Découverte du village de Tournon-d’Agenais...

 Nous partons après le repas pour Tournon-d’Agenais. Nous traversons une petite partie du département de Tarn-et-Garonne. Nous garons la voiture au bas du village devant la vitrine vert pomme des « Livres en balade » ; nous regardons les titres des ouvrages. Nous grimpons sur la colline et nous nous promenons à la découverte de l’ancien oppidum celte et place gallo-romaine de commerce. Au commencement, une bastide royale fut fondée en 1271 par Philippe III, fils du roi Saint Louis, et par Raymond VII, comte de Toulouse, représentant du roi. Dans flânons dans les rues et les ruelles. Outre un couple avec deux enfants, nous sommes les seuls touristes dans le village. Nous croisons des chats. Je m’attarde à l’entrée des diverses anciennes portes du village et je lis les informations les concernant. Nous entrons dans le jardin public qui offre un panorama sur les alentours ; je prends en photo une partie de la table d’orientation semi-sphérique en lave d’Auvergne émaillée qui indique les châteaux environnants. La colline domine les vallées du Boudouyssou et du Camp Beau. A proximité du jardin, nous entrons dans l’église Saint-Barthélemy dans la rue du Bousquet dont l’étonnante spécificité réside dans le clocher octogonal qui abrite le réservoir d’eau du village. Dans la rue de la Citadelle, nous entrons dans l’épicerie bio « L’Alvéole » où nous sommes accueillis par le radieux sourire d’une jeune femme blonde qui bavarde avec un client habitué. Nous achetons un pain au levain de seigle qui vient d’un fournil du proche village de Masquières et une bûche de chèvre ail et fines herbes. C’est un plaisir de bavarder avec Julie. Je décèle une belle étincelle dans ses yeux azurins. Le cœur joyeux, je continue la visite avec Patrick. Nous nous attardons devant la vitrine de l’agence du village « Beaux Villages Immobilier » où nous repérons une belle bâtisse de plain-pied flanquée d’une belle tourelle. Avec ses quatre salles de bain et ses quelque deux cents quarante mètres carrés habitables, la propriété est attrayante. Nous quittons le village après avoir suivi le chemin de ronde ombragé qui serpente agréablement aux bas des remparts constitués majoritairement de demeures de cinq étages sises dans l’enceinte fortifiée ; ces hautes maisons forment les remparts. Une allée bordée d’arbres des deux côtés termine plaisamment notre promenade à Tournon-d’Agenais. Nous repartons sans la Tourtière, la spécialité artisanale croustillante fourrée de pommes ou de pruneaux parfumés à l’Armagnac, réalisée par la femme du maire uniquement durant la période estivale…