Ce système permettait de ménager les religieux et leur passion pour la douleur.
Sylvain Tesson
.
dimanche 30 avril 2023
Pensée du jour
samedi 29 avril 2023
De Montpellier à Valence…
Nous effectuons les derniers préparatifs avant le départ. Je termine le livre sur Hergé en prenant deux photos. Après le déjeuner, nous effectuons plusieurs aller-retour au garage pour mettre nos affaires dans le coffre de la Cuore. Nous quittons notre chez-nous temporaire avant quatorze heures. La vie va continuer différemment. Nous sortons la voiture. Je vais déposer un des deux jeux de clés dans le boitier sécurisée installé dans la boîte aux lettres que je laisse non fermée à clé… et pour cause ! Patrick prend le volant. Nous prenons l'autoroute. Je le remplace à la conduite à mi-parcours. Nous payons une vingtaine d'euros à la sortie Valence-Sud. Nous arrivons à seize heures à l’hôtel Novotel sur l’avenue de Provence. Ayoub et Anna, une jeune stagiaire, nous accueillent avec courtoisie et cordialité devant un îlot de réception qui sort de l’ordinaire. La suite 510 nous est attribuée. Nous montons les bagages à main. En retournant à la voiture, nous prenons avec nous dans l’ascenseur deux dames « des îles » qui travaillent à la préparation des chambres. Leur journée a été fatigante ; certains clients leur apportent un surplus de travail par manque d'empathie. Nous montons les affaires pour la nuit. Une pause boisson chaude s’offre à nous. Patrick se délasse dans un bain. Je vais me promener entre dix-sept et dix-huit heures. Je traverse le parc Marcel Paul. De superbes fleurs se laissent admirer. Des arbres vénérables me séduisent. Des enfants s’amusent dans l’aire de jeux. En chemin, je regarde les horaires du restaurant Crescendo où nous irons déjeuner demain. Une boulangerie Marie Blachère se dévoile. Je fais demi-tour au niveau du restaurant Courtepaille de l’hôtel Mercure. Je m’attarde devant une fresque peinte sur le côté d’une résidence. De retour à l’hôtel, je prends deux photos de la décoration vers l’entrée. Dans l’ascenseur, je monte avec un couple âgé et une jeune fille qui montre une déficience intellectuelle. Le monsieur tient un « Milou » dans ses bras. Je redescends chercher le journal Le Monde pour Patrick. Une jeune maman et son fils d’une dizaine d’années font la descente avec moi. Nous nous sourions. Je les laisse sortir et le garçon me remercie. Je prends aussi le Figaro. J’admire la cheminée aux fausses flammes. Je feuillette un livre sur l’actrice Ingrid Bergman…
Pensée du jour
Sans que les choses soient alors explicitées, cela revenait à dire qu’une suspicion de partialité (puisque c’était de cela qu’il s’agissait quand était évoquée la menace d’un danger pour les libertés) équivalait à un déni de légitimité. Cela invitait donc, dans les faits, à distinguer une légitimité par impartialité de la légitimité électorale. C’était simultanément remettre le doigt sur l’incomplétude du principe de majorité.
Pierre Rosanvallon
.
vendredi 28 avril 2023
Pensée du jour
Joyce a raison quand il dit que l’Histoire est un cauchemar – mais elle est peut-être le cauchemar dont personne ne peut se réveiller. Les gens sont piégés dans l’Histoire et l’Histoire est piégée en eux.
James Baldwin
.
jeudi 27 avril 2023
Détente et bien-être chez Deli’s Coffee avec Alphée et plaisante flânerie dans la vieille ville…
Après quinze heures trente, nous nous rendons au 4 rue du Bras de fer chez Deli’s Coffee où Alphée, le serveur souriant et sympathique, qui semble nous connaître, nous sert chacun en terrasse un chocolat chaud, dans des petits bols transparents, avec une verrine de chantilly végétale maison parfumée à la cannelle et à la cardamome de sa création. Dans la mythologie grecque, Alphée, dieu-fleuve, épris de la nymphe Aréthuse, transformée en source par Artémis, traversa les océans pour aller mêler ses eaux à celles de son aimée. Nous allons ensuite au magasin « Tintin » au 25 rue de l'Argenterie où je prends plaisir à regarder l’offre qui éveille d’agréable souvenirs de mon adolescence. Nous flânons ensuite dans la vieille ville au gré de nos envies. Nous nous attardons sur la place Saint-Ravy où une fontaine se repose. Nous franchissons la porte de la Tour de la Babote, une tour du douzième siècle faisant jadis partie des fortifications de Montpellier et qui abritait un observatoire. Nos pas nous mènent au MO.CO., un ancien hôtel particulier du début du dix-neuvième siècle, à deux pas de la gare Saint-Roch, qui abrite un centre d’art contemporain dédié à des expositions d’envergure internationale. Nous traversons le jardin des cinq continents en forme de mappemonde, un jardin-atlas imaginé par l’artiste Bertrand Lavier. Une fontaine circulaire originale, riche de dizaines d’arrosoirs, également conçue par Bertrand, dévoile son charme. Nous regardons la carte du restaurant « Faune » qui invite au farniente avec sa terrasse ombragée par la ramure des arbres. Nous entrons et visitons la boutique. Nous achetons le livre de l’exposition « Musée en Exil ». Camille nous accueille à la caisse. Je la complimente sur sa coiffure séduisante et créative. Nous prenons tranquillement le chemin du retour. Nous traversons le square Planchon où nombre de personnes assises sur les bancs ont le « nez sur leur smartphone » au grand dam de la végétation luxuriante devenue invisible. Dans la rue de Maguelone, nous nous attardons devant l’ancien grand magasin « Nouveautés » qui vendait en son illustre temps, soieries, confections, chaussures, ameublement et bien d’autres produits. Sur la place de la Comédie, près du carrousel attrayant, de jeunes artistes, souples, talentueux acrobates, dansent en harmonie en musique devant le public conquis qui encercle la scène improvisée…