Nous partons après le déjeuner. La Cuore est garée sur le parking de la rue Jean Gonord, devant la Cité de l’Espace où nous arrivons un peu après treize heures. Nous payons 46€ pour les deux entrées. Des explorateurs de l’espace nous observent depuis le Hall of Fame ; les visages défilent aléatoirement sur les dix écrans. La fusée Ariane 5 domine le parc de sa hauteur. Nous côtoyons le satellite « Sentinel-3 », un vaisseau Soyouz, le télescope spatial XMM Newton, le vaisseau Apollo 11 qui se souvient de son équipage : Neil Armstrong, Edwin « Buzz » Aldrin et Michael Collins. Nous entrons chez Imax pour partir à 13 :30 à bord d’une fusée Ariane pour vivre un voyage spatial en trois dimensions parmi les météorites de la Voie Lactée ; nous sommes des chasseurs qui veillons à protéger la Terre de leurs impacts. Daisy Ridley, alias Rey Skywalker, pilote notre vaisseau tout en commentant la navigation interstellaire. De retour sur Terre, nous cheminons au côté de la fusée Ariane et nous nous dirigeons vers la station Mir où nous arrivons, grâce à un portal spatio-temporel, au début de septembre 1997 ; nous évoluons tant bien que mal à l’étroit en impesanteur dans la station avec Vasily Tsibliev, Sasha Lazutkin et Michael Foale. De retour à nouveau sur Terre, nous nous arrêtons un instant devant l’Astrovan de la Nasa qui, en son temps glorieux, transportait les astronautes dans la zone de lancement de la navette spatiale jusqu’à son dernier vol en 2011. Le fort souffle du vent est froid. Nous terminons la visite du parc en pressant un peu le pas. Nous retournons ensuite dans le bâtiment principale pour visiter les divers expositions liées à l’Espace. Nous rencontrons fortuitement, en décalage temporel, Constantin Édouardovitch Tsiolkovski, un scientifique russe considéré comme le père et le théoricien de la cosmonautique moderne ; Patrick a lu dernièrement le livre de Michel Eltchaninoff « Lénine a marché sur la lune : La folle histoire des cosmistes et transhumanistes russes » qui évoque cet étrange personnage, bricoleur de vaisseaux spatiaux, considéré comme l'ancêtre des satellites soviétiques. Konstantin assurait que, si la Terre était le berceau de l'humanité, les étoiles existaient pour que l'homme s'y installe… Nous regardons une courte vidéo sur les premiers pas de l’Homme sur la Lune ; des propos de Edwin « Buzz » Aldrin, âgé, termine la projection. Nous contrôlons notre température devant une sorte de photomaton spécial qui émet des infrarouges pour analyser notre rayonnement thermique. Le mien, comme celui de Patrick, est à 26,6°. Le rayonnement de la dame avant nous était cinq degrés plus élevé ! Nous découvrons le système solaire, la Voie Lactée, l’Amas local et notre Univers formé d’environ cent milliards de galaxies. Toutes ces distances à parcourir en millions d’années lumière donnent le tournis ; l’infiniment petit qui regarde l’infiniment grand. Le temps d’un éclair, je me téléporte dans une navette spatiale pour un selfie dans les étoiles. Nous allons ensuite au 149 Café pour siroter un thé. Avant de quitter le site, nous visitons le magasin de souvenirs. Je prends en photo la couverture du livre « Le grand tout : L'origine de la vie, son sens et l'Univers lui-même » de Sean Carroll. Vers la sortie, un clin d’œil au Petit Prince retient l’attention. Une exposition lui est consacrée, ainsi qu’à son père Antoine, au musée « L'Envol des pionniers » qui retrace la grande aventure de l'Aéropostale en contribuant à la mémoire de l’aéronautique à Toulouse… Un superbe parterre de fleurs vives longe le chemin vers le parking…
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