Aller retour Cabanas - Quarteria... et promenade...

  Dans la matinée, nous effectuons des courses chez Spar. Nous passons devant la crèche du village où une figurine ludique sur une chaise participe à l’accueil. L’ambiance du supermarché est agréable, le personnel courtois dit "Bom dia" [bonjour]. Les Britanniques doivent être nombreux à Cabanas car des produits du Royaume-Uni sont en rayons. Je trouve des produits Origens ; je prends un pot de bebida [boisson] maca cacao. Claúdio Pires nous accueille à la caisse ; à la demande de Patrick, il va chercher en rayon des fósforos [allumettes]. 

Après le déjeuner, nous partons pour Quarteria. Patrick prend le volant. Nous arrivons à destination une heure plus tard. Patrick démonte un des deux bureaux rouges pour l’emporter. L’autre va rester au salon, en cadeau pour Marlene. Je nettoie la cuisine. Je prends une photo de l'entrée de l’appartement en partant; une page se tourne et une autre se dessine. Nous nous garons devant Eurolatina. Le pain noix-raisins et les cakes appréciés par Patrick sont tous vendus. Nous sommes aussi bredouilles à la pâtisserie devant notre ancien logement. Nous retournons à Cabanas. A Olhão, je prends en photo la grande fresque aux chefs amérindiens, admirée maintes fois précédemment. Une fois à Cabanas, le temps de monter nos dernières affaires et les dix-sept heures passent.

  Après la pause-détente, nous allons marcher. Nous suivons la rua da Canada qui longe un ruisselet. Vers des ruines, en deçà du cours d’eau, des veaux paissent en nous regardant distraitement. Nous prenons ensuite la direction de Tavira indiquée par Ron. Nous longeons la voix ferrée après la station d’épuration équipée de panneaux solaires. Nous arrivons à la ribeira [rivière] do Almagem traversée par un pont piétonnier et par le pont du chemin de fer. Nous croisons des promeneurs et des cyclistes. Un train passe. Nous rebroussons chemin vers les marais salants. Le chant des tourterelles nous accompagne. Sur la rue du Canada, une vache est sortie de l’enclos par une brèche dans la clôture ouverte probablement depuis fort longtemps. Elle tourne sa tête vers moi quand je la prends en photo. Des ruines servent de toile de fond. Avant de rentrer chez nous, je prends le balcon et l’entrée du garage en photo...