dimanche 31 octobre 2021
Gerard Nazunov...
« Lors de ce voyage sur Terre, j’anime ce corps-là et pas un autre. Autant l’aimer et vivre harmonieusement en sa compagnie ».
Pensée du jour
Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent.
Jacques Lacan
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Réflexions Insignifiantes
Du pouvoir
A ceux qui posent la question : pourquoi notre société en est arrivée là ?
La réponse est simple : parce qu’ils le peuvent !
L’ivresse du pouvoir corrompt tout ou presque tout. L’appel du pouvoir est irrésistible. Le pouvoir est une addiction et il est très difficile d’en être sevré. Les politiciens, les religieux, les gourous, les experts sont ivres de leur puissance sur les gens.
Le pouvoir réclame son dû : plus de contrôle, plus de maîtrise, plus d’obéissance, plus d’unicité ; et il y en a jamais assez. Le pouvoir a horreur du désordre, de la résistance, de la diversité, de la différence.
Le pouvoir est le véritable problème de nos sociétés.
samedi 30 octobre 2021
Pensée du jour
Le
problème est que nous cherchons quelqu’un pour vieillir ensemble, alors
que le secret est de trouver quelqu’un avec qui rester enfant.
Charles Bukowski
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Réflexions Insignifiante
De la vie
La vie est pertinente par contre la survie n’est pas appropriée. Les humains (les animaux) ont pour objet de vivre leur existence. Leur seul devoir est de continuer à vivre, vivre leur propre existence. Toute autre considération n’est pas pertinente.
J’entends parfois des gens dirent que nous sommes ici pour apprendre, apprendre quoi ? Il n’y a rien à apprendre à part ce qui nous est nécessaire à vivre pleinement notre existence. D’autres supposent que nous avons une mission à accomplir ; quelle mission ? Notre seule mission est de vivre ; il n’y a aucun mystère.
vendredi 29 octobre 2021
Pensée du jour
Chaque
fois que l’on a décidé de considérer un homme comme ennemi, on le rend
abstrait. On l’éloigne. On ne veut plus savoir qu’il a un rire éclatant.
Il est devenu une silhouette.
Albert Camus
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Réflexions Insignifiantes
De la légitimité
D’abord une mise au point, il y a souvent une confusion entre légalité et légitimité en démocratie. La légalité concerne uniquement les institutions qui ont une existence légale, c’est-à-dire créée par la loi. La légitimité découle de l’approbation par les citoyens par une votation directe. Ainsi, le gouvernement a une existence légale (constitution) mais sa nomination n’est pas obtenue par un vote direct des électeurs (donc il ne peut se réclamer légitime).
En démocratie qu’est-ce que la légitimité ? La légitimité est entendue comme la manifestation par les citoyens de leur confiance envers une institution. Cette manifestation s’effectue de façon directe par votation pour certaines institutions et par obéissance volontaire lorsque ces institutions ont été approuvées par le passé (la constitution par exemple).
La légitimité pour des représentants ayant passé au deuxième tour se pose car ceux-ci n’ont pas obtenu au premier tour la confiance d’une majorité d’électeurs. En effet, leur élection au deuxième tour résulte d’un accord légal pour trouver une majorité nouvelle pour être élu. Cet accommodement permet d’obtenir un représentant qui n’a pas obtenu la confiance des électeurs.
Dans les faits, il existe peu d’institutions qui demeurent légitimes dans une démocratie parlementaire comme celle de la France.
jeudi 28 octobre 2021
Pensée du jour
Toute
croyance sera surmontée, avec le temps. La première leçon de l’univers,
c’est de ne jamais déduire à partir d’un seul exemple. Sauf quand on ne
dispose que d’un seul exemple. Dans ce cas : il faut en trouver un
autre.
Richard POWERS
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Réflexions Insignifiantes
De la corruption
Souvent lorsque nous parlons de corruption, les gens pensent à l’argent. Même si l’enrichissement personnel peut motiver quelques politiciens, cette corruption est périphérique. La corruption la plus commune est celle de la pensée.
Lorsque le politicien est fraîchement élu, il est empli d’idéaux et de bonnes intentions ; mais vite, il est rattrapé par la corruption intellectuelle en place. Celle-ci concerne l’idéologie ambiante qui fait plier dans son sens toutes les forces politiques.
En effet, dès le moment qu’une personne concède à ces forces corruptrices un avantage, aussi minime soit-il, elle met son doigt dans l’engrenage. Et il est difficile, une fois corrompu, de revenir en arrière.
Ces forces corruptrices sont toutes sortes de lobbying dont l’objectif est de défendre leurs intérêts, au détriment de l’ensemble de la population, sous couvert d’enjeu soit disant d’intérêt national ou de la sécurité de l’état ou des intérêts supérieurs de l’état, etc.
mercredi 27 octobre 2021
Pensée du jour
Cette impatience. Ils traversent l’existence à la hâte, comme s’ils savaient que le temps presse.
Jonas Gardell
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Réflexions Insignifiantes
De la confiance
Une personne qui n’a pas confiance en vous est-elle digne de confiance ? Non, bien sûr.
Un gouvernement qui met en place des contrôles, des mesures coercitives et répressives contre ses propres ressortissants est un gouvernement qui n’a pas confiance en son peuple. Ce gouvernement préfère imposer son idéologie au lieu de l’expliquer, de concerter et de dialoguer.
Ce gouvernement n’est pas digne de notre confiance. Ce gouvernement finalement n’est pas démocratique.
mardi 26 octobre 2021
Pensée du jour
On n'a jamais aussi soif qu'après avoir traversé un désert qui n'existe pas.
Achille Chavée
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Réflexions Insignifiantes
De l’état de droit
Souvent les gens pensent que lorsque nous sommes dans un « état de droit » nous sommes dans une démocratie. Cette idée est fausse. L’état de droit ne sous-entend pas que le régime soit démocratique.
Les dictateurs, les tyrans, les autocrates s’accommodent fort bien de l’état de droit dès le moment où ils ont le contrôle de la loi ; contrôle du législatif (créant des lois favorables au régime autocratique) ; contrôle du judiciaire (nommant les juges bienveillants au régime autocratique) ; contrôle de la constitution (en l’amendant et en créant des institutions indulgentes envers le régime autocratique).
Dans un «état de droit », une partie de la population peut être envoyée en camp, une partie des gens peut être mise au ban de la société ; le respect de la vie humaine peut être suspendu aux caprices de l’autocrate ; la mort d’une personne peut être prononcée tout en respectant les lois décrétées par l’autocrate.
lundi 25 octobre 2021
Pensée du jour
Le problème le plus sérieux qui se pose aux esprits contemporains : le conformisme.
Albert Camus
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Réflexions Insignifiantes
De la politique
En politique, les gouvernants (et les politiciens) ont deux façons pour obtenir un résultat. La première consiste à user de la force, la coercition, la violence pour imposer ses vues politiciennes. La deuxième est l’explication ; elle participe au jeu démocratique.
Souvent il est prétendu que le dialogue, la concertation, la discussion politique sont longues qu’ils ne permettent pas la prise rapide de décision. Ceci est faux. L’efficacité d’une mesure n’est pas due à sa rapidité mais à sa compréhension par tous.
Une mesure non comprise, non expliquée et dont les populations en sont exclues, entraine forcément une résistance de la part de celles-ci.
dimanche 24 octobre 2021
Pensée du jour
Est-ce qu'il y a de la place pour de l'humain dans l'individu qui adhère complètement à l'idée - disont plutôt : à l'idéologie ?
Svetlana Alexievitch
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Réflexions insignifiantes
De la liberté.
J’entends souvent des informations comme « restreindre telle liberté » ou « suspendre telle autre liberté » ; en fait, ces expressions sont des oxymores ; de la démagogie bassement politicienne.
Il n’existe pas de pourcentages de liberté ; soit la liberté est, soit elle n’est pas. Dire que je suis à 50% libre demeure un non-sens. C’est comme l’expression « Ma liberté s’arrête là où commence celle d’autrui. » Non. Il n’existe pas de frontière à une liberté. Aucune liberté n’entre jamais en conflit avec celle d’autrui ; seulement pour ceux qui ont un égo démesuré ; ceux qui pensent qu’ils sont le centre de l’univers ; ceux qui la présence de l’autre les gênent.
samedi 23 octobre 2021
La bastide de Puymirol en habits d'Halloween...
Nous partons après le déjeuner. Nous arrivons après treize heures au proche village médiéval de Puymirol. La voiture est garée dans le parking de la maison de retraite Les Terrasses. Nous nous promenons dans la bastide sous le soleil et le ciel bleu. Nous longeons une partie des vestiges des anciens remparts du treizième siècle où la fontaine St-Seurin retient l’attention dans la muraille. Nous cheminons dans la rue Lafayette qui ceinture partiellement le village. Nous flânons sur la place du Foirail, située à l’angle de la rue Royale et la rue du 8 mai 1945. J’apprécie de marcher dans les feuilles mortes qui craquent sous mes pas. Dans la rue Royale, certaines bâtisses sont abandonnées. Des villageois ont décoré l’entrée de leur maison pour Halloween. Je m’attarde devant l’une d’elle, où un message vocal de l’au-delà sort du Médaillon de la fortune. Plus avant sur la rue, seule l’enseigne de la boulangerie Beyssen a survécu aux années. Nous passons devant « L'Aubergade » l’hôtel-restaurant des Relais & Chateaux de Michel Trama. Les minutes cheminent plaisamment avec nous. Nous nous attardons devant l’étonnant porche du treizième siècle de l’église Notre-Dame du Grand-Castel. Tout autour de la mairie, les anciennes arcades dévoilent leur charme. A la fin de la rue Royale, nous revenons vers le centre-bourg par la rue de Nemours où le cimetière est fermé. Il faut « prendre rendez-vous » avec les horaires d’ouverture pour aller se recueillir ! Le cimetière, étagé, domine le paysage environnant. La rue aboutit à la place du Foirail. Nous décidons ensuite de suivre la rue des Amours. Une ancienne réclame sur un garage captive le regard. Le village est désert ; seuls des chats nous regardent passer, dont un superbe minet blanc. Avant de quitter le site, nous allons voir le château d'eau qui aurait bien besoin d’un toilettage. A proximité, seul le bras en fer forgé d’une attrayante enseigne, fixée dans un mur en pierre, subsiste d’une ancienne Quincaillerie-Cadeaux. Nous revenons au parking par la rue d’Orléans où la margelle d’un ancien puits est envahie par les herbes sauvages qui sortent du trou circulaire. Les quinze heures s’annoncent quand nous quittons la bastide fondée en 1246 par Raymond VII, Comte de Toulouse, qui a fait bâtir les remparts sur les falaises calcaires…