samedi 23 octobre 2021

La bastide de Puymirol en habits d'Halloween...

Nous partons après le déjeuner. Nous arrivons après treize heures au proche village médiéval de Puymirol. La voiture est garée dans le parking de la maison de retraite Les Terrasses. Nous nous promenons dans la bastide sous le soleil et le ciel bleu. Nous longeons une partie des vestiges des anciens remparts du treizième siècle où la fontaine St-Seurin retient l’attention dans la muraille. Nous cheminons dans la rue Lafayette qui ceinture partiellement le village. Nous flânons sur la place du Foirail, située à l’angle de la rue Royale et la rue du 8 mai 1945. J’apprécie de marcher dans les feuilles mortes qui craquent sous mes pas. Dans la rue Royale, certaines bâtisses sont abandonnées. Des villageois ont décoré l’entrée de leur maison pour Halloween. Je m’attarde devant l’une d’elle, où un message vocal de l’au-delà sort du Médaillon de la fortune. Plus avant sur la rue, seule l’enseigne de la boulangerie Beyssen a survécu aux années. Nous passons devant « L'Aubergade » l’hôtel-restaurant des Relais & Chateaux de Michel Trama. Les minutes cheminent plaisamment avec nous. Nous nous attardons devant l’étonnant porche du treizième siècle de l’église Notre-Dame du Grand-Castel. Tout autour de la mairie, les anciennes arcades dévoilent leur charme. A la fin de la rue Royale, nous revenons vers le centre-bourg par la rue de Nemours où le cimetière est fermé. Il faut « prendre rendez-vous » avec les horaires d’ouverture pour aller se recueillir ! Le cimetière, étagé, domine le paysage environnant. La rue aboutit à la place du Foirail. Nous décidons ensuite de suivre la rue des Amours. Une ancienne réclame sur un garage captive le regard. Le village est désert ; seuls des chats nous regardent passer, dont un superbe minet blanc. Avant de quitter le site, nous allons voir le château d'eau qui aurait bien besoin d’un toilettage. A proximité, seul le bras en fer forgé d’une attrayante enseigne, fixée dans un mur en pierre, subsiste d’une ancienne Quincaillerie-Cadeaux. Nous revenons au parking par la rue d’Orléans où la margelle d’un ancien puits est envahie par les herbes sauvages qui sortent du trou circulaire. Les quinze heures s’annoncent quand nous quittons la bastide fondée en 1246 par Raymond VII, Comte de Toulouse, qui a fait bâtir les remparts sur les falaises calcaires…




























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