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vendredi 8 septembre 2023

Poème de Patrick

 J’ai cherché sur les routes qui traversent les saisons et les années et je n’ai pas tiré jouissance de mes larmes

 Jeté parmi des hommes aveugles, j’ai souffert sans orgueil de ma différence, ivre d’une solitude qui me rendait le monde

Toutes ces étiquettes assombrissent le monde, occultent la lumière comme un fleuve fuit à l’horizon

 Toutes ces étiquettes divisent les gens et cette césure ouvre les plaies : le conflit et la guerre

 En voyage, j’aborde les gens sans leur coller une étiquette ; comme le pourrais-je ! J’ignore presque tout de leur culture

 En voyage, je dois réapprendre tout, des mots nouveaux, des coutumes nouvelles, des codes qui me sont étranges

 Ailleurs, je suis rien, personne ne me connaît

 Ailleurs, je suis innocent, je ne connais rien

 Chaque pas est un pas vers l’inconnu.

jeudi 3 août 2023

Je suis temporaire sur cette terre...


Poème de Alan Mabden


Mon imaginaire, c’est du vent

Un souffle impalpable qui me pousse devant

Vers le réel, mon terrain de jeu du maintenant

Ou Je ne suis rien, ou je suis tout

Insignifiant dans un monde codé

Pourtant je suis moi, enfin je me cherche

Je suis en quête d’un au delà

De ce que la société et sa morale me propose

J’ai oublié Dieu qui n’est personne

Ce vieil imaginaire qui me raisonne

Construit par des barbiches d’un autre temps

Ou papa faisait sa loi

J’ai oublié ce monde étroit

Qui dit à un cheval ce qu’il voit

Un univers rétrécit, amputé des dix lois

D’accord, je veux bien être droit

Respecter ce qui tu es ou ce que tu crois

Mais laisse moi faire mes choix

Écouter des lyres

Je suis temporaire

Sur cette terre

Suis je bien réel ou pire

Un hologramme programmé

Peut être ne suis je rien que du temps

De l’énergie du soleil

Un chant cantique dans le champ quantique

Peut-être ne suis-je qu’une poussière

Une particule de néant

Qui croit être important

J’ai construit un château de sable

Des grains de rien

J’aime cette illusion provisoire

Ressentir la matière sur mes doigts

Toucher l’eau, la vague sur ton dos

J’aime ce corps tendu par le plaisir

Mes muscles comme des archets sur une onde

Une âme vagabonde

Un reflet dans le lointain

Un accord de nos sexes comme une note qui sonne juste

un fortissimo allegro pianissimo

Oui je ne suis que du vent

Un oiseau dans le sirroco


Un cri d’espoir dans le désir

Un oasis dans le mystère

Une source dans la lumière

Une belle illusion dans l’éphémère

Mais j’aime la vie

Je la chérirais jusqu’à mon dernier souffle

Jusqu’à l’amour d’où je suis né

D’un univers de baisers

D’une étreinte

D’une flamme jamais éteinte

D’un courant puissant

D’un esprit géant

Je ne suis rien

Mais je suis bien

Bien vivant.

mardi 6 juin 2023

Gerard Nazunov - roman « Apavudia - Flânerie au Royaume du Siam »...

« La poésie donne de la liberté aux mots, nourrit l’imaginaire, s’inscrit dans la mémoire de l’auditeur tel un standard musical. La poésie chante dans l’oralité, illumine la vision, chamboule les conditionnements, donne naissance à des pensées créatrices, libère des carcans sociétaux, bouleverse l’esprit. Elle est un antidote à l’absurdité, elle ouvre des portes inconnues, elle transpire de richesse, elle réchauffe le cœur, touche dans un frisson l’âme de ses fragrances subtiles ; les poèmes sont des perles temporelles qui ouvrent des failles dans les esprits manipulés, qui brouillent merveilleusement la temporalité du voyage humain sur Terre. Grâce à la poésie, tout un chacun peut devenir un funambule virtuose sur le fil de sa vie. »

samedi 4 mars 2023

Arranda Hackerman

 

« Notre monde, image réelle,

Reflet de la conscience,

Miracle de la raison,

Vie dont nous devons prendre soin. »

samedi 17 décembre 2022

L'ÉCRIVAIN-PHOTOGRAPHE Gustave Roud

 L'ÉCRIVAIN-PHOTOGRAPHE
Gustave Roud (1897-1976), un des principaux auteurs francophones de Suisse, est principalement connu pour ses proses poétiques. Après la mort de C. F. Ramuz, il a été considéré comme un maître par de nombreux jeunes poètes : Maurice Chappaz, Jacques Chessex, Philippe Jaccottet.  Sa correspondance, son journal et sa critique témoignent également d’abondantes réflexions sur la littérature et les arts. Mais, depuis quelques années, son activité de photographe apparaît également au premier plan : Gustave Roud est ainsi considéré comme l’un des grands écrivains-photographes européens de l’entre-deux-guerres.



 

samedi 26 novembre 2022

Gerard Nazunov à propos de Christian Bobin...

 Poète de l’insaisissable, funambule des mots inattendus,

Troubadour de l’instant présent, des belles énergies, personnage mystérieux,

Au détour de ses écrits, du tout et de rien, il fut curieux,

L’émotion me submerge, je chemine sur la beauté de ses impromptus.

Christian Bobin est mort... mes yeux se brouillent de larmes...

www.francetvinfo.fr/culture/livres/l-ecrivain-christian-bobin-auteur-de-la-plus-que-vive-et-le-tres-bas-est-mort-a-71-ans_5501046.html

Article publié le 25/11/2022 à 13:14


L'écrivain Christian Bobin

auteur de « La plus que vive » et « Le Très-Bas »

est mort à 71 ans

 L'écrivain Christian Bobin s'est éteint. Révélé au grand public avec son texte sur Saint-François d'Assise, « Le Très-Bas », cet auteur contemplatif était connu pour ses romans ou textes poétiques courts témoignant de son émerveillement pour les choses simples de la vie.

L'auteur français Christian Bobin est mort à l'âge de 71 ans, a annoncé le 25 novembre 2022 sa maison d'édition, Gallimard. Le romancier publiait début octobre dernier, un roman aux éditions Gallimard, « Le Muguet rouge », et une anthologie d'« oeuvres choisies » dans la collection Quarto, « Les Différentes régions du ciel ».

Né en 1951, Christian Bobin bâtit depuis près d’un demi-siècle une œuvre poétique inclassable qui au cours du temps réinvente ses formes. « En privilégiant une écriture concentrée, tantôt faite de notes brèves prises sur le vif comme dans un carnet de peintre, tantôt de visions poétiques très denses, creusant au plus profond de la psyché humaine, il aborde des thèmes universels comme l’amour, la mélancolie, l’absence », dit son éditeur Gallimard dans sa présentation.

Christian Bobin est né au Creusot, dans le sud de la Bourgogne, ville ouvrière. Il est assez attaché à cette cité pour la dépeindre dans le premier texte du recueil, La Cristallerie de la reine. C'est là que s'était installée la fabrique royale de verre sous Marie-Antoinette. Puis les usines sidérurgiques Schneider au XIXe siècle.

« Je suis né dans un berceau d'acier », confiait à l'AFP ce fils d'un professeur en dessin industriel. Mais, chez lui, pas de roman de l'industrie, de réalisme social, de lutte des classes, au contraire : un art pointilliste, tourné vers la nature et le ciel.

« J'ai choisi de m'évader sur place. J'ai reçu des tas d'alliés : des hirondelles qui ont fait leur nid dans un couloir de ma maison, de pauvres fleurs qui cherchaient comme moi à s'évader et poussaient à travers les pavés disjoints du trottoir », explique-t-il. « J'ai préféré aller vers ce qui semble ignorer le passage du temps: les fleurs, l'amour dans sa première timidité, l'attente, la beauté d'un visage, le silence, la longue durée... Toutes ces choses que la vie moderne petit à petit commençait à nous enlever, à nous voler ».

Armé de sa foi en la poésie, il publiait avec régularité des textes courts en prose. Certains ont dépassé 100 000 exemplaires, comme Le Très-Bas, sur saint François d'Assise, en 1992. D'autres sont restés confidentiels. Le Muguet rouge est impossible à résumer. L'auteur le reconnaissait, sans aucune crainte de ce que penserait la critique littéraire de ce livre de "visions" convoquant Dora Diamant (une compagne de Kafka), Blaise Pascal, Gérard de Nerval et le camp d'Auschwitz.

« J'adore ces deux étiquettes qui me sont collées : simple au risque d'être naïf, et obscur au risque d'être hermétique. (...) Mais je suis assez heureux, par exemple, que mes livres touchent des gens qui parfois sont très simples et parfois très érudits », affirmait-il.

Chez lui un seul guide : le sentiment du beau. « Je rêve que les livres ne soient jamais maltraités, comme certains qui, aujourd'hui sur les tables, ressemblent, à la lettre, à des paquets de lessive. (...) Je rêve que les livres soient beaux de part en part ».

mercredi 15 juin 2022

Poème de Jeannine Castel du lundi 23 novembre 2020...

 

Sur l’horloge du temps

L’éternité n’a pas d’heure …

Il n’est plus question que l’on meure

Puisque déjà mort sur l’horloge du temps.

 

Les jaseuses, ces aiguilles folles,

Ont toute l’éternité pour jacasser

Sans s’encombrer de multiples pensées.

Les tourments du temps s’envolent !

 

Seule l’horloge du temps

De son éternité marque l’heure

De nombreux vivants et leurs leurres

Dont le temps, d’une éternité, attend.

 

Sur l’horloge du temps

Les cœurs sècheront leurs larmes

L’éternité dévoilera ses armes

Sur l’horloge du temps.

dimanche 5 décembre 2021

Poésie et magie du cinéma...









 Après le déjeuner, nous allons nous promener le long du canal du midi. Nous suivons le jeu de piste de la Cave Po’ pour découvrir, avec succès, deux contes de Noël. Au retour, nous regardons le film «A la recherche de l'étoile », le troisième volet de « La princesse de Chicago ». Le tournage s'est déroulé en Ecosse cette année. Une fausse note dans le générique de fin m'inspire cette réflexion : «  La peur met le masque, l’amour refuse de le porter »

« Nous n’obéissons plus au droit parce qu’il est juste mais parce que nous avons peur de la sanction. » Pierre Gentillet

« L’obéissance a toujours été plus dangereuse que la désobéissance civile. » Sonia Delahaigue


samedi 4 décembre 2021

Bon anniversaire...

 

Le cœur vaillant et téméraire,

Vingt-huit printemps sur notre belle Terre,

Il sourit dans le tourbillon de la vie,

L’amour le suit de près dans son inspiration.

 

Les journées s’envolent dans la trame du temps,

Pleines de prévenance et de joliesse créative,

Elles pétillent de richesses humaines interactives,

Une fois l’an, elles demandent ce qui est important.

samedi 18 septembre 2021

Barbara Woolworth Hutton...

 

Will you remember when day

Has died upon my leaving,

Will you stay in loneliness

And silent grieving...

 

From « The Enchanted », a poem by Barbara Woolworth Hutton


Te rappelleras-tu quand le jour

Est mort à mon départ,

Resteras-tu dans la solitude

Et le deuil silencieux...

 

Extrait de «The Enchanted" » un poème de Barbara Woolworth Hutton

samedi 11 septembre 2021

Gerard Nazunov...

 

Gratitude pour tout ce temporaire

Dans ce monde éphémère

Aux richesses spectaculaires

À l’abondance de la Terre mère

 

La diversité à chaque pas

Lève le voile sur d’heureux appas

La magnificence de la planète

Invite à fouler ses chemins de fête

 

Les fleurs embellissent l’existence

Les arbres enjolivent les balades

Le Soleil caresse la peau avec aisance

La Lune resplendit en escapade

 

La campagne apporte sa douce quiétude

Aux âmes troublées par l’inquiétude

Le sous-bois apaise le mental en désarroi

Les rivières chantent pour le cœur en émoi

vendredi 3 septembre 2021

Gîte des Eranies à Thorens-Glières...

  Poème offert à nos hôtes Amandine et Alexandre :

 

Gîte des Eranies, petit paradis

Blotti dans un écrin de verdure

Les montagnes tiennent compagnie

Bien-être et beauté pour la lecture

 

Amandine et Alexandre

Des hôtes attentifs et disponibles

Tout est fait pour nous détendre

Avec leur présence tout est loisible

 

Air pur et soleil des montagnes

Nature et promenades champêtres

Bucolique et attrayante campagne

Où il fait bon traîner ses guêtres

 

Le gîte aux atours de rêve enchanté

Captive les sens, charme le cœur,

Dans un tourbillon de joie incontesté

Aux parfums de mille splendeurs

 

Bel escalier d’autrefois

Aux marches séculaires

Craquement du bois villageois

Invitation à grimper légendaire.

mardi 13 juillet 2021

Pensée du jour de Pat...

 Dans la peur,

Il n’y a aucun bonheur

Tous vivent dans l’erreur

Et dans le malheur

lundi 3 mai 2021

Mardi 4 mai 2021 - Bon anniversaire Patrick...

  


À Patrick

 

Quand mes pensées vers toi s’envolent,

Mon cœur se remplit d’une douce allégresse,

La vie est une flamme fugace qui le cajole.

 

Quelques pas avec toi dans cette brève existence,

Nous rêvons, nous existons, nous sourions,

Sur le chemin de la bienheureuse impermanence.

 

Que de beauté se révèle dans ton sillage,

Nos regards différents créent notre univers,

Quelle joie ces sourires sur ton visage.

 

Notre amour semble sans début ni fin,

Il jaillit dans l’espace et le temps,

Brille avec panache sur notre temporel chemin.

 

Richesses de nos inspirants propos échangés,

Émotion et magie des mots en voyage,

Gratitude pour la profondeur des réflexions partagées.

 

La vie avec toi rime avec sublime,

Le murmure d’un brin de poésie,

La beauté de la vie équanime.

 

La lanterne magique de l’amour m’émerveille,

Tu me charmes, tu m’émeus, tu me combles de joie,

À mon chemin de vie tu donnes beauté à nulle autre pareille.

 

Je t’aime…

André 

mardi 23 mars 2021

Sonnet de Jacques Vallée Des Barreaux (1599-1673)...

 

« La vie est un songe »

 

Tout n'est plein ici-bas que de vaine apparence,

Ce qu'on donne à sagesse est conduit par le sort,

L'on monte et l'on descend avec pareil effort,

Sans jamais rencontrer l'état de consistance.

 

Que veiller et dormir ont peu de différence,

Grand maître en l'art d'aimer, tu te trompes bien fort

En nommant le sommeil l'image de la mort,

La vie et le sommeil ont plus de ressemblance.

 

Comme on rêve en son lit, rêver en la maison,

Espérer sans succès, et craindre sans raison,

Passer et repasser d'une à une autre envie,

 

Travailler avec peine et travailler sans fruit,

Le dirai-je, mortels, qu'est-ce que cette vie?

C'est un songe qui dure un peu plus qu'une nuit.