dimanche 2 avril 2023

Hier... De l’hôtel Augusta Vallès à Granollers à Montpellier...

    Le petit déjeuner se déroule dans le restaurant de l'hôtel. Devant, les viennoiseries qui luisent de sucre en surface, je m’abstiens et je croque des oléagineux, des arachides, trois dattes Medjool avec des rondelles de banane, qui voyagent avec nous. Trois personnes anglophones, dont un beau jeune homme à la barbe rousse, déjeunent à ma gauche. Un couple de Français a pris place à la table à ma droite. Je lui souhaite bonne route et une belle journée en quittant la table. Nous partons à dix heures une fois le règlement de la nuitée effectuée auprès d’une jeune femme plantureuse. Je prends le volant. La circulation est plus fluide sur l'autoroute ; il y a moins de camions le samedi. Nous prenons du carburant à La Jonquera, à la station d’essence Galp, la dernière avant la frontière avec la France. La présence de douze pompes et de trois caisses témoigne du flot continue de véhicules ; le carburant est moins cher qu’en France. Margarita m’accueille à onze heures trente à la caisse. Patrick me remplace au volant. A midi moins vingt, nous entrons sur le territoire de la dictature Macronienne. Arrive un moment où de longues files d’attente devant une station de péage viennent nous rappeler que les autoroutes sont payantes en France contrairement à l’Espagne qui a supprimé ses péages. La première station d’essence que nous voyons affiche un prix de 2,17€ pour du carburant 98 ; près de quarante centimes de différence avec la dernière station en Espagne. Nous longeons l’étang de Leucate. Un fort vent souffle et bouscule la voiture. Nous arrivons à l’aire de la Palme à midi quinze. Je choisis au buffet une assiette de haricots verts et de pommes de terre. Patrick opte pour des pommes de terre et une salade taboulé. Un couple avec deux fillettes déjeunent chacun avec un sandwich de l’autre côté du vitrage sur la terrasse chahutée par le vent. Nous reprenons la route à treize heures après l’envoi d’un message à notre prochain hôte. Nous quittons l’autoroute à quatorze heures à Saint-Jean-de-Védas en payant 20,60€ pour 185 kilomètres parcourus. Le ciel est grand bleu et le soleil brille quand nous arrivons à Montpellier. Le GPS nous mène à bon port sur l’Esplanade de l’Europe où nous arrivons vers quatorze heures quinze. Une réponse de Bérengère à notre message nous indique de nous rendre au parking public Zenpark au 326 avenue Jacques Cartier qui côtoie l’entrée du parking souterrain de la résidence. Le check-in est prévu à dix-sept heures, toutefois un appel à Nicolas nous informe qu’Adel viendra nous ouvrir la grille du parking et nous donner les clés de l’appartement une fois sa réunion terminée au centre-ville. Nous effectuons un paiement cash à la borne du parking en entrant le numéro d’immatriculation de la Cuore. Nous restons dans la voiture à attendre ; toutes nos affaires étant dans le véhicule. Je regarde sur l’iPhone les restaurants indiens alentour pour le déjeuner de demain et j’effectue une recherche de supermarchés autour de chez nous. Un beau jeune fluet et élancé, blond au yeux bleus, arrive vers seize heures trente. La pile de la télécommande de la grille du parking est morte. Il retourne sur ses pas pour en prendre une autre dans l’appartement. Finalement, le check-in se fait peu de temps avant dix-sept heures. Malgré la bonne volonté de l’équipe de Class Appart qui a loué l’appartement via Airbnb, rien ne remplace l’accueil et l’efficacité des propriétaires qui louent directement leur maison ou leur appartement. La communication avec Class Appart est loin d’être performante, tant s'en faut, et c’est souvent nous qui prenons les devants. Nous sommes des clients parmi d'autres ; tout est impersonnel. Le service est poli, froid et finalement absent. Adel nous donne les informations courantes. Je signe des papiers. Après son départ, nous effectuons des allers retours au parking pour monter nos affaires. Nous nous installons. La vue depuis le salon donne sur la place de l’Europe tout en pelouses sur sa partie semi-circulaire. Restaurants et bars font face à l’étendue verte…





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