Nous partons après le repas pour le village médiéval de Monflanquin. Nous découvrons le village... au devenir incertain suite aux conséquences de la crise liberticide, dit sanitaire, en arpentant les rues et ruelles où bien des commerces se montrent définitivement fermés ! Dans la rue Saint-Pierre, je prends un cliché d’une ancienne photo de la rue. Sur la place des Arcades, devant la Savonnerie, à la « Boîte à livres », j’emporte un roman de la bibliothèque verte de Caroline Quine, une enquête des deux sœurs Parker intitulée « Le fantôme du troisième balcon ». Nous entrons dans la grande église fortifiée Saint-André de Monflanquin où je photographie Saint-François et le Christ enfant. Le village domine les alentours ; divers châteaux sont signalés sur des bornes ou se dévoilent dans la paysage. Patrick prend des photos avec le zoom de l’Olympus. Un panneau indique divers métiers pratiqués en 1749, comme le « sargeur », un marchand d’étoffes. Le chirurgien juré prêtait serment entre les mains du magistrat. Une ancienne bâtisse, coquette, au premier étage en saillie, aux volets bleu et à la porte d’entrée de couleur bleu pervenche, délavés par le passage des ans, abandonnée à son sort, offre une vision de sa cuisine ancienne par un carreau cassé d’une des fenêtres. Autre part, un villageois a exposé sur un mur divers articles du passé, dont des croquenots de Rustres. Nous suivons le « Tour de ville », nous marchons dans la rue de la paix. Dans un carrérot, je m’attarde devant un poème affiché au mur intitulé « J’attends l’hirondelle » ; dans une bastide, un « carrérot » est une ruelle large d'environ deux mètres qui permet de desservir l'arrière des maisons. Patrick voit sur la porte de la bibliothèque de Monflanquin qu’un service diversifié à la personne permet de supplanter le passe sanitaire. Après avoir bien flâné, avant de quitter le village, dans la rue Saint-Pierre, nous entrons dans l’épicerie bio gourmande.fr qui permet d’acheter des produits présentés dans des casiers individuels numérotés. Nous achetons un gâteau moelleux aux amandes de la Biscuiterie de Provence. J’emporte un exemplaire du Biocontact d’octobre et nous photographions une information édifiante sur les divers fabricants de vaccins, anti-covid notamment, qui sont plus douteux les uns que les autres. En face, une séduisante boulangerie-pâtisserie-salon de thé a « rendu l’âme » durant la crise liberticide ; je photographie un bas-relief lié à la profession de boulanger sur le mur à côté de la terrasse désespérément déserte… A la sortie du village, nous nous arrêtons pour le prendre en photo sur sa colline à l’entrée du Manoir de Monflanquin qui est aussi désert ; tous les volets sont fermés. Le séduisant pigeonnier se souvient des rires d’enfants de voici bien longtemps. Tout passe, même les dictateurs à la tête des gouvernements…
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