lundi 20 septembre 2021

Hier... Foire des producteurs bio à Villeneuve-sur-Lot et découverte de la vieille ville...

  Nous partons après le repas à Villeneuve-sur-Lot pour nous rendre à la Foire des producteurs bio de la région qui a pris place cette année dans les Haras Nationaux. Les producteurs de l’association Agrobio 47 se sont regroupés par familles de produits pour mettre en valeur la richesse de l’offre du terroir. Nous flânons parmi les différents stands et étals.

Nous nous arrêtons au Gaec de Tarticou « L’Horizon des Bastides » [Lieu-dit Cureau, 47150 Salles] où Véronique et Jean-Guy nous vendent des pâtes au curry de leur production et un pot de leur confiture de prune d’ente. Leurs fils Bertrand et Adrien œuvrent dans l’entreprise familiale.  La farine de blé de type 80 utilisée vient du moulin Astrié. Le château de Bonaguil est à moins de vingt kilomètres de Salles.

Nous nous arrêtons à la Ferme de Chambon où nous achetons au jeune couple d’agriculteurs, Simon et Anaïs Ammeux, un bocal de pois-chiches au naturel et un bocal de lentilles vertes au naturel de leur production [47330 Montauriol].

Autre part, j’achète des framboises.

J’ai un coup de cœur pour « Au pain de Zaza », alias Raïssa Bénétreau qui anime Le fournil de Thézac. Elle nous propose une dégustation mais, tout comme son grand-père, nous évitons de manger entre les repas [47370 Thézac]. Elle a créée son entreprise sous forme d’Exploitation agricole à responsabilité limitée le 11 mai de cette année. Nous achetons trois cookies, deux au chocolat… et l’ultime amande-cranberries ; elle ajoute les brisures de ces cookies très appréciés. Nous optons également pour une fougasse aux olives Kalamata et un pain brioche aux pépites de chocolat. Le fournil à Thézac a été inauguré le dimanche 11 juillet de cette année. La boutique des P’tits Locaux, située au centre commercial à Pont-du-Casse, propose les pains artisanaux de Zaza.

Nous achetons à Joël Bach, le gérant de la Société coopérative et participative Soleïmiel, une belle tranche de pain d’épices noix, orange et raisins, sans beurre, ni lait, ni matières grasses [zone commerciale Les Jardins – 47130 Port-Sainte-Marie].

Nous bavardons avec une des trois épouses Pozzer de la Ferme Bio de Crozefond (Régine, Christine ou Bénédicte) située sur les hauteurs de Saint-Aubin. Elle est venue cet été en vacances en Haute-Savoie dans un petit village près du lac Léman, à proximité d’Ivoire, dont le nom lui échappe.

Nous sortons de la foire après quatorze heures et nous allons découvrir le vieux Villeneuve en suivant un parcours touristique relevé par Patrick sur le Web. Nous franchissons le Lot en traversant le pont des Cieutats, un vieux pont en pierre qui tient son nom du maire, Nicolas de Cieutat, baron de Pujols et Tombebouc, et de son fils, Arnaud, qui défendirent Villeneuve-sur-Lot en 1585 contre la reine Margot venue conquérir la ville. Avant de franchir le pont, je m’attarde devant le salon de thé « La Parenthèse » orné en façade d’une veille barque dans un écrin de pierraille et de verdure. Les anciennes constructions le long du fleuve s’enorgueillissent de leur hauteur et de leur audacieuse solidité. Nous passons devant la Casa Félíx, un Repaíre d’artistes sur la rue de la Convention. Nous nous attardons devant le restaurant « Le Parmentier » au 13 rue Parmentier, dont la bâtisse historique qui l’abrite fut la viguerie [une juridiction administrative médiévale] du Moyen Age de Villeneuve, construite au quatorzième siècle. L'étage, qui surplombe le rez-de-chaussée, comprend de belles fenêtres, des meneaux et des poutrelles en X sur les façades. A l’angle de la rue des Élus et de la rue Lakanal, L'atelier des Fils de Maryelle Delcaillau dévoile ses locaux de charme, au pan coupé, aux pierres d’antan de Puymirol blanc-sable qui encadrent des fenêtres entourées de vitraux. Dans la rue des Girondins, nous entrons dans l'église Sainte-Catherine, construite en brique locale, avec des structures en métal et en ciment armé, et consacrée en 1937 après bien des péripéties durant son édification commencée en 1898. J’admire l'orgue construit en 1874 par le facteur d'orgues Jules Barthélémy Magen. Je m’attarde devant la chaire à prêcher qui me rappelle celle de Cranves-Sales disparue dans l’église depuis fort longtemps maintenant. La nef couverte par des coupoles laisse admirer les vitraux des quinze et seizième siècles de l'ancienne église remontés dans les nefs latérales de la nouvelle. Georges Leygues, ancien ministre de l’intérieur dans le troisième gouvernement d’Alexandre Ribot, fut un mécène pour l’église. En 1900, il créa le précédent d'intégrer des femmes de lettres dans l'ordre de la Légion d'honneur. Avant de quitter le lieu, j’écris un poème sur le livre d’or, une sorte d’antidote aux écrits empreints de lamentations :

Beauté de la vie éphémère,

Voyage de découverte sur Terre,

Dans la beauté de la planète Mère,

La vie offre l’instant présent sans frontière.

Nous poursuivons le parcours de découverte. La ville, fondée en 1264, conserve de son enceinte médiévale deux portes surmontées de hautes tours carrées garnies de mâchicoulis, couronnées par un chemin de ronde crénelé et coiffées de toitures à quatre pans. Nous admirons la tour et la porte en ogive de Paris… et, avant de retourner à la voiture garée sous les arbres du boulevard Danton en flânant dans les plaisantes ruelles, la tour et la porte en ogive de Pujols. Nous sommes de retour chez nous pour la pause-détente....

Zaza » qui anime Le fournil de Thézac














Nos emplettes au marché bio





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire