jeudi 14 octobre 2021

Promenade au village Le Temple-sur-Lot et dans sa campagne bucolique...

 Nous partons après le déjeuner. Nous arrivons au village Le Temple-sur-Lot vers treize heures trente. Nous garons la voiture devant la Commanderie où les maîtres de l'ordre établis à Agen y déplacèrent leur siège une fois la construction achevée sur les bords du Lot à la fin du douzième siècle. Des jets d’eau en activité font une haie d’honneur aux deux longs bassins dont la surface miroite aux soleil. Nous nous promenons dans le village attrayant embelli d’un superbe kiosque aménagé au bord de l’eau. Nous découvrons le Jardin des Nénuphars Latour Marliac. Nous prenons quelques photos avant de quitter le jardin où les fleurs des nénuphars des bassins semblent avoir quitté le site. Nous flânons dans les alentours. Nous traversons un pont ombragé, qui s’apparente à une tonnelle en voûte où des branches feuillues ont pris possession du treillage, et nous suivons le petit ruisseau baptisé « Négresse », Négresille aujourd’hui, qui tient son nom de la couleur noire donnée aux eaux par le rouissage du chanvre durant lequel les fibres se détachent de l’intérieur de la tige ligneuse. Elles étaient utilisées pour divers usages dont la fabrication de couvertures et de vêtements. Le chanvre fut très cultivé dans l'Agenais jusqu'à la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Au moyen-âge, le Commandeur se réservait les moulins à eau qui servaient à la fois à moudre les farines, à fouler le lin et le chanvre et à presser les noix pour en extraire l'huile.

 Les minutes admirent le paysage. Nous suivons un chemin dit de santé le long du Lot où l’ancienne fontaine Capelata, construite à la fin du quinzième siècle pour alimenter en eau les villageois, se dévoile. Après être revenus sur nos pas, nous nous attardons devant le lavoir de 1950 qui a remplacé l’ancien de 1866. Dans le centre-bourg, nous nous attardons aussi devant la maisonnette murale des livres du magasin Vival où nous emportons le livre de James Bowen, fatigué et quelque peu défiguré, intitulé « Un chat des rues nommé Bob ». Nous partons du site un peu avant quinze heures. En route, sur la commune de Dolmayrac, nous nous arrêtons au hameau de Lamaurelle où nous avons remarqué à l’aller un superbe moulin, à la toiture couleur émeraude, qui se montre habité. Le propriétaire, qui a aménagé les alentours de sa propriété de manière ludique et originale, a construit lui-même en deux ans ce moulin à vent en acier ; chapeau ! Ses ailes tournent au gré du vent pour produire de l’électricité. Une grosse abeille butine une grande fleur dans le parc qui sert d’écrin au moulin. Plus avant, nous nous arrêtons devant l’église de Lacenne, qui domine le paysage, perdue dans les champs agricoles sur sa petite éminence. La porte ogivale, repeinte récemment en rouge éclatant, attire les regards depuis la grille ouverte où l’année 1862 se lit sur la barre transversale supérieure. Je m’attarde dans l’ancien cimetière où je photographie un texte sur la mort d’un père en pensant à Claudius ; texte que je publierai le jour de l’anniversaire des dix ans de sa mort le jeudi 18 novembre 2021. Nous arrivons chez nous pour la pause-détente...

























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