'ombre d'Arsène »...

Nous allons nous promener le long du littoral comme hier à quinze heures, horaire d’été. Nous nous prenons en photo l’un après l’autre devant une œuvre suite à la demande de Thérèse. Le vent nous accompagne et son souffle puissant est presque chaud. Au retour, à la limite de la Promenade piétonne, nous achetons deux parts de forêts noires et deux biscuits ronds à la farine de riz à la boulangerie pâtisserie Pão do Povo au 133 avenida Infante de Sagres. Plus tard, vers l'appartement, Patrick achète deux bonbonnes d’eau de Monchique à l'Intermarché à 1,39€ les cinq litres. Robson l'accueille pour le paiement. Les deux jeunes garçons qui le précèdent à la caisse ôtent immédiatement leur masque en sortant. Patrick me dit qu’ils ont acheté une bouteille de vodka et un sachet de glace pilée.


De retour chez nous, nous regardons sur Netflix le pilote de la série « Lupin - Dans l'ombre d'Arsène ».
La série s'inspire de l'univers et du personnage d'Arsène Lupin, créé par Maurice Leblanc, à travers les aventures d'Assane Diop, interprété par l’acteur Omar Sy. Omar est un acteur engagé. En juin 2020, il manifesta à Los Angeles dans le cadre des émeutes suivant l'affaire George Floyd. Il explique avoir « marché en paix et solidarité en criant les noms de George, Breonna, Ahmaud et tant d'autres victimes ici aux US ». Soutien de la famille Traoré depuis 2016, il dénonce « [la peur] de mourir entre les mains des forces de l’ordre » et appelle à avoir « le courage de dénoncer les violences policières qui sont commises en France ». Il en appelle à « la remise en cause d’un système qui ne peut prétendre à la justice sans mettre fin à l’impunité organisée qui sévit depuis des décennies. ».

Hier...

 Nous allons nous balader après la pause détente. Nous suivons la Promenade en prenant à gauche cette fois. Elle devient piétonnière sur une grande partie. Nous prenons en photo le coucher de soleil voilé par les nuées diaphanes. Nous rebroussons chemin après une demi-heure de marche. Nous dépassons un couple de Français qui bavarde avec un homme qui leur annonce que dès le quatre avril, les terrasses des cafés et des restaurants seront ouvertes ; je dis bonsoir à la dame qui répond à mon sourire par un sourire étonné. Plus avant, nous dépassons des Italiens ; je dis "Buena sera" à une des dames qui m'offre un sourire éclatant...







Pensée du jour

 

 Semblables au ruisseau qui s'enfuit, nous changeons à chaque instant ; notre vie se renouvelle de minute en minute, et si nous croyons rester les mêmes, ce n'est que pure illusion de notre esprit.
     
Elisée Reclus
.

samedi 27 mars 2021

Quarteria : Samedi 27 Mars 2021

 Ce matin, nous nous levons pour la première fois à Quarteria, notre chez-nous pour un mois. Le temps est estival, le ciel d’azur. Quelques nuées s’accumulent au-dessus de l’océan. Après le repas, nous retournons à Budens pour déménager nos dernières affaires. Nous croisons le vieil Anglais qui séjourne à quelques habitations.

Nous revenons à notre nouveau logement à Quarteria. Après la pause thé, nous longeons la promenade qui borde l’océan. Le soleil s’évanouit derrière le rideau de brumes à l’horizon.

 



 

Pensée du jour

 

 Le grotesque, c’est l’un des procédés essentiels à la souveraineté arbitraire.

Michel Foucault
.

vendredi 26 mars 2021

De Budens à Quarteria en Algarve au sud du Portugal...

Nous partons de Budens après quatorze heures trente une fois les derniers préparatifs effectués. Nous arrivons à Quarteria à seize heures. Marlene arrive dans la minute suivante. Elle nous montre l’emplacement pour la voiture dans le second parking souterrain en passant par le trajet des voitures. Nous prenons l’ascenseur pour le quatrième étage où se situe l'appartement où nous allons habiter. Une visite est effectuée. Marlene nous montre le classeur qui regroupe diverses informations dont le code du wifi. Elle nous parle des commerces et des restaurants fermés. Certains commerces devraient rouvrir après le 4 avril et les repas seraient servis en terrasse dans les restaurants. Jeune maman de plusieurs enfants en bas âge, elle se démène depuis trois mois pour chausser ses enfants qui grandissent, car les magasins sont fermés. Nous nous installons. Après la pause détente de dix-sept heures trente, nous allons nous promener vers la plage distante d'une centaine de mètres. Nous cheminons le long de la Promenade, nous marchons sur le sable fin doré jusqu’à la jetée que nous suivons jusqu'à son extrémité. Des oiseaux se prélassent sur les rochers brise-lames. Des photos avec du recul sont prises de la ville qui compte environ vingt mille habitants...

L'entrée de l'appartement 






De François Doré, le libraire de Sukhumvit de la Librairie du Siam et des Colonies à Bangkok...

 La nuit de Noël 1945 du Corps expéditionnaire à Saïgon...

Après deux mois passés à Hanoï, je redescends à Saïgon pour le soir de Noël. Je ne m’y reconnais plus. On s’écrase dans les bars, dans les cafés, dans les restaurants.

  Une extraordinaire animation règne dans les rues, principalement dans la rue Catinat, la ‘Rue de la Paix’ de notre belle Indochine. Les hommes ont quelquefois des tenues bien pittoresques, particulièrement les parachutistes qui oublient, ce soir, de longues semaines d’isolement...

  Tout le monde chante, hurle dans la nuit. Ceux qui ne peuvent circuler en jeep se tassent dans des camions... Etrange Noël d’apocalypse !

  Oublient-ils ce qu’ils ont vécu, ces hommes qui s ‘amusent comme de grands enfants ? Oublient-ils le Noël précédent et la neige des Vosges et de l’Alsace ? Non, ils ne peuvent oublier ni leurs camarades morts sur la terre de France, ni ceux qui viennent de tomber dans les rizières d’Indochine.

  Cette guerre, une fois de plus a transformé les conventions. Parce qu’ils ont beaucoup souffert, ou vu beaucoup souffrir, les hommes nouveaux vivent une vie plus brûlante. Parce qu’ils ont manqué de beaucoup de choses, ils ont envie de beaucoup de choses.

  Il est une heure du matin. Dans la nuit monte un chant doux, musical et dansant. Un camion descend, presque au pas, la rue Catinat. Les bâches ont été enlevées. Sur la charpente de fer, des lampions se balancent. Dans le camion, un piano, et devant le piano, un soldat rêveur qui joue doucement, tandis qu’un guitariste l’accompagne. Ils circulent sans but dans les rues de la ville. Ils ont oublié la haine et la guerre. Ils vivent un beau soir de Noël où l’air est doux comme leur musique, où de chauds parfums montent des buissons en fleurs....

  Les jeunes filles sont en robe légère, les hommes en chemisette. Et cela rappelle presque les nuits d’été de Paris, quand toutes les fenêtres sont ouvertes, quand les radios modulent les chansons populaires...

  Mais l’heure passe... la nuit tombe, comme un rideau.... Le théâtre est vide...

  Pas pour longtemps, car le grondement des premiers convois réveille les dormeurs : auto-mitrailleuses, jeeps de commandement, camions de ravitaillement, ambulance, c’est le cortège habituel qui part vers l’intérieur. Casqués, l’oeil dur, les hommes gardent le souvenir de leur nuit de Noël : le lieutenant rêve à un air de valse, à la jeune fille rose et blonde qui paraissait si tendre. Le soldat songe à ceux qui chantaient près de lui et s’interrompaient pour raconter leurs souvenirs nostalgiques...

  Le soleil se reflète durement dans l’eau de la rizière où la mort guette. Une vision de campagne française, avec des blés ondoyants et dorés s’impose un instant. Les opérations continuent...

  

Jean-Michel HERTRICH

‘France d’Asie’

Mai 1946

Pensée du jour

 

 Bref, nous assistons à la fusion progressive de la puissance publique et privée en une entité unique, saturée de règles et de règlements dont l’objectif ultime est d’extraire de la richesse sous forme de profits. Ce processus n’a pas encore de nom.

David Graeber
.

jeudi 25 mars 2021

Budens : Jeudi 25 Mars 2021

 Un ciel estival débute en matinée. Le piano s’envole pour d’autres aventures. Un léger voile vient glisser sur le soleil pendant la promenade après le repas. Nous grippons sur la colline pour admirer une dernière fois le village de Budens. L’après-midi, nous commençons à empaqueter nos premières affaires en vue de partir vers notre nouvelle habitation demain après-midi.

 


 

Diabète, une addition salée | ARTE

Chaque chose en son temps, chaque temps au bon moment...

 Vers onze heures, la camionnette du magasin « A Festa da musica », venue d’Albufeira, arrive. Raul et un jeune collègue, équipés d’un robot efficace, viennent chercher le piano droit Yamaha qui descend aisément les marches devant l’entrée de notre maison...




Venues on ne sait d'où ? (...) Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ?

 Patrick achète pour le Kindle le livre de poésie « Rythmes » de Andrée Chedid qui écrit en 4ème de couverture : « Rien, en Poésie, ne s'achève. Tout est en route, à jamais. En d'autres temps, d'autres termes, d'autres élans, la Poésie, comme l'amour, se réinvente par-delà toute prescription. Ne sommes-nous pas, en premier lieu, des créatures éminemment poétiques ? Venues on ne sait d'où, tendues vers quelle extrémité ? Pétries par le mystère d'un insaisissable destin ? Situées sur un parcours qui ne cesse de déboucher sur l'imaginaire ? Animées d'une existence qui nous maintient - comme l'arbre - entre terre et ciel, entre racines et créations, mémoires et fictions ? La Poésie demeurera éternellement présente, à l'écoute de l'incommensurable Vie. ».


Composé à plus de 80 ans par Andrée Chedid, Rythmes se dévoile comme un livre de jeunesse, il manifeste une capacité d'étonnement et d'émerveillement devant la vie et ses métamorphoses, il fait montre, en dépit d’une lucidité sans compromis sur les faiblesses, travers et failles de l'humain, d'un optimisme obstiné, vigoureux, sans cesse renaissant. D'une façon vive et franche, tous les thèmes de l'œuvre d'Andrée Chedid apparaissent : son appétit de l'ouvert et du mouvement, sa généreuse passion de l'autre en toute chose, passion qui permet de sortir de son «étroite peau» et de bousculer ce qui limite la conscience et l’avancée. Malgré quelques échos de la vieillesse et du combat contre l'effacement et la perte dans certains poèmes, ce chant poétique ne s’en tient jamais à la confidence personnelle, il élargit toujours ses résonnances, au rythme vibrant d’un cœur obstiné, avec en perspective l’ensemble de l'aventure humaine et ses questionnements face à l'énigme qui perdure et à l'inconnu qui vient. Sans doute n’y a-t-il rien de plus émouvant, au seuil de la mort, que cet éloge convaincu et raisonné de la vie !

La tombe d'Andrée Chedid se trouve au cimetière du Montparnasse à Paris. La tombe porte une citation du poète français Chrétien de Troyes (circa 1130 et 1180 -1190) : « Le corps s'en va, le cœur séjourne. » qu'Andrée avait mise en exergue à son dernier roman « Les quatre morts de Jean de Dieu »…

Disparition du bien-être social avec le masque...

 En 1946, l’OMS a défini la santé comme : « Un état complet de bien-être physique, mental et social qui ne consiste pas simplement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

[Preamble to the Constitution of the World Health Organization as adopted by the International Health Conference, New York, 19‑22 June 1946 ; signed on 22 July 1946 by the representatives of 61 States (Official Records of the World Health Organization, no.2, p. 100) and entered into force on 7 April 1948.]

Pensée du jour

 

 La terre a des limites mais la bêtise humaine est infinie.

Gustave Flaubert
.

mercredi 24 mars 2021

Budens : Mercredi 24 Mars 2021

 Un ciel estival sévit sur la vallée de Budens. Nous effectuons une promenade sous un soleil radieux mais avec des rafales d’air frais qui nous saisissent. Nous longeons la rivière qui conduit vers l’océan. Chaque chose en son temps, chaque temps au bon moment.

 


 

Einstein

 Et comme disait Einstein :

" Si votre esprit n'est pas ouvert, gardez la bouche fermée."



Pensée du jour

  Au lieu de pénétrer toujours au-delà dans la profondeur transparente de l'amour, l'homme bute contre la muraille du néant.

Vladimir Jankélévitch
.

mardi 23 mars 2021

Budens : Mardi 23 Mars 2021

 Encore une journée d’été s’annonce sur le village de Budens. Le ciel est d’un bleu limpide, le soleil brille et le vent glisse de temps en temps dans la vallée. Après le repas, nous effectuons la promenade autour du terrain de golf. Les employés continuent à nettoyer le complexe.

 


 

Albert Einstein a écrit dans son livre « Comment je vois le monde » :

 « Dans les rouages universels, le rouage État ne s'impose pas comme le plus indispensable. Mais c'est la personne humaine, libre, créatrice et sensible qui façonne le beau et qui exalte le sublime, alors que les masses restent entraînées dans une ronde infernale d'imbécilité et d'abrutissement. »

Comment Albert Einstein voit le monde...

 

Livre broché "Albert Einstein dixit" 

Entre science et engagements

Présenté par Pierre Marage

Université Libre de Bruxelles

 http://homepages.ulb.ac.be/~pmarage/Albert%20Einstein%20dixit.pdf


Comment je vois le monde

(1930, Comment je vois le monde, SEP 54-57)

Comme notre situation est étrange, à nous, enfants de la Terre ! Nous ne faisons que passer. Nous ne savons pas pourquoi nous sommes là, même si parfois nous croyons le sentir. Mais par notre vie de tous les jours, sans qu’il soit besoin de beaucoup réfléchir, nous savons une chose : nous sommes là pour les autres – pour ceux, tout d’abord, dont le sourire et la santé sont la condition de notre propre bonheur, et ensuite pour la multitude des inconnus au sort desquels nous rattache un lien de sympathie. Il me vient chaque jour, à d’innombrables reprises, la pensée que ma vie sociale et intime repose sur le travail des hommes d’aujourd’hui et de ceux qui sont maintenant disparus, et que je dois m’efforcer de donner dans les proportions dans lesquelles j’ai reçu et je reçois encore. (…)

Je ne crois aucunement à la liberté de l’homme au sens philosophique du terme. Chacun de nous agit non seulement sous la contrainte des événements extérieurs, mais également sous l’emprise d’une nécessité intérieure. Le mot de Schopenhauer « L’homme peut faire ce qu’il veut, mais il ne peut pas vouloir ce qu’il veut » m’habite intensément depuis ma jeunesse et, dans le spectacle ou dans l’épreuve des difficultés de la vie, j’y ai toujours trouvé un réconfort et puisé une infinie tolérance. Une telle pensée atténue salutairement le sentiment quelque peu paralysant que nous avons de notre responsabilité et fait que nous ne nous prenons pas nous-mêmes ni les autres trop au sérieux ; il en découle une conception de la vie qui donne en particulier toutes ses chances à l’humour.

La question du sens ou de la finalité de mon existence et de l’existence en général m’a toujours paru, d’un point de vue objectif, dénuée de signification. À cet égard, le plaisir et le bonheur n’ont jamais constitué à mes yeux une fin en soi (…). Mes idéaux à moi, ceux qui ont toujours éclairé mes pas et aiguisé mon appétit et ma joie de vivre, s’appellent bonté, beauté et vérité. (…)

Mon idéal politique est la démocratie. Chacun doit être respecté dans sa personne et nul ne doit être idolâtré. Une ironie du sort a voulu que l’on m’ait voué une admiration et un respect exagérés. (…) Je sais fort bien que, pour que réussisse l’organisation d’une entreprise humaine, il faut quelqu’un qui pense, ordonne et assume globalement la responsabilité. Mais ceux qui sont dirigés ne doivent pas être contraints, ils doivent pouvoir choisir leurs dirigeants. Je ne peux pas imaginer un régime autocratique, reposant sur la contrainte, qui ne dégénère en un temps bref. Car la violence attire inévitablement les êtres de peu de moralité et c’est une loi, me semble-t-il, que les despotes de génie ont pour successeurs des crapules. C’est la raison pour laquelle je me suis toujours farouchement opposé à des systèmes tels que ceux que nous connaissons aujourd’hui [1930] en Italie et en Russie. (…) À mon sens, la seule véritable valeur que renferme la société humaine réside non dans l’État mais dans l’individu doué de pouvoir créateur et de sensibilité, dans la personnalité : elle seule produit ce qui est noble et sublime, tandis que la foule, en tant que telle, reste stupide et insensible.

Voilà qui m’amène à parler de la pire émanation du grégarisme : l’armée, que j’exècre. Si quelqu’un peut prendre plaisir à marcher en rangs aux sons d’une musique, cela suffit pour que je le méprise : c’est par erreur qu’il a reçu un cerveau, puisque sa moelle épinière lui suffirait amplement. Nous devrions nous débarrasser au plus vite de cette tare de la civilisation. L’héroïsme sur ordre, la violence sans raison et le déplorable patriotardisme, avec quelle ardeur je les hais, comme la guerre me paraît vulgaire et méprisable ! (…)

La plus belle expérience que nous puissions faire, c’est celle du mystère de la vie. C’est le sentiment originel dans lequel tout art et toute science véritables plongent leurs racines. Quand on ne le connaît pas, quand on ne sait plus s’étonner, être émerveillé, c’est comme si l’on était mort, le regard éteint. L’expérience du mystérieux – même mêlée de crainte – a également donné naissance à la religion. Ce que nous savons de l’existence d’une réalité impénétrable, des manifestations de la raison la plus profonde et de la beauté la plus éclatante, qui ne sont accessibles à la raison humaine que dans leurs formes les plus primitives, ce savoir et cette intuition nourrissent le vrai sentiment religieux ; en ce sens, et seulement en ce sens, je puis me considérer comme un esprit profondément religieux. Je n’arrive pas à me représenter un Dieu qui récompense et punisse ses créatures, et qui possède une volonté analogue à celle que nous nous connaissons à nous-mêmes. Je ne peux pas davantage ni ne veux imaginer un individu qui survive à sa mort corporelle ; je laisse aux âmes faibles de telles pensées, dont elles se bercent par crainte ou par un égoïsme ridicule. Il me suffit, quant à moi, de songer au mystère de l’éternité de la vie, d’avoir la conscience et l’intuition de la merveilleuse construction de ce qui est, et de m’efforcer humblement de comprendre une parcelle, si minime soit-elle, de la raison qui se manifeste dans la nature.

Albert Einstein (1879-1955)

Sonnet de Jacques Vallée Des Barreaux (1599-1673)...

 

« La vie est un songe »

 

Tout n'est plein ici-bas que de vaine apparence,

Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,

L'on monte et l'on descend avec pareil effort,

Sans jamais rencontrer l'état de consistance.

 

Que veiller et dormir ont peu de différence,

Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort

En nommant le sommeil l'image de la mort,

La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.

 

Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,

Espérer sans succès, et craindre sans raison,

Passer et repasser d'une à une autre envie,

 

Travailler avec peine et travailler sans fruit,

Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie?

C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.

Pensée du jour

 

 J’ai surtout compris que l’essentiel n’était pas de trouver comment vivre tous les jours, mais de savoir tous les jours pourquoi on vit.

Maxime Chattam
.

lundi 22 mars 2021

Budens : Lundi 22 Mars 2021

Une nouvelle journée estivale s’annonce. Le ciel est d’azur et le soleil brille. Un souffle frais glisse parfois entre les vallées. Nous montons sur la colline qui domine le village de Budens. Les fleurs continuent à s’épanouir.

 


 

Réflexions...

 

Marcia Grad a écrit dans son livre « La princesse qui croyait aux contes de fées » :

- « La vérité guérit ? » s'enquit la princesse.

-  « Assurément. C'est le médicament le plus pur et le plus puissant de tout l'univers. » répondit la magicienne.

Abraham Lincoln a dit :

« J'arrive à comprendre qu'il soit possible de regarder la terre et d'être athée ; mais je ne comprends pas qu'on puisse lever, la nuit, les yeux sur le ciel et dire qu'il n'y a pas de Dieu. »

Geert Vanden Bossche, un expert en vaccins et virologue indépendant de Belgique...