Nous déjeunons chez Courte Paille à l’aire de Romagnieu dans l'Isère. Audrey, la responsable du restaurant, nous accueille, nous escorte à table et prend la commande : un veggie burger avec pommes de terre en robe des champs et un thé pour Patrick ; de la ratatouille, des haricots verts et deux pommes de terre en robe des champs pour moi. Elle nous offre une petite soupe poireau pomme de terre. Sylvie nous apporte les plats. En fin de repas, Maeva, dont le prénom signifie « Bienvenue » en tahitien, débarrasse la table et nous apporte l’addition. Je lui dis qu’elle porte bien son prénom. Nous allons ensuite chez Paul. Nous intégrons une courte file d’attente. Sarah nous accueille, prépare un thé rooibos au citron pour moi et nous sert une part de tarte à la rhubarbe pour Patrick et une part de tarte à la noix de coco pour moi. Mégane nous accueille à la caisse. La salle au centre de l’atrium est lumineuse et colorée. Nous savourons les desserts. J’ai l’agréable surprise de pouvoir me rincer les dents avec de l’eau chaude dans les toilettes. Nous reprenons la route...
jeudi 31 mars 2022
Pensée du jour
Croyez
en vous-même et en tout ce que vous êtes… Sachez qu’il y a quelque
chose à l’intérieur de vous qui est plus grand que n’importe quel
obstacle.
Christian Larson
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mercredi 30 mars 2022
De Toulouse à Orange...
Au déjeuner, nous savourons des lasagnes aux légumes de chez Picard. Après le repas, nous effectuons des navettes jusqu’au parking souterrain pour charger nos affaires. La Cuore est positionnée à la sortie de l’ascenseur pour éviter les aller-retour à pied effectués à l’arrivée. Nous quittons l'appartement de Pierre dans la rue Caffarelli et partons à treize heures trente. La pluie continue de tomber. Nous prenons du carburant à Auchan Toulouse ; le litre est à 1,889€. Nous prenons ensuite l’autoroute. La pluie cesse avant Montpellier. Nous effectuons un arrêt à la station Shell à l’aire de Montblanc Sud 34290 Servian. Céline nous accueille après quinze heures trente pour l’achat d’un thé Earl Grey et d’un rooibos. Patrick savoure un muffin au chocolat. Je prends le volant pour continuer le voyage. Nous donnons quelque argent à un monsieur qui rencontre des problèmes avec sa carte de crédit pour acheter du carburant ; il se rend à Marseille pour voir sa mère. Il sollicite les personnes comme nous qui font étape à Servian. Nous quittons l’autoroute à Orange-Centre après 339 kilomètres parcourus ; nous payons 32,80€. Nous arrivons à dix-sept heures trente à l’hôtel Mercure Orange sur la route de Caderousse. Une charmante jeune femme souriant nous attribue la chambre 211 au premier étage. Nous déposons nos affaires pour le dîner et la nuit, et nous allons nous promener en direction du centre-ville avant le repas…
Pensée du jour
Nous
les humains sommes des tas de boue organisée, qui, grâce à l’œuvre
impersonnelle des lois de la nature, ont développé la capacité de
contempler, d’apprécier et de prendre part à l’intimidante complexité du
monde qui nous entoure.
Sean Carroll
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mardi 29 mars 2022
Déjeuner chez « Sixta », un restaurant végétarien bio...
Nous allons déjeuner chez « Sixta », un restaurant végétarien bio tout près de chez nous dans la rue Bayard qui a ouvert ses portes le jeudi 22 novembre 2018. Toutes les tables de la salle du rez-de-chaussée sont réservées. Benoît nous accueille et, la chance aidant, nous trouve une table dans la salle du premier étage. Marcel prend la commande. Nous optons de concert pour un tartare avocat-kiwi-chou rave avec une crème de sésame noir et pour une jardinière de légumes de printemps sur un lit de polenta crémeuse, agrémentée de pesto d’herbes et fanes, de graines de courge et de paillettes de tomme de brebis. Charlotte s’occupe efficacement du service. Les autres tables s’animent toutes les unes après les autres. Un groupe de huit personnes prend place à la table centrale. Un monsieur irlandais et une dame anglaise s’installent à la table voisine. Nous faisons honneur aux mets créatifs, colorés et savoureux. Patrick sirote un thé Earl Grey. Le brouhaha des conversations s’intensifie quand toutes les tables sont occupées. Une salle à l’étage supérieure est réservée aux personnes qui désirent effectuer une sieste. Six « cocons » sont spécialement conçus à cet effet ; une première ! Nous retournons chez nous pour prendre le sac isotherme Picard. Devant chez Lidl, nous bavardons avec la dame qui demande l’aumône. Nous l’informons de notre départ. Nous continuons la promenade le long du canal du Midi côté Minimes. La température est agréable malgré le vent de temps à autre. Nous achetons des lasagnes végétariennes aux légumes chez Picard Serres pour le déjeuner du départ.
Mark Twain
« A chaque fois que vous vous retrouvez à penser comme la majorité des gens, faites une pause, et réfléchissez. »
Pensée du jour
Tout
le monde meurt. La vie n’est pas une substance comme l’eau ou la pierre
; c’est un processus, comme le feu ou comme une vague qui se brise sur
le rivage. C’est un processus qui a un début, dure quelque temps, et
enfin se termine. Courts ou longs, nos moments sont brefs au regard de
l’étendue de l’éternité.
Sean Carroll
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lundi 28 mars 2022
Pensée du jour
Ce n'est pas parce que vous avez le vent de face que vous ne pouvez pas avancer.
Simon Lafage
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dimanche 27 mars 2022
Pensée du jour
L’uniformité
statistique n’est en aucune façon un idéal scientifique inoffensif ;
c’est l’idéal politique désormais avoué d’une société qui, engloutie
dans la routine de la vie quotidienne, accepte la conception
scientifique inhérente réellement à son existence.
Hannah Arendt
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samedi 26 mars 2022
vendredi 25 mars 2022
Déjeuner chez Forno Gusto...
Nous sortons vers onze heures trente pour prendre notre repas en ville. Nous marchons le long du canal du Midi pour nous rendre sur l’avenue Honoré Serres. Nous déjeunons chez Forno Gusto « Italian street food ». La sympathique et souriante Lily, aux yeux étincelant de lumière, est notre hôtesse. Nous optons pour un repas pizza ; une Napolitaine aux quatre fromages, mozzarella fior di latte, parmesan, provolone fumé et gorgonzola, pour Patrick et une Pala romaine rectangulaire Ortolana tomate cerise, mozzarella, poivron, oignon, aubergine et courgette pour moi. Je prends des photos durant la réalisation des pizzas effectuée par des pizzaioli originaires d’Italie. La décoration digne des films de Fellini offre une belle palette d’artefacts italiens qui comble les regards en promenade. Le four à pizza circulaire est impressionnant par sa taille et ses lignes harmonieuses. Un large plateau pivotant tourne en boucle à l’intérieur. Le directeur du restaurant prend le temps de bavarder avec moi et me prend en photo devant la partie avant de la célèbre Fiat 500 rouge, l’emblème de Forno Gusto. Le groupe Big Forno Group, fondé par Raffaele Targusi qui passa son enfance dans la région de Rome à réaliser des pizzas avec ses grands-parents, propose une cuisine italienne authentique et contemporaine au travers de ses quatre concepts de restaurants. Nantais, toulousain depuis onze années, le directeur œuvre dans le restaurant depuis plusieurs années. A la table voisine à ma droite, deux mamans et leur enfant se restaurent dans la bonne humeur. Trois jeunes femmes éclatantes de beauté viennent occuper la table à ma gauche. La première arrivée nous demande comment nous allons. La convivialité semble naturelle dans le restaurant et c’est bien agréable après des mois d’êtres humains privés de visage. En dessert, nous craquons pour deux parts de tiramisu, un à la pistache et l’autre café-fraise. Nous nous partageons les douceurs. Le va-et-vient des clients est régulier et la quasi-totalité des tables est occupée. Se sentir entouré de ses semblables dans un espace de bien-être invite à renouveler cette aventure culinaire remarquable…
Pensée du jour
Car
ce n’est point dans l’expérience qu’il faut chercher la règle de
justice : « Toujours d’égal à égal, et que jamais l’homme ne soit moyen
ou instrument pour l’homme. »
Alain
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jeudi 24 mars 2022
Pensée du jour
Aimer
les braves gens qui m’entourent, fuir les méchants, jouir du bien,
supporter le mal, et me souvenir d’oublier, voilà mon optimisme. Il m’a
aidé à vivre. Puisse-t-il vous aider aussi.
André Maurois
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mercredi 23 mars 2022
Salon de thé Chapristea...
La pause de l'après-midi se déroule au salon de thé « Chapristea » 4 rue Jules Chalande. Le matou Marco, au pelage généreux, se prélasse à côté de moi sur le canapé duo. Patrick choisit un cheese-cake aux marrons avec du thé Earl Grey. J’opte pour une part de Pralichat, un croustillant praliné à la mousse de chocolat et ganache, et un thé rooibos Praluline. Une file d’attente se maintient dehors devant l’entrée du « Bar à chats » au cœur de Toulouse. Un sas vitré permet d’éviter l’escapade des chats...
Pensée du jour
La
doctrine du libre jugement est profondément enterrée. Je ne vois guère
que des croyants. Ils ont bien ce scrupule, de ne croire que ce qui est
vrai. Mais ce que l’on croit n’est jamais vrai.
Alain
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mardi 22 mars 2022
« Les gens qui sont au pouvoir mentent ! »
Interview exclusive de Robert Kennedy (mailchi.mp)
Robert F. Kennedy, Jr :
« Les gens qui sont au pouvoir mentent ! »
Propos recueillis par Senta Depuydt
Retrouvez Robert F. Kennedy, Jr. sur www.chdeurope.org
(site européen) et www.childrenshealthdefense.org (site américain)
Senta Depuydt est une journaliste indépendante, fondatrice de la branche européenne de l’association de l’avocat Robert F. Kennedy, Jr. « Children’s Health Defense Europe » et auteur d’un avant-propos pour l’édition française du livre paru aux éditions Marco Pietteur.
Adage chinois...
« La modération apporte le contentement et toutes les choses se développent bien en l’absence d’encombrement et de complexité. »
lundi 21 mars 2022
Pensée du jour
Cet
univers est vaste. Quatorze milliards d’années après le Big Bang, la
région de l’espace que nous pouvons directement observer compte quelques
centaines de milliards de galaxies, comportant chacune en moyenne cent
milliards d’étoiles. Nous les humains, en comparaison, sommes
minuscules, des nouveaux venus sur une planète insignifiante en orbite
autour d’une étoile quelconque.
Sean Carroll
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dimanche 20 mars 2022
Voyage spatio-temporel à la Cité de l'Espace à Toulouse...
Nous partons après le déjeuner. La Cuore est garée sur le parking de la rue Jean Gonord, devant la Cité de l’Espace où nous arrivons un peu après treize heures. Nous payons 46€ pour les deux entrées. Des explorateurs de l’espace nous observent depuis le Hall of Fame ; les visages défilent aléatoirement sur les dix écrans. La fusée Ariane 5 domine le parc de sa hauteur. Nous côtoyons le satellite « Sentinel-3 », un vaisseau Soyouz, le télescope spatial XMM Newton, le vaisseau Apollo 11 qui se souvient de son équipage : Neil Armstrong, Edwin « Buzz » Aldrin et Michael Collins. Nous entrons chez Imax pour partir à 13 :30 à bord d’une fusée Ariane pour vivre un voyage spatial en trois dimensions parmi les météorites de la Voie Lactée ; nous sommes des chasseurs qui veillons à protéger la Terre de leurs impacts. Daisy Ridley, alias Rey Skywalker, pilote notre vaisseau tout en commentant la navigation interstellaire. De retour sur Terre, nous cheminons au côté de la fusée Ariane et nous nous dirigeons vers la station Mir où nous arrivons, grâce à un portal spatio-temporel, au début de septembre 1997 ; nous évoluons tant bien que mal à l’étroit en impesanteur dans la station avec Vasily Tsibliev, Sasha Lazutkin et Michael Foale. De retour à nouveau sur Terre, nous nous arrêtons un instant devant l’Astrovan de la Nasa qui, en son temps glorieux, transportait les astronautes dans la zone de lancement de la navette spatiale jusqu’à son dernier vol en 2011. Le fort souffle du vent est froid. Nous terminons la visite du parc en pressant un peu le pas. Nous retournons ensuite dans le bâtiment principale pour visiter les divers expositions liées à l’Espace. Nous rencontrons fortuitement, en décalage temporel, Constantin Édouardovitch Tsiolkovski, un scientifique russe considéré comme le père et le théoricien de la cosmonautique moderne ; Patrick a lu dernièrement le livre de Michel Eltchaninoff « Lénine a marché sur la lune : La folle histoire des cosmistes et transhumanistes russes » qui évoque cet étrange personnage, bricoleur de vaisseaux spatiaux, considéré comme l'ancêtre des satellites soviétiques. Konstantin assurait que, si la Terre était le berceau de l'humanité, les étoiles existaient pour que l'homme s'y installe… Nous regardons une courte vidéo sur les premiers pas de l’Homme sur la Lune ; des propos de Edwin « Buzz » Aldrin, âgé, termine la projection. Nous contrôlons notre température devant une sorte de photomaton spécial qui émet des infrarouges pour analyser notre rayonnement thermique. Le mien, comme celui de Patrick, est à 26,6°. Le rayonnement de la dame avant nous était cinq degrés plus élevé ! Nous découvrons le système solaire, la Voie Lactée, l’Amas local et notre Univers formé d’environ cent milliards de galaxies. Toutes ces distances à parcourir en millions d’années lumière donnent le tournis ; l’infiniment petit qui regarde l’infiniment grand. Le temps d’un éclair, je me téléporte dans une navette spatiale pour un selfie dans les étoiles. Nous allons ensuite au 149 Café pour siroter un thé. Avant de quitter le site, nous visitons le magasin de souvenirs. Je prends en photo la couverture du livre « Le grand tout : L'origine de la vie, son sens et l'Univers lui-même » de Sean Carroll. Vers la sortie, un clin d’œil au Petit Prince retient l’attention. Une exposition lui est consacrée, ainsi qu’à son père Antoine, au musée « L'Envol des pionniers » qui retrace la grande aventure de l'Aéropostale en contribuant à la mémoire de l’aéronautique à Toulouse… Un superbe parterre de fleurs vives longe le chemin vers le parking…