lundi 10 mai 2021

De Cabanas de Tavira au Portugal à Grenade en Espagne...

 Nous partons de Cabans de Tavira à 9 :30, une fois les derniers bagages mis dans la Cuore. Nous suivons la route nationale 125, nous traversons Vila Nova de Cacela où nous avons séjourné précédemment et nous prenons l’autoroute après le village d’Altura. Nous traversons la frontière au niveau du pont à Haubans qui traverse le fleuve Guadiana. Tout est normal. Aucune signe d’une quelconque installation passée pour fermer la frontière n’est visible. Qu’en est-il de la réalité et des informations transmises par les médias ? Suffit-il de dire que la frontière est fermée pour que les gens ne s’y aventurent pas !... Quoi qu’il en soit, nous traversons la frontière comme les deux fois précédentes, simplement et en toute tranquillité. Nous effectuons un saut temporel d’une heure dans le futur. Je prends le volant en cours de route. Nous roulons sur l’autoroute A-92. Nous nous arrêtons à treize heures pour déjeuner. Nous sortons à l’aire de repos de Paradas où se trouve le « Nueva Andalucía Hostal Restaurante ». Comme le montre la photo aérienne sur le blog, des vergers entourent le site sur deux côtés. La voiture es garée sous un auvent qui la protège des rayons solaires. Nous pique-niquons. Je mange un sandwich constitué de deux tranches de pain noir aux graines et céréales et de tranchettes de fromage portugais, genre Emmental. Nous reprenons la route un peu avant quatorze heures. Un peu plus tard, nous prenons de l’essence à la Estación de Servicio Repsol à La Puebla de Cazalla. Nous passons devant la forteresse de Osuna qui se dresse fièrement dans le paysage. Nous arrivons à seize heures à l’hôtel Barceló Granada Congress sur la calle Maestro Montero à Granada. Nous garons la voiture dans le parking souterrain. Irène nous accueille à la réception où trône un impressionnant lustre original est suspendu dans l'atrium ouvert sur tous les étages supérieurs. Grâce à l’efficace et géniale directrice María Gutiérrez, avec qui nous avons été contact à diverses reprises suite aux diverses modifications de réservations suite aux péripéties liées à la crise sanitaire, nous nous installons dans la suite 722 au septième étage. Une vue panoramique embrasse une partie de la ville de Grenade. Un petit mot de María, escorté d’un petit présent de chocolats et de baies, me fait chaud en cœur en cette période de folie humaine. Nous sirotons une boisson chaude et nous allons nous promener alentour. Devant l'entrée, nous entrons dans le jardin de l'hôtel agrémenté de fontaines, de massifs fleuris, mis en valeur par un sol en lames de bois couleur marron. Je prends une photo avec l'hôtel moderne en arrière-plan aux façades asymétriques de couleur crème et ocre rouge. Nous longeons l’Acequia (le canal d’irrigation) Gorda del Río Genil, construit par Ahmed Ben Jalaf en 1037, qui amenait l’eau dans la ville en permettant d’irriguer jardins, patios, vergers, de faire fonctionner les moulins, d’alimenter les bains publics, divers ateliers artisanaux, des fours à céramique situés dans le quartier Rabad al-Fajjarin… Ce canal est un cours d'eau dérivé de la rivière Genil qui lui est parallèle. Les Arabes ont profité des constructions d'autres fossés déjà existants de l'époque romaine. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Des oiseaux chantent dans les arbres du petit parc qui borde le canal. Nous appelons Francette suite à ses deux tentatives pour nous joindre. Elle est enchantée que nous puissions revenir en Haute-Savoie. Nous côtoyons en marchant le monument « Granada al flamenco » situé sur le Paseo del Violón, près du pont romain. Le monument d’une dizaine de mètres de haut se compose d'un piédestal en pierre de la Sierra Elvira, de deux bas-reliefs en marbre de Macael qui dévoilent huit sculptures féminines représentant les provinces andalouses. Trois personnages trônent en haut du piédestal dont un qui joue de la guitare. Au retour, nous passons au supermarché Mercadona sur le Camino de Ronda pour acheter de l’eau minérale ; des douceurs au chocolat viennent s’ajouter lors de notre passage à la caisse à 18 :06. Je donne deux euros à une jeune femme vers la sortie du magasin qui demande l’aumône avec un sourire, que j’imagine beau sous son masque ; je la sens chaleureuse et paisible. Nous revenons ensuite à l’hôtel où nous dînons dans la suite une vingtaine de minutes plus tard. Une soirée paisible en musique s’offre à nous pour cette première étape en Espagne...















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