Nous partons vers midi trente pour aller déjeuner. Nous allons à la Poste, située à côté du Mercado, pour envoyer la carte postale pour ma cousine Annie. Nous cheminons sur la Promenade, nous voyons une barque noyée sur le bord du rivage. Nous nous installons à la terrasse du « Royal Indian Tandoori Restaurant ». Patrick savoure un vegetable curry avec un mango lassi. J’apprécie la saveur légèrement épicée des Dal Makhani servies avec un Biryani de légumes et sa sauce dans un ramequin séparé. Les minutes passent agréablement. Le vent tiède participe au repas. Une dame nous adresse la parole en quittant la terrasse. Elle réside à Evora au Portugal. Séparée de son mari depuis septembre qui semble n’être pas parvenu à venir la rejoindre depuis la France, elle séjourne actuellement à Cabanas. Le couple qui a souvent déménagé pour le travail a vécu notamment en Charente Maritime, dans la commune Le Lavandou et à Saint-Tropez. La dame est venue régulièrement dans son enfance avec ses parents au Portugal. Elle a acheté le magazine Paris Match qui consacre sa couverture à Michel Sardou. Après le repas, nous retournons à l’appartement pour nous laver les dents et pour déposer le restant de Biryani de légumes. Nous allons ensuite nous promener en direction de la rivière dans le dessein de joindre Tavira. Je m’attarde devant la coquette maison jaune paille de plain-pied aux fenêtres à persiennes encadrées de gris clair. Des losanges assortis décorent le fronton de la maison. Après un détour, nous rebroussons chemin après une heure de marche vers une plantation de fraisiers située en face d’une vigne où nous voyons deux personnes qui taillent des plants. Nous cheminons dans les « Salinas- Ciclovia de Tavira », les marais salants à l'embouchure de la rivière Gilão. Des cailloux crissent sous nos pas. Une petite montagne de sable est accessible à qui veut s’approcher. Nous voyons à distance deux possibles flamants roses les pieds dans l’eau salée. Je prends en photo un plan sur une borne informative ainsi que le blason de Tavira. Plus avant, un chat longe une bordure au premier étage qui court contre le mur d’une grande maison bleue abritant une entreprise ; il rejoint un balcon situé à l’arrière pour entrer dans la maison par la porte-fenêtre ouverte. Le ciel bleu regarde de légères nuées qui vagabondent. Le soleil brille. Un vent nous rafraîchit quand son souffle s’accentue. Nous sommes de retour à l’appartement après seize heures...
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